BACHIR DIAWARA SUR LA MARCHE REPRIMEE DE «MANKO WATTU SENEGAAL» «NOUS N’ACCEPTERONS PLUS QUE LES DROITS FONDAMENTAUX SOIENT PIÉTINÉS POUR DES INTÉRÊTS CLANIQUES»
L’ancien chef de Cabinet de Karim Wade, Bachir Diawara, s’est prononcé, dimanche dernier, sur la marche réprimée du Front pour la défense du Sénégal/«Manko wattu Senegaal». Pour lui, le régime en place exerce une dictature sur les Sénégalais.
« Celui qui veut demander des éclaircissements sur la gestion des ressources minières est poursuivi de manière injuste et considéré comme un adversaire à abattre. Celui qui veut étaler les scandales politicoéconomiques s‘expose aux sanctions de Macky Sall et de son régime. Il y a beaucoup de régressions démocratiques. Et l’illustration la plus parfaite, est la répression de la marche du 14 octobre dernier », regrette Bachir Diawara. Selon l’ancien chef de Cabinet de Karim Wade, « le fait de changer l’itinéraire de la marche à la dernière minute est une forme d’interdiction de la marche par l’autorité administrative qui a agi sous le diktat du gouvernement de Macky Sall ». Toutefois, M. Diawara relève que « la répression violente de la marche de ‘Manko wattu Senegaal’ a connu une résistance de la jeunesse ». « C’est une ère de résistance de l’opposition face à la dictature du régime », se réjouit-il. Avant d’avertir : « Nous n’accepterons plus que les droits fondamentaux soient piétinés pour les intérêts claniques du régime actuel ». D’après lui, « le Président Macky Sall n’a pas répondu aux attentes des populations. C’est pourquoi le peuple est dans une dynamique d’alterner son régime en 2019, puisque toutes ses promesses n’ont pas été respectées ». Bachir Diawara – qui était venu était venu à Déaly, une commune distante de 81 km de Linguère, pour représenter Karim Wade à la finale de la collectivité, dont il est le parrain – a profité de la forte mobilisation pour sensibiliser les populations de la commune de Déaly sur les urgences de l’heure, notamment l’inscription sur les listes électorales.
« Celui qui veut demander des éclaircissements sur la gestion des ressources minières est poursuivi de manière injuste et considéré comme un adversaire à abattre. Celui qui veut étaler les scandales politicoéconomiques s‘expose aux sanctions de Macky Sall et de son régime. Il y a beaucoup de régressions démocratiques. Et l’illustration la plus parfaite, est la répression de la marche du 14 octobre dernier », regrette Bachir Diawara. Selon l’ancien chef de Cabinet de Karim Wade, « le fait de changer l’itinéraire de la marche à la dernière minute est une forme d’interdiction de la marche par l’autorité administrative qui a agi sous le diktat du gouvernement de Macky Sall ». Toutefois, M. Diawara relève que « la répression violente de la marche de ‘Manko wattu Senegaal’ a connu une résistance de la jeunesse ». « C’est une ère de résistance de l’opposition face à la dictature du régime », se réjouit-il. Avant d’avertir : « Nous n’accepterons plus que les droits fondamentaux soient piétinés pour les intérêts claniques du régime actuel ». D’après lui, « le Président Macky Sall n’a pas répondu aux attentes des populations. C’est pourquoi le peuple est dans une dynamique d’alterner son régime en 2019, puisque toutes ses promesses n’ont pas été respectées ». Bachir Diawara – qui était venu était venu à Déaly, une commune distante de 81 km de Linguère, pour représenter Karim Wade à la finale de la collectivité, dont il est le parrain – a profité de la forte mobilisation pour sensibiliser les populations de la commune de Déaly sur les urgences de l’heure, notamment l’inscription sur les listes électorales.
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