Le dialogue national qui s’ouvre le 28 mai prochain abordera la question du rééquilibrage des pouvoirs du président de la République et du Premier ministre, avec en perspective un renforcement des pouvoirs du chef du gouvernement, a annoncé, dimanche, le directeur de cabinet adjoint et conseiller juridique du chef de l’État, professeur Sidy Alpha Ndiaye.
”On ne veut pas renforcer les pouvoirs du Premier ministre Ousmane Sonko. On veut renforcer les pouvoirs du Premier ministre du Sénégal en tant qu’institution, en tant que chef du gouvernement”, a déclaré Pr Ndiaye.
“Ce n’est pas une révision ad hominem qui serait pensée pour prendre en compte la personnalité du Premier ministre actuel, [Ousmane Sonko], qui est un leader naturel”, a précisé M. Ndiaye, invité de “Point de vue”, une émission dominicale de la Rts (télévision publique).
Il a ajouté qu'”on modifie (la Constitution) pour respecter un engagement, une volonté populaire”.
Pr Ndiaye a souligné que cette répartition des pouvoirs est une promesse du président Bassirou Diomaye Faye sur la base de son engagement pour l’application du Pacte des Assises nationales.
“C’est à dessein que j’ai parlé de la crise de 62, des conclusions des Assises nationales, et pourtant Pastef n’était pas encore au pouvoir, des conclusions de la CNRI [Commission nationale de réforme des institutions], et pourtant Pastef n’était pas encore au pouvoir”, a argumenté Sidy Alpha Ndiaye.
Le conseiller juridique du président de la République se demande si ces réformes constitutionnelles envisagées ne devraient pas aller plus loin.
“Est-il toujours nécessaire que le président de la République définisse, seul, la politique de la nation, sans partage ?”, s’interroge-t-il, convoquant l’article 42 de la Constitution qui dispose que le président de la République définit la politique de la nation.
Pr Ndiaye dit craindre des blocages en cas de cohabitation.
“Comment un Premier ministre, qui serait issu de la majorité parlementaire de l’opposition, pourrait gouverner alors que la politique de la nation serait exclusivement l’apanage du président de la République ? On serait dans une situation de blocage”, soutient-il.
Il estime qu’il est temps que le Premier ministre, “à une proportion qui sera évaluée, puisse participer à la définition de la politique de la nation”.
Dans la même logique du renforcement des pouvoirs du Premier ministre que le chef de l’État veut “super fort”, Sidy Alpha Ndiaye s’est, en outre demandé, “pourquoi le Premier ministre ne devrait pas présider le Conseil des ministres” en cas d’absence du chef de l’État.
Aps
”On ne veut pas renforcer les pouvoirs du Premier ministre Ousmane Sonko. On veut renforcer les pouvoirs du Premier ministre du Sénégal en tant qu’institution, en tant que chef du gouvernement”, a déclaré Pr Ndiaye.
“Ce n’est pas une révision ad hominem qui serait pensée pour prendre en compte la personnalité du Premier ministre actuel, [Ousmane Sonko], qui est un leader naturel”, a précisé M. Ndiaye, invité de “Point de vue”, une émission dominicale de la Rts (télévision publique).
Il a ajouté qu'”on modifie (la Constitution) pour respecter un engagement, une volonté populaire”.
Pr Ndiaye a souligné que cette répartition des pouvoirs est une promesse du président Bassirou Diomaye Faye sur la base de son engagement pour l’application du Pacte des Assises nationales.
“C’est à dessein que j’ai parlé de la crise de 62, des conclusions des Assises nationales, et pourtant Pastef n’était pas encore au pouvoir, des conclusions de la CNRI [Commission nationale de réforme des institutions], et pourtant Pastef n’était pas encore au pouvoir”, a argumenté Sidy Alpha Ndiaye.
Le conseiller juridique du président de la République se demande si ces réformes constitutionnelles envisagées ne devraient pas aller plus loin.
“Est-il toujours nécessaire que le président de la République définisse, seul, la politique de la nation, sans partage ?”, s’interroge-t-il, convoquant l’article 42 de la Constitution qui dispose que le président de la République définit la politique de la nation.
Pr Ndiaye dit craindre des blocages en cas de cohabitation.
“Comment un Premier ministre, qui serait issu de la majorité parlementaire de l’opposition, pourrait gouverner alors que la politique de la nation serait exclusivement l’apanage du président de la République ? On serait dans une situation de blocage”, soutient-il.
Il estime qu’il est temps que le Premier ministre, “à une proportion qui sera évaluée, puisse participer à la définition de la politique de la nation”.
Dans la même logique du renforcement des pouvoirs du Premier ministre que le chef de l’État veut “super fort”, Sidy Alpha Ndiaye s’est, en outre demandé, “pourquoi le Premier ministre ne devrait pas présider le Conseil des ministres” en cas d’absence du chef de l’État.
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