
Au surlendemain d'un cessez-le-feu avec Israël, l'ayatollah Khamenei a salué ce jeudi 26 juin la "victoire" de l'Iran.
"Je tiens à féliciter la grande nation iranienne: tout d'abord pour sa victoire sur le régime sioniste", a déclaré le guide suprême iranien dans sa première déclaration depuis la fin des douze jours de guerre.
Selon lui, Israël a "failli s'effondrer" après leurs frappes de représailles. "Le régime sioniste a failli s'effondrer et a été écrasé sous les frappes de la République islamique", a-t-il affirmé dans un communiqué publié par les médias d'État. Et pour le leader islamique, l'allié de l'État hébreu, les États-Unis "n'ont rien gagné de cette guerre" non plus.
"La République islamique l'a emporté"
En bombardant d'importantes infrastructures nucléaires en Iran, Washington est "intervenu directement dans la guerre, convaincu que son refus de s'engager conduirait à la destruction totale du régime sioniste", a avancé Ali Khamenei.
"La République islamique l'a emporté, et en représailles, a infligé une gifle cinglante au visage de l'Amérique", a-t-il assuré dans une déclaration vidéo diffusée par la télévision iranienne.
Le dirigeant iranien souligne que l'attaque iranienne contre la base aérienne d'Al-Udeid au Qatar, la plus grande installation militaire américaine au Moyen-Orient, avait "causé des dégâts", alors que Donald Trump a qualifié la riposte de l'Iran qui n'a pas fait de victimes de "très faible". Le président américain "a cherché à minimiser les faits, à faire comme si rien ne s'était passé, alors qu'un événement majeur avait eu lieu", a-t-il déclaré.
"Si une attaque survient, le coût pour l'ennemi sera assurément élevé"
L'ayatollah, au pouvoir de la République islamique d'Iran depuis 1989, a menacé de frapper des bases américaines au Moyen-Orient si son pays était de nouveau attaqué par les États-Unis. "La République islamique a accès à d'importantes bases américaines dans la région et peut agir contre elles dès qu'elle le juge nécessaire", a-t-il déclaré. "Cela peut se reproduire à l'avenir: si une attaque survient, le coût pour l'ennemi et l'agresseur sera assurément élevé".
Il a affirmé que son pays "ne se rendra jamais" aux États-Unis. "Le président américain a indiqué dans l'une de ses déclarations que l'Iran devait se rendre. Se rendre! Il ne s'agit plus d'enrichissement ou d'industrie nucléaire, mais bien de la reddition de l'Iran", a déclaré l'ayatollah Khamenei. "Un tel événement (la reddition) ne se produira jamais. Jamais."
Le guide suprême a par ailleurs estimé que Donald Trump avait "exagéré" l'impact des frappes américaines affirmant qu'elles avaient été "nullement importantes". Le président américain affirme que les installations nucléaires iraniennes "sont inutilisables" et que leur programme nucléaire a été retardé de plusieurs "décennies" par leurs frappes.
Si Téhéran a admis ce mercredi que ses installations nucléaires avaient été "considérablement endommagées" par les bombardements israéliens et américains, des experts ont soulevé la possibilité que l'Iran se soit préparé à l'attaque en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d'uranium enrichi à 60%, niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la conception d'une bombe atomique.
BFMTV
"Je tiens à féliciter la grande nation iranienne: tout d'abord pour sa victoire sur le régime sioniste", a déclaré le guide suprême iranien dans sa première déclaration depuis la fin des douze jours de guerre.
Selon lui, Israël a "failli s'effondrer" après leurs frappes de représailles. "Le régime sioniste a failli s'effondrer et a été écrasé sous les frappes de la République islamique", a-t-il affirmé dans un communiqué publié par les médias d'État. Et pour le leader islamique, l'allié de l'État hébreu, les États-Unis "n'ont rien gagné de cette guerre" non plus.
"La République islamique l'a emporté"
En bombardant d'importantes infrastructures nucléaires en Iran, Washington est "intervenu directement dans la guerre, convaincu que son refus de s'engager conduirait à la destruction totale du régime sioniste", a avancé Ali Khamenei.
"La République islamique l'a emporté, et en représailles, a infligé une gifle cinglante au visage de l'Amérique", a-t-il assuré dans une déclaration vidéo diffusée par la télévision iranienne.
Le dirigeant iranien souligne que l'attaque iranienne contre la base aérienne d'Al-Udeid au Qatar, la plus grande installation militaire américaine au Moyen-Orient, avait "causé des dégâts", alors que Donald Trump a qualifié la riposte de l'Iran qui n'a pas fait de victimes de "très faible". Le président américain "a cherché à minimiser les faits, à faire comme si rien ne s'était passé, alors qu'un événement majeur avait eu lieu", a-t-il déclaré.
"Si une attaque survient, le coût pour l'ennemi sera assurément élevé"
L'ayatollah, au pouvoir de la République islamique d'Iran depuis 1989, a menacé de frapper des bases américaines au Moyen-Orient si son pays était de nouveau attaqué par les États-Unis. "La République islamique a accès à d'importantes bases américaines dans la région et peut agir contre elles dès qu'elle le juge nécessaire", a-t-il déclaré. "Cela peut se reproduire à l'avenir: si une attaque survient, le coût pour l'ennemi et l'agresseur sera assurément élevé".
Il a affirmé que son pays "ne se rendra jamais" aux États-Unis. "Le président américain a indiqué dans l'une de ses déclarations que l'Iran devait se rendre. Se rendre! Il ne s'agit plus d'enrichissement ou d'industrie nucléaire, mais bien de la reddition de l'Iran", a déclaré l'ayatollah Khamenei. "Un tel événement (la reddition) ne se produira jamais. Jamais."
Le guide suprême a par ailleurs estimé que Donald Trump avait "exagéré" l'impact des frappes américaines affirmant qu'elles avaient été "nullement importantes". Le président américain affirme que les installations nucléaires iraniennes "sont inutilisables" et que leur programme nucléaire a été retardé de plusieurs "décennies" par leurs frappes.
Si Téhéran a admis ce mercredi que ses installations nucléaires avaient été "considérablement endommagées" par les bombardements israéliens et américains, des experts ont soulevé la possibilité que l'Iran se soit préparé à l'attaque en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d'uranium enrichi à 60%, niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la conception d'une bombe atomique.
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