
L’ancien ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries, sera prochainement entendu sur le fond par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice. Son dossier porte sur des accusations de corruption et de détournement de deniers publics estimés à 2,5 milliards de FCFA, rapporte L’Observateur.
L’affaire concerne un marché public de 6,25 millions de masques, attribué à l’entreprise Sokamousse sous la direction de Moustapha DIOP. Selon la Cour des comptes, citée par le journal, seulement un peu plus de la moitié des masques aurait été livrée, laissant planer des soupçons de surfacturation et de détournement.
Le patron de Sokamousse, également mis en cause, a rejeté ces accusations et a évité la détention en versant une caution de 930 millions de FCFA. Moustapha DIOP, quant à lui, a nié toute malversation lors de sa première audition, brandissant des documents censés prouver l’exécution intégrale du marché, notamment des bordereaux de commande et des procès-verbaux de réception. Malgré cela, il a été placé sous mandat de dépôt.
Ses justificatifs n’ont pas convaincu les juges instructeurs. Cette audience, prévue dès la semaine prochaine, va être une occasion pour l’ancien ministre de débattre sur son innocence devant la commission pour espérer une liberté provisoire.
Walf
L’affaire concerne un marché public de 6,25 millions de masques, attribué à l’entreprise Sokamousse sous la direction de Moustapha DIOP. Selon la Cour des comptes, citée par le journal, seulement un peu plus de la moitié des masques aurait été livrée, laissant planer des soupçons de surfacturation et de détournement.
Le patron de Sokamousse, également mis en cause, a rejeté ces accusations et a évité la détention en versant une caution de 930 millions de FCFA. Moustapha DIOP, quant à lui, a nié toute malversation lors de sa première audition, brandissant des documents censés prouver l’exécution intégrale du marché, notamment des bordereaux de commande et des procès-verbaux de réception. Malgré cela, il a été placé sous mandat de dépôt.
Ses justificatifs n’ont pas convaincu les juges instructeurs. Cette audience, prévue dès la semaine prochaine, va être une occasion pour l’ancien ministre de débattre sur son innocence devant la commission pour espérer une liberté provisoire.
Walf