LA GUERRE EST DÉCLARÉE À PARIS: MICHEL BARNIER INVESTI PAR LR À LA LÉGISLATIVE PARTIELLE FACE À RACHIDA DATI QUI ENTRE EN DISSIDENCE
Les Républicains ont tranché, sans surprise. L'ancien chef du gouvernement Michel Barnier a été choisi - à la quasi unanimité - ce lundi 28 juillet par la commission nationale d'investiture (CNI) du parti pour les représenter à la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris. Une officialisation qui sonne ainsi le début d'une guerre fratricide.
Dans les urnes, il s'opposera à la ministre de la Culture du même parti Rachida Dati, qui a annoncé ce même jour, une candidature dissidente. Elle a assuré qu'elle se présentera "quoi qu'il arrive" à cette élection prévue d'ici octobre. La maire du 7e arrondissement de la capitale accuse Michel Barnier de se présenter pour servir des "ambitions présidentielles".
Michel Barnier, éphémère Premier ministre, s'est porté candidat le 15 juillet, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible le macroniste Jean Laussucq. Sur ses réseaux sociaux, il salue "une marque de confiance forte".
"Je veux contribuer à apporter de la sérénité dans le débat, de la constance dans les idées, de l’efficacité dans l’action et une voix forte", précise-t-il, indiquant "ne pas avoir d'ambition municipale.
La sénatrice LR de Paris Agnès Evren a été mandatée par la direction du parti pour engager la discussion avec Rachida Dati et l'inciter à renoncer à sa candidature à la législative partielle, a appris BFMTV de plusieurs sources. Selon ces mêmes sources, la direction du parti a indiqué que la ministre de la Culture "est la mieux placée" pour battre la gauche aux élections municipales de 2026.
"Ce n'est plus seulement une question de personnalité"
Le président des Républicains et ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait apporté son soutien au Savoyard avant même l'officialisation de son investiture. "Ce n'est plus seulement une question de personnalité mais d'équilibre", avait-il déclaré.
Chez d'autres LR, la stratégie de Michel Barnier, qui nourrit des ambitions présidentielles, suscite des interrogations. Un cadre du parti le soupçonne "de briguer la présidence du groupe des députés", actuellement occupée par Laurent Wauquiez.
Ces divisions pourraient ravir la gauche. Rachida Dati avait créé la surprise l'an dernier en parvenant à se glisser au second tour dans cette circonscription, longtemps considérée comme "imperdable" par la droite. Les socialistes doivent choisir leur candidat dans les jours qui viennent.
Quant à Thierry Mariani, ex-ministre de Nicolas Sarkozy passé au Rassemblement national, il prétend également à cette circonscription qui couvre une grande partie des huppés 5e, 6e et 7e arrondissements parisiens et qu'il présente comme "the place to be".
Bfmtv
Dans les urnes, il s'opposera à la ministre de la Culture du même parti Rachida Dati, qui a annoncé ce même jour, une candidature dissidente. Elle a assuré qu'elle se présentera "quoi qu'il arrive" à cette élection prévue d'ici octobre. La maire du 7e arrondissement de la capitale accuse Michel Barnier de se présenter pour servir des "ambitions présidentielles".
Michel Barnier, éphémère Premier ministre, s'est porté candidat le 15 juillet, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible le macroniste Jean Laussucq. Sur ses réseaux sociaux, il salue "une marque de confiance forte".
"Je veux contribuer à apporter de la sérénité dans le débat, de la constance dans les idées, de l’efficacité dans l’action et une voix forte", précise-t-il, indiquant "ne pas avoir d'ambition municipale.
La sénatrice LR de Paris Agnès Evren a été mandatée par la direction du parti pour engager la discussion avec Rachida Dati et l'inciter à renoncer à sa candidature à la législative partielle, a appris BFMTV de plusieurs sources. Selon ces mêmes sources, la direction du parti a indiqué que la ministre de la Culture "est la mieux placée" pour battre la gauche aux élections municipales de 2026.
"Ce n'est plus seulement une question de personnalité"
Le président des Républicains et ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait apporté son soutien au Savoyard avant même l'officialisation de son investiture. "Ce n'est plus seulement une question de personnalité mais d'équilibre", avait-il déclaré.
Chez d'autres LR, la stratégie de Michel Barnier, qui nourrit des ambitions présidentielles, suscite des interrogations. Un cadre du parti le soupçonne "de briguer la présidence du groupe des députés", actuellement occupée par Laurent Wauquiez.
Ces divisions pourraient ravir la gauche. Rachida Dati avait créé la surprise l'an dernier en parvenant à se glisser au second tour dans cette circonscription, longtemps considérée comme "imperdable" par la droite. Les socialistes doivent choisir leur candidat dans les jours qui viennent.
Quant à Thierry Mariani, ex-ministre de Nicolas Sarkozy passé au Rassemblement national, il prétend également à cette circonscription qui couvre une grande partie des huppés 5e, 6e et 7e arrondissements parisiens et qu'il présente comme "the place to be".
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