Le rapport de juin 2025 sur les risques macroéconomiques au Sénégal et les mesures d’atténuation a souligné les efforts du pays pour consolider sa situation budgétaire, tout en soulignant la persistance de défis cruciaux.
Au cœur des préoccupations figure la soutenabilité budgétaire, un enjeu majeur pour l’équilibre financier et le développement à long terme du Sénégal.
Le document projette une nette amélioration du déficit budgétaire, qui devrait atteindre 3,9 % du PIB en 2025, marquant une baisse significative par rapport aux 4,9 % enregistrés en 2024.
Cette réduction est attribuée à une combinaison de facteurs notamment « une reprise économique attendue et un effort d’optimisation de la dépense publique ».
Les recettes totales sont prévues à 22,2 % du PIB en 2025, contre 20,4 % l’année précédente. Cette progression est portée par les performances de l’administration fiscale et, de manière notable, par les recettes minières et les redevances issues de l’exploitation des ressources naturelles.
Le rapport estime que les recettes du secteur extractif devraient atteindre 250 milliards de FCFA en 2025, un apport substantiel pour les caisses de l’État.
Maîtrise des dépenses et maintien des investissements
Parallèlement à l’augmentation des recettes, le Sénégal s’engage dans une maîtrise des dépenses totales, qui devraient reculer à 26,1 % du PIB en 2025, contre 27,5 % en 2024.
Cependant, cette contrainte budgétaire ne se fait pas au détriment de l’investissement public.
Les dépenses d’investissement devraient rester élevées, représentant 10,2 % du PIB, illustrant la volonté des autorités de maintenir un niveau soutenu d’investissement dans les infrastructures, jugé essentiel pour le développement économique du pays.
Le rapport aborde également la question de la dette publique, dont le stock est attendu à 72,5 % du PIB fin 2025.
Si le document qualifie cette dette de « soutenable« , il met en garde contre un risque modéré de surendettement.
Ce risque est principalement lié à la concentration sur la dette extérieure commerciale non concessionnelle, dont les conditions sont souvent moins favorables.
Le service de la dette représente actuellement 16 % des recettes budgétaires, un indicateur qui nécessite une vigilance constante.
La dette publique : soutenable mais à risque modéré
Face à ces enjeux, le rapport insiste sur la nécessité de « renforcer la stratégie de gestion de la dette à moyen terme ».
Une attention particulière doit être accordée aux échéances de remboursement entre 2026 et 2028, périodes où des « pics de service sont attendus ».
Pour limiter les risques liés au coût de la dette, il est recommandé de privilégier des financements concessionnels et semi-concessionnels, qui offrent des conditions plus avantageuses et contribuent à alléger la charge financière future du pays.
Le rapport trace un chemin vers une meilleure santé budgétaire pour le Sénégal, porté par des « recettes en hausse et une maîtrise des dépenses ».
Néanmoins, la gestion proactive de la dette et la diversification des sources de financement restent des priorités absolues pour assurer une soutenabilité financière durable.
Walf
Au cœur des préoccupations figure la soutenabilité budgétaire, un enjeu majeur pour l’équilibre financier et le développement à long terme du Sénégal.
Le document projette une nette amélioration du déficit budgétaire, qui devrait atteindre 3,9 % du PIB en 2025, marquant une baisse significative par rapport aux 4,9 % enregistrés en 2024.
Cette réduction est attribuée à une combinaison de facteurs notamment « une reprise économique attendue et un effort d’optimisation de la dépense publique ».
Les recettes totales sont prévues à 22,2 % du PIB en 2025, contre 20,4 % l’année précédente. Cette progression est portée par les performances de l’administration fiscale et, de manière notable, par les recettes minières et les redevances issues de l’exploitation des ressources naturelles.
Le rapport estime que les recettes du secteur extractif devraient atteindre 250 milliards de FCFA en 2025, un apport substantiel pour les caisses de l’État.
Maîtrise des dépenses et maintien des investissements
Parallèlement à l’augmentation des recettes, le Sénégal s’engage dans une maîtrise des dépenses totales, qui devraient reculer à 26,1 % du PIB en 2025, contre 27,5 % en 2024.
Cependant, cette contrainte budgétaire ne se fait pas au détriment de l’investissement public.
Les dépenses d’investissement devraient rester élevées, représentant 10,2 % du PIB, illustrant la volonté des autorités de maintenir un niveau soutenu d’investissement dans les infrastructures, jugé essentiel pour le développement économique du pays.
Le rapport aborde également la question de la dette publique, dont le stock est attendu à 72,5 % du PIB fin 2025.
Si le document qualifie cette dette de « soutenable« , il met en garde contre un risque modéré de surendettement.
Ce risque est principalement lié à la concentration sur la dette extérieure commerciale non concessionnelle, dont les conditions sont souvent moins favorables.
Le service de la dette représente actuellement 16 % des recettes budgétaires, un indicateur qui nécessite une vigilance constante.
La dette publique : soutenable mais à risque modéré
Face à ces enjeux, le rapport insiste sur la nécessité de « renforcer la stratégie de gestion de la dette à moyen terme ».
Une attention particulière doit être accordée aux échéances de remboursement entre 2026 et 2028, périodes où des « pics de service sont attendus ».
Pour limiter les risques liés au coût de la dette, il est recommandé de privilégier des financements concessionnels et semi-concessionnels, qui offrent des conditions plus avantageuses et contribuent à alléger la charge financière future du pays.
Le rapport trace un chemin vers une meilleure santé budgétaire pour le Sénégal, porté par des « recettes en hausse et une maîtrise des dépenses ».
Néanmoins, la gestion proactive de la dette et la diversification des sources de financement restent des priorités absolues pour assurer une soutenabilité financière durable.
Walf