Ce mardi 20 mai 2025, le tribunal de grande instance de Mbour a condamné l’enseignant syndicaliste C. W. Ndour à trois mois de prison ferme pour outrage à magistrat dans l’exercice de ses fonctions, survenu lors d’une audience de divorce avec sa seconde épouse.
Lors de l’audience, la future ex-épouse de C. W. Ndour lui a tendu un document qu’il a refusé de prendre, prétendant qu’il était écrit au crayon. Malgré les instructions du juge, l’enseignant a maintenu son refus, percevant l’insistance du magistrat comme une tentative d’humiliation devant son ex-épouse. La situation a dégénéré, nécessitant l’intervention d’agents de l’Agence de sécurité de proximité pour l’évacuer, auxquels Ndour s’en est pris verbalement, avant l’arrivée de la police.
À la barre des flagrants délits, C. W. Ndour est resté virulent : « Tout cela a été orchestré par le juge. Il a crié sur moi, alors qu’il n’en avait pas le droit. Je lui ai crié dessus aussi. Ce n’est pas à mon épouse de me transmettre les documents », a-t-il déclaré. La présidente lui a rappelé que, selon la procédure, les parties échangent elles-mêmes leurs conclusions, soulignant son ignorance du droit.
Ironiquement, Ndour a découvert au commissariat que le document n’était pas écrit au crayon, mais qu’il s’agissait d’une copie. Le ministère public avait requis un an de prison ferme, mais le tribunal a prononcé une peine de trois mois ferme.
seneweb
Lors de l’audience, la future ex-épouse de C. W. Ndour lui a tendu un document qu’il a refusé de prendre, prétendant qu’il était écrit au crayon. Malgré les instructions du juge, l’enseignant a maintenu son refus, percevant l’insistance du magistrat comme une tentative d’humiliation devant son ex-épouse. La situation a dégénéré, nécessitant l’intervention d’agents de l’Agence de sécurité de proximité pour l’évacuer, auxquels Ndour s’en est pris verbalement, avant l’arrivée de la police.
À la barre des flagrants délits, C. W. Ndour est resté virulent : « Tout cela a été orchestré par le juge. Il a crié sur moi, alors qu’il n’en avait pas le droit. Je lui ai crié dessus aussi. Ce n’est pas à mon épouse de me transmettre les documents », a-t-il déclaré. La présidente lui a rappelé que, selon la procédure, les parties échangent elles-mêmes leurs conclusions, soulignant son ignorance du droit.
Ironiquement, Ndour a découvert au commissariat que le document n’était pas écrit au crayon, mais qu’il s’agissait d’une copie. Le ministère public avait requis un an de prison ferme, mais le tribunal a prononcé une peine de trois mois ferme.
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