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Ces bouillons qui tuent les africains (Jumbo, maggi, adja etc…)

Rédigé par Dakarposte le Mardi 30 Juin 2015 à 17:58

Dolli, Magi nokoss, Jumbo, Maggi, Joker, Adja, Jongué, Tak, Mami, Khadija, Dior, Tem Tem, autant de bouillons utilisés par la cuisinière sénégalaise pour apporter la différence dans sa marmite. C’est une assiette de maladies chroniques silencieuses qu’elle sert …


Le plat sénégalais serait-il devenu un vrai poison pour le citoyen lambda ? La réponse coule de source, face à la recrudescence des maladies non transmissibles. L’espérance de vie au Sénégal en a pris aussi un sacré coup.

De nos jours, le repas traditionnel, bien assaisonné, présenterait des goûts culinaires souvent plus exquis que ceux de nos mammys. Les Sénégalaises férues de bonne saveur ont l’art de mettre du piquant dans l’assiette. Toutes sortes d’ingrédients passent dans la marmite qui s’appauvrit de plus en plus en valeurs nutritives et s’enrichit en sel et calories. Quand les exhausteurs du goût s’y mettent, il faut simplement s’attendre à un cocktail….explosif. Nombreux sont ceux qui pointent l’index sur la cuisinière : le poison est dans l’assiette.

Aux Sénégalaises, il est reproché de mettre trop d’additifs culinaires dans la marmite pour aiguiser l’appétit, dénaturant le  »thiébou dieune » qui aurait été, à l’origine, un plat riche en protéides. Tomate en poudre et plus d’une dizaine de bouillons sont mises à l’actif.  »La recrudescence des maladies telles le diabète et l’hypertension artérielle sont causées par nos femmes qui nous tuent à petit feu, avec leurs substances toxiques. Nous sommes tous malades à cause d’elles. Elles ne cherchent qu’à écourter la vie des hommes… », souligne, un brin ironique, un vieux qui tient sur ses 70 berges, rencontré au centre de diabétologie Marc Sankalé.

Il demande aux autorités de ramener à la raison les Sénégalaises, face à leur utilisation abusive de cette armada de bouillons présente sur le marché sénégalais. Il n’est pas le seul. Le 3éme âge se remémore, avec nostalgie, les recettes toute nature et sans artifice d’antan.  »A notre époque, on resplendissait de santé. On était en pleine forme, car on mangeait sainement. L’alimentation était meilleure ». Du tout bio !

»Le bouillon règle un problème économique. Ils donnent l’illusion du goût »

Autre temps, autres réalités. La crise économique a donné un coup de fouet au panier de la ménagère. Aujourd’hui, déplore Mme Salimata Wade, une universitaire, par ailleurs responsable de la  »Compagnie du bien manger », qui réunit nutritionnistes, diététiciens et spécialistes de la santé, le Sénégal est l’otage d’une épidémie d’hypertension.  »Même les jeunes sénégalais sont hypertendus », note t-elle. Et ce à cause, d’une alimentation trop riche en sels. Mme Salimata Wade craint que cette situation ne s’aggrave, en raison de la baisse du pouvoir d’achat des Sénégalais.  »C’est un problème de société qui se pose. La structure du budget n’est plus la même. Les repas sont fractionnés, les charges énormes et le coût de la vie très élevé ».
 

Le plat sénégalais serait-il devenu un vrai poison pour le citoyen lambda ? La réponse coule de source, face à la recrudescence des maladies non transmissibles. L’espérance de vie au Sénégal en a pris aussi un sacré coup.

De nos jours, le repas traditionnel, bien assaisonné, présenterait des goûts culinaires souvent plus exquis que ceux de nos mammys. Les Sénégalaises férues de bonne saveur ont l’art de mettre du piquant dans l’assiette. Toutes sortes d’ingrédients passent dans la marmite qui s’appauvrit de plus en plus en valeurs nutritives et s’enrichit en sel et calories. Quand les exhausteurs du goût s’y mettent, il faut simplement s’attendre à un cocktail….explosif. Nombreux sont ceux qui pointent l’index sur la cuisinière : le poison est dans l’assiette.

Aux Sénégalaises, il est reproché de mettre trop d’additifs culinaires dans la marmite pour aiguiser l’appétit, dénaturant le  »thiébou dieune » qui aurait été, à l’origine, un plat riche en protéides. Tomate en poudre et plus d’une dizaine de bouillons sont mises à l’actif.  »La recrudescence des maladies telles le diabète et l’hypertension artérielle sont causées par nos femmes qui nous tuent à petit feu, avec leurs substances toxiques. Nous sommes tous malades à cause d’elles. Elles ne cherchent qu’à écourter la vie des hommes… », souligne, un brin ironique, un vieux qui tient sur ses 70 berges, rencontré au centre de diabétologie Marc Sankalé.

Il demande aux autorités de ramener à la raison les Sénégalaises, face à leur utilisation abusive de cette armada de bouillons présente sur le marché sénégalais. Il n’est pas le seul. Le 3éme âge se remémore, avec nostalgie, les recettes toute nature et sans artifice d’antan.  »A notre époque, on resplendissait de santé. On était en pleine forme, car on mangeait sainement. L’alimentation était meilleure ». Du tout bio !

»Le bouillon règle un problème économique. Ils donnent l’illusion du goût »

Autre temps, autres réalités. La crise économique a donné un coup de fouet au panier de la ménagère. Aujourd’hui, déplore Mme Salimata Wade, une universitaire, par ailleurs responsable de la  »Compagnie du bien manger », qui réunit nutritionnistes, diététiciens et spécialistes de la santé, le Sénégal est l’otage d’une épidémie d’hypertension.  »Même les jeunes sénégalais sont hypertendus », note t-elle. Et ce à cause, d’une alimentation trop riche en sels. Mme Salimata Wade craint que cette situation ne s’aggrave, en raison de la baisse du pouvoir d’achat des Sénégalais.  »C’est un problème de société qui se pose. La structure du budget n’est plus la même. Les repas sont fractionnés, les charges énormes et le coût de la vie très élevé ».




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