
« Au lieu de travailler avec les États-Unis, le Canada a riposté avec ses propres droits de douane. À partir du 1er août 2025, nous appliquerons au Canada des droits de douane de 35% sur les produits canadiens exportés aux États-Unis », a écrit le président américain dans un courrier au Premier ministre canadien Mark Carney et partagé sur sa plateforme Truth Social. « Ces droits de douane peuvent être modifiés, à la hausse ou à la baisse, en fonction de notre relation avec votre pays », l'a prévenu Donald Trump.
Mark Carney a affirmé jeudi soir sur X qu'« au cours des négociations commerciales actuelles avec les États-Unis, le gouvernement canadien (défendait) sans relâche nos travailleurs et nos entreprises ». « Nous continuerons à le faire alors que nous travaillons en vue de la date limite révisée du 1er août », a-t-il ajouté.
L'UE également dans le viseur
Comme pour chaque courrier envoyé à plus d'une vingtaine de pays depuis lundi, le président américain a précisé que ces droits de douane viendront s'ajouter à ceux imposés à des secteurs d'activité particuliers, tels que l'acier et l'aluminium ou l'automobile. Il s'agit de deux des principales exportations canadiennes vers les États-Unis, premier partenaire commercial d'Ottawa.
Un peu plus tôt dans la soirée, Donald Trump a annoncé lors d'un entretien téléphonique accordé à NBC qu'il comptait envoyer une missive du même ordre à l'Union européenne (UE) « aujourd'hui ou demain ». « Je discute avec l'UE qui correspond, comme vous le savez, à plusieurs pays, ainsi qu'avec le Canada. Nous devrions les envoyer (les courriers, Ndlr), dans les prochaines heures ».
Il a également assuré que les pays qui n'ont pas été notifiés de droits de douane spécifiques se verraient imposer une surtaxe plancher de 15 à 20%, sans préciser si cette surtaxe s'ajouterait aux droits de douane dits de base de 10% qui visent la plupart des produits entrant aux États-Unis depuis avril.
Discussions tendues
Le Canada a été, avec le Mexique, la première cible des droits de douane, Trump accusant les deux pays de ne pas lutter suffisamment contre le passage des migrants ou encore le trafic de fentanyl, un puissant opioïde responsable d'une grave crise sanitaire aux États-Unis. Il a imposé 25% sur les produits importés depuis ces deux voisins des États-Unis, avant d'en suspendre une bonne part.
Depuis, Ottawa et Washington tentent de négocier un accord commercial, mais les discussions sont tendues entre les deux voisins qui ne veulent pas donner le sentiment de céder dans des négociations considérées de part et d'autre comme des enjeux de souveraineté.
Rfi
Mark Carney a affirmé jeudi soir sur X qu'« au cours des négociations commerciales actuelles avec les États-Unis, le gouvernement canadien (défendait) sans relâche nos travailleurs et nos entreprises ». « Nous continuerons à le faire alors que nous travaillons en vue de la date limite révisée du 1er août », a-t-il ajouté.
L'UE également dans le viseur
Comme pour chaque courrier envoyé à plus d'une vingtaine de pays depuis lundi, le président américain a précisé que ces droits de douane viendront s'ajouter à ceux imposés à des secteurs d'activité particuliers, tels que l'acier et l'aluminium ou l'automobile. Il s'agit de deux des principales exportations canadiennes vers les États-Unis, premier partenaire commercial d'Ottawa.
Un peu plus tôt dans la soirée, Donald Trump a annoncé lors d'un entretien téléphonique accordé à NBC qu'il comptait envoyer une missive du même ordre à l'Union européenne (UE) « aujourd'hui ou demain ». « Je discute avec l'UE qui correspond, comme vous le savez, à plusieurs pays, ainsi qu'avec le Canada. Nous devrions les envoyer (les courriers, Ndlr), dans les prochaines heures ».
Il a également assuré que les pays qui n'ont pas été notifiés de droits de douane spécifiques se verraient imposer une surtaxe plancher de 15 à 20%, sans préciser si cette surtaxe s'ajouterait aux droits de douane dits de base de 10% qui visent la plupart des produits entrant aux États-Unis depuis avril.
Discussions tendues
Le Canada a été, avec le Mexique, la première cible des droits de douane, Trump accusant les deux pays de ne pas lutter suffisamment contre le passage des migrants ou encore le trafic de fentanyl, un puissant opioïde responsable d'une grave crise sanitaire aux États-Unis. Il a imposé 25% sur les produits importés depuis ces deux voisins des États-Unis, avant d'en suspendre une bonne part.
Depuis, Ottawa et Washington tentent de négocier un accord commercial, mais les discussions sont tendues entre les deux voisins qui ne veulent pas donner le sentiment de céder dans des négociations considérées de part et d'autre comme des enjeux de souveraineté.
Rfi