Le samedi 8 novembre 2O25 sera une date mémorable dans l’histoire sociopolitique duSénégal. En effet, cette date va mobiliser le peuple Sénégalais, notamment les inconditionnels on ne peut plus innombrables du fer de lance des « Pastéfiens », entre autres amis, sympathisants … sur le territoire national et un peu partout dans le monde (Europe, USA, Asie, etc…) pour, remobiliser les troupes disséminés un peu partout à travers le pays et même au-delà de nos frontières, aux fins de réitérer un attachement , une déférence sans commune mesure à leur mentor politique Ousmane Sonko. Qui, après avoir avalé autant de couleuvres,hypothéqué son existence sur terrre, depuis les premiers balbutiements de sa formation politique jusqu’à nos jours, entend (se) remobiliser, démontrer sa représentativité, bref il s’agira, à n’en point douter, d’une démonstration de force, tant sur la forme que sur le fond …
Quid des éléments déclencheurs?
Flash-back : l’élection de Bassirou Diomaye Faye en mars 2024 était déjà historique et pour le moins inattendue.
Comment un homme inconnu du grand public quelques mois auparavant s’est-il retrouvé plébiscité à la tête de l’État du Sénégal, face à des candidats plus connus et jouissant d’une longévité et légitimité politiques certaines, comme Khalifa Sall, Idrissa Seck ou encore Amadou Ba? Faye a été élu avec 54,28 %.
Jamais, dans l’histoire politique du Sénégal, un opposant n’avait remporté une élection présidentielle au premier tour. Le 24 mars 2024, les Sénégalais ont exprimé un choix de rupture.
Une rupture confirmée par les résultats des élections législatives du 17 novembre 2024 qui ont donné une majorité absolue au Pastef avec 130 députés sur 165 sièges.
Au lendemain de son élection, lors de son premier discours adressé aux Sénégalais, Faye a réitéré cette volonté ferme et sans ambiguïté d’opérer des changements dans la gouvernance : « Rien ne sera comme avant ». Objectif entendu si l’on en juge par la victoire électorale éclatante de Pastef aux législatives. Cette victoire est aussi une sanction de la classe politique au pouvoir jusqu’en 2024, et désormais réduite, tous partis confondus, à la portion congrue.
« Du plus fort reste » à la magistrature suprême
La première participation du Pastef à une élection d’envergure remonte à 2017, trois ans à peine après sa création. Au terme de ce scrutin, le leader du parti, Ousmane Sonko, sous la bannière « Ndawi Askan Wi » (Mandataires du peuple) , a été élu député via « le plus fort reste (attribution des sièges restants après une répartition proportionnelle initiale aux listes ayant les plus grandes fractions décimales non utilisées) avec un total de 37 535 voix, soit environ 1,13 % des suffrages exprimés. Cette élection de justesse de Sonko à l’Assemblée nationale a largement contribué à vulgariser la vision du parti et son positionnement dans le paysage politique sénégalais.
Avec des sorties remarquées, notamment sur les questions de gouvernance et de corruption, Sonko a fabriqué sa propre aura au sein de l’hémicycle et dans l’opinion.
L’année 2019 marque la première participation du parti à une élection présidentielle et son véritable test électoral. Le Pastef parvient à franchir le “grand” barrage des parrainages avec quatre autres candidats. Ce qui lui permet de participer à une élection très sélective, composée de cinq candidats et taillée sur mesure par le pouvoir qui a exclu deux candidats importants (Khalifa Sall et Karim Wade). Mais qui a sans doute, par la même occasion, sous-estimé Ousmane Sonko.
Ce dernier, malgré des moyens limités, mais grâce à l’appareil partisan bien rôdé du Pastef, parvient à se hisser à la troisième place avec 15,67 %, derrière Macky Sall et Idrissa Seck. A la tête de très grandes coalitions disposant de ressources financières et logistiques nettement supérieures au Pastef, tous deux ont respectivement obtenu 58,26 % et 20,51 %.
Le résultat du Pastef confirme la montée en puissance de ce parti. Il devient de fait le principal parti d’opposition au président Macky Sall, après le ralliement d’Idrissa Seck au camp présidentiel en échange d’une nomination comme président du Conseil économique, social et environnemental.
Porte-parole des frustrations populaires
Le second mandat de Macky Sall (2019-2024) est marqué par une très forte ruée de « transhumants » vers sa coalition présidentielle tandis que Sonko et le Pastef restent fidèles à leur position et redynamisent le mode de financement participatif, via des levées de fonds, avec la contribution de chaque militant à la hauteur de ses moyens.
A titre illustratif, en janvier 2024 à Paris les militants et sympathisants du parti ont mobilisé 12 5000 000 de francs CFA Le Pastef, par ailleurs, s’érige comme porte-parole des frustrations populaires et installe de plus en plus de sections, y compris en milieu rural, à travers le pays.
Parti à la conquête des suffrages au sein de la coalition « Yewwi Askan Wi », il est récompensée de ses efforts lors des élections législatives de 2022 en obtenant 56 sièges.
Primauté au projet plutôt qu’aux hommes
Le triomphe du parti lors des élections législatives tenues le 17 novembre 2024 s’inscrit dans cette dynamique quasi hégémonique. Parti seul, sans aucune coalition, Pastef n’a perdu que 6 départements au niveau national sur un total de 45, face à de très grandes coalitions politiques à l’instar de « Takku Wallu Sénégal » (Unis pour sauver le Sénégal) dont la tête de liste était l’ancien président Macky Sall, « Saam Sa Kaddu »(Respecter la parole donnée) ou encore« Jaam ak njarign » (Paix et utilité) dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.
Cette ascension politique doit beaucoup à la figure charismatique de Sonko : sa constance, son endurance dans l’épreuve, la fidélité à ses principes. D’autres ajouteront son penchant populiste. Mais elle le doit aussi à une forme de renouvellement du travail partisan caractérisée par une endurance structurelle au-delà du leadership de Sonko. Malgré la très forte incarnation du parti par son leader incontesté Sonko, le Pastef a toujours accordé une primauté au projet plutôt qu’aux hommes.
Alors que d’autres partis ont dépéri ou végété suite à l’emprisonnement ou l’exil de leur leader, le Pastef s’est montré particulièrement résilient suite à l’emprisonnement de Sonko ( juillet ( 2023-mars 2024), de Bassirou Diomaye Faye et plusieurs centaines de ses militants et élus. Grâce à ce travail, le choix de Faye comme candidat, pourtant incarcéré et peu connu dans l’opinion, n’a quasiment pas fait débat au sein de l’appareil pastéfien à la suite de l’impossibilité de Sonko de participer à l’élection présidentielle de mars 2024.
La stratégie, inédite, du parti de présenter trois candidats à l’élection présidentielle pour parer à tous les cas d’invalidation, semble avoir pris de court le pouvoir. S’en est suivie une campagne de communication mûrement réfléchie, axée sur la formule d’une grande ingéniosité : « Diomaye mooy Sonko, Sonko mooy Diomaye » (Diomaye c’est Sonko. Sonko, c’est Diomaye, en wolof). Mis à part quelques débats dans l’espace public sur le choix du candidat et sa capacité à fidéliser l’électorat pastéfien, il n’y a pas eu de controverses aiguës portant sur l’investiture de l’ex-secrétaire général du parti, désormais élu président de la République.
La suite est connue : Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Que de péripéties serait-on tenté de dire avant l’apothéose tant attendue.
Ce Samedi 8 Novembre doit être pour Ousmane Sonko, son parti, bref pour nous autres Sénégalais, le départ pour le renouveau et la conscience collective nationale et africaine…
Dans les prochaines heures, « The Goat », comme on le surnomme, va organiser un meeting grandiose, appelé ”Tera meeting” sur le vaste parking du stade Léopold Sedar Senghor à Dakar qui servira de tribune.
Dores et déjà, les « Patriotes » de tout le pays ont commencé à se mobiliser pour répondre massivement présents à l’appel de leur leader charismatique.
Des informations fiables, autrement dit vérifiées prouvent que plusieurs centaines d’entre ceux-là qui ont souscrit aux idéaux du « pape du PASTEF », ont quitté la diaspora pour assister à cet événement qui s’annonce mémorable.
Déjà, les appartements et studios meublés des alentours du mythique « stade Amitié » ont fait le plein, tous réservés par les militants et sympathisants venus de France, d’Italie, d’Espagne et même des Amériques pour ne citer que ces pays d’autant que la liste est loin d’être exhaustive.
Par cet événement qu’il veut grandiose, Ousmane Sonko entend démontrer à la face du monde qu’il reste le maître du jeu dans l’espace politique sénégalais. En prouvant, de prime abord,qu’il tient encore solidement son appareil politique, Sonko veut aussi lancer un signal fort aux bailleurs de fonds et autres partenaires financiers du Sénégal.
Par la même occasion, il compte identifier les ministres, DG et autres alliés qui sont restés fidèles à la réalisation du ”Projet”. C’est une condition nécessaire pour la marche à suivre dans les prochains mois. Face à une opposition qui table sur un hypothétique différend entre lui et le président de la République Bassirou Diomaye Faye, Sonko voudra prouver que leur relation est plus solide que jamais.
Certains critiquent l’organisation de ce meeting monstre en prétendant que l’argent qui sera dépensé pour le transport et l’hébergement des militants venus de partout à travers le pays aurait pu servir à soulager les populations qui souffrent en silence du fait du renchérissement des prix des denrées de première nécessité.
Mais en réponse, un cadre de « Pastef », sous le sceau de l’anonymat, rappelle que tous les responsables de leur parti, élus ou nommés participent activement au financement de « Pastef » en cotisant chacun 100.000 francs par mois. Ce qui n’est pas peu. Sans compter les contributions volontaires des militants qui en ont les moyens.
Selon nos sources, des milliers de « pastefiens » ont déjà envahi la capitale par leurs propres moyens. Comme écrit plus haut, tous les appartements meublés des alentours du stade sont déjà occupés par des militants locaux et d’autres en provenance de la diaspora.
Il faudra donc s’attendre à une marée humaine, une déferlante qui en bouchera un coin à nombre de sceptiques.
Outre le discours de mobilisation destiné à ses militants et sympathisants, Sonko promet d’évoquer la situation du pays avant l’arrivée au pouvoir de Diomaye, quels sont les réalisations terminées, ce qui reste à faire et comment y parvenir sans dévier du chemin du ”jub, jubal, jubbanti”.
En un mot, comme en mille, ce sera un grand moment de vérité. Et comme le dit Sonko lui-même, il y aura un avant 8 novembre, un 8 novembre et un après 8 novembre.
Rendez-vous est pris !
Quid des éléments déclencheurs?
Flash-back : l’élection de Bassirou Diomaye Faye en mars 2024 était déjà historique et pour le moins inattendue.
Comment un homme inconnu du grand public quelques mois auparavant s’est-il retrouvé plébiscité à la tête de l’État du Sénégal, face à des candidats plus connus et jouissant d’une longévité et légitimité politiques certaines, comme Khalifa Sall, Idrissa Seck ou encore Amadou Ba? Faye a été élu avec 54,28 %.
Jamais, dans l’histoire politique du Sénégal, un opposant n’avait remporté une élection présidentielle au premier tour. Le 24 mars 2024, les Sénégalais ont exprimé un choix de rupture.
Une rupture confirmée par les résultats des élections législatives du 17 novembre 2024 qui ont donné une majorité absolue au Pastef avec 130 députés sur 165 sièges.
Au lendemain de son élection, lors de son premier discours adressé aux Sénégalais, Faye a réitéré cette volonté ferme et sans ambiguïté d’opérer des changements dans la gouvernance : « Rien ne sera comme avant ». Objectif entendu si l’on en juge par la victoire électorale éclatante de Pastef aux législatives. Cette victoire est aussi une sanction de la classe politique au pouvoir jusqu’en 2024, et désormais réduite, tous partis confondus, à la portion congrue.
« Du plus fort reste » à la magistrature suprême
La première participation du Pastef à une élection d’envergure remonte à 2017, trois ans à peine après sa création. Au terme de ce scrutin, le leader du parti, Ousmane Sonko, sous la bannière « Ndawi Askan Wi » (Mandataires du peuple) , a été élu député via « le plus fort reste (attribution des sièges restants après une répartition proportionnelle initiale aux listes ayant les plus grandes fractions décimales non utilisées) avec un total de 37 535 voix, soit environ 1,13 % des suffrages exprimés. Cette élection de justesse de Sonko à l’Assemblée nationale a largement contribué à vulgariser la vision du parti et son positionnement dans le paysage politique sénégalais.
Avec des sorties remarquées, notamment sur les questions de gouvernance et de corruption, Sonko a fabriqué sa propre aura au sein de l’hémicycle et dans l’opinion.
L’année 2019 marque la première participation du parti à une élection présidentielle et son véritable test électoral. Le Pastef parvient à franchir le “grand” barrage des parrainages avec quatre autres candidats. Ce qui lui permet de participer à une élection très sélective, composée de cinq candidats et taillée sur mesure par le pouvoir qui a exclu deux candidats importants (Khalifa Sall et Karim Wade). Mais qui a sans doute, par la même occasion, sous-estimé Ousmane Sonko.
Ce dernier, malgré des moyens limités, mais grâce à l’appareil partisan bien rôdé du Pastef, parvient à se hisser à la troisième place avec 15,67 %, derrière Macky Sall et Idrissa Seck. A la tête de très grandes coalitions disposant de ressources financières et logistiques nettement supérieures au Pastef, tous deux ont respectivement obtenu 58,26 % et 20,51 %.
Le résultat du Pastef confirme la montée en puissance de ce parti. Il devient de fait le principal parti d’opposition au président Macky Sall, après le ralliement d’Idrissa Seck au camp présidentiel en échange d’une nomination comme président du Conseil économique, social et environnemental.
Porte-parole des frustrations populaires
Le second mandat de Macky Sall (2019-2024) est marqué par une très forte ruée de « transhumants » vers sa coalition présidentielle tandis que Sonko et le Pastef restent fidèles à leur position et redynamisent le mode de financement participatif, via des levées de fonds, avec la contribution de chaque militant à la hauteur de ses moyens.
A titre illustratif, en janvier 2024 à Paris les militants et sympathisants du parti ont mobilisé 12 5000 000 de francs CFA Le Pastef, par ailleurs, s’érige comme porte-parole des frustrations populaires et installe de plus en plus de sections, y compris en milieu rural, à travers le pays.
Parti à la conquête des suffrages au sein de la coalition « Yewwi Askan Wi », il est récompensée de ses efforts lors des élections législatives de 2022 en obtenant 56 sièges.
Primauté au projet plutôt qu’aux hommes
Le triomphe du parti lors des élections législatives tenues le 17 novembre 2024 s’inscrit dans cette dynamique quasi hégémonique. Parti seul, sans aucune coalition, Pastef n’a perdu que 6 départements au niveau national sur un total de 45, face à de très grandes coalitions politiques à l’instar de « Takku Wallu Sénégal » (Unis pour sauver le Sénégal) dont la tête de liste était l’ancien président Macky Sall, « Saam Sa Kaddu »(Respecter la parole donnée) ou encore« Jaam ak njarign » (Paix et utilité) dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.
Cette ascension politique doit beaucoup à la figure charismatique de Sonko : sa constance, son endurance dans l’épreuve, la fidélité à ses principes. D’autres ajouteront son penchant populiste. Mais elle le doit aussi à une forme de renouvellement du travail partisan caractérisée par une endurance structurelle au-delà du leadership de Sonko. Malgré la très forte incarnation du parti par son leader incontesté Sonko, le Pastef a toujours accordé une primauté au projet plutôt qu’aux hommes.
Alors que d’autres partis ont dépéri ou végété suite à l’emprisonnement ou l’exil de leur leader, le Pastef s’est montré particulièrement résilient suite à l’emprisonnement de Sonko ( juillet ( 2023-mars 2024), de Bassirou Diomaye Faye et plusieurs centaines de ses militants et élus. Grâce à ce travail, le choix de Faye comme candidat, pourtant incarcéré et peu connu dans l’opinion, n’a quasiment pas fait débat au sein de l’appareil pastéfien à la suite de l’impossibilité de Sonko de participer à l’élection présidentielle de mars 2024.
La stratégie, inédite, du parti de présenter trois candidats à l’élection présidentielle pour parer à tous les cas d’invalidation, semble avoir pris de court le pouvoir. S’en est suivie une campagne de communication mûrement réfléchie, axée sur la formule d’une grande ingéniosité : « Diomaye mooy Sonko, Sonko mooy Diomaye » (Diomaye c’est Sonko. Sonko, c’est Diomaye, en wolof). Mis à part quelques débats dans l’espace public sur le choix du candidat et sa capacité à fidéliser l’électorat pastéfien, il n’y a pas eu de controverses aiguës portant sur l’investiture de l’ex-secrétaire général du parti, désormais élu président de la République.
La suite est connue : Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Que de péripéties serait-on tenté de dire avant l’apothéose tant attendue.
Ce Samedi 8 Novembre doit être pour Ousmane Sonko, son parti, bref pour nous autres Sénégalais, le départ pour le renouveau et la conscience collective nationale et africaine…
Dans les prochaines heures, « The Goat », comme on le surnomme, va organiser un meeting grandiose, appelé ”Tera meeting” sur le vaste parking du stade Léopold Sedar Senghor à Dakar qui servira de tribune.
Dores et déjà, les « Patriotes » de tout le pays ont commencé à se mobiliser pour répondre massivement présents à l’appel de leur leader charismatique.
Des informations fiables, autrement dit vérifiées prouvent que plusieurs centaines d’entre ceux-là qui ont souscrit aux idéaux du « pape du PASTEF », ont quitté la diaspora pour assister à cet événement qui s’annonce mémorable.
Déjà, les appartements et studios meublés des alentours du mythique « stade Amitié » ont fait le plein, tous réservés par les militants et sympathisants venus de France, d’Italie, d’Espagne et même des Amériques pour ne citer que ces pays d’autant que la liste est loin d’être exhaustive.
Par cet événement qu’il veut grandiose, Ousmane Sonko entend démontrer à la face du monde qu’il reste le maître du jeu dans l’espace politique sénégalais. En prouvant, de prime abord,qu’il tient encore solidement son appareil politique, Sonko veut aussi lancer un signal fort aux bailleurs de fonds et autres partenaires financiers du Sénégal.
Par la même occasion, il compte identifier les ministres, DG et autres alliés qui sont restés fidèles à la réalisation du ”Projet”. C’est une condition nécessaire pour la marche à suivre dans les prochains mois. Face à une opposition qui table sur un hypothétique différend entre lui et le président de la République Bassirou Diomaye Faye, Sonko voudra prouver que leur relation est plus solide que jamais.
Certains critiquent l’organisation de ce meeting monstre en prétendant que l’argent qui sera dépensé pour le transport et l’hébergement des militants venus de partout à travers le pays aurait pu servir à soulager les populations qui souffrent en silence du fait du renchérissement des prix des denrées de première nécessité.
Mais en réponse, un cadre de « Pastef », sous le sceau de l’anonymat, rappelle que tous les responsables de leur parti, élus ou nommés participent activement au financement de « Pastef » en cotisant chacun 100.000 francs par mois. Ce qui n’est pas peu. Sans compter les contributions volontaires des militants qui en ont les moyens.
Selon nos sources, des milliers de « pastefiens » ont déjà envahi la capitale par leurs propres moyens. Comme écrit plus haut, tous les appartements meublés des alentours du stade sont déjà occupés par des militants locaux et d’autres en provenance de la diaspora.
Il faudra donc s’attendre à une marée humaine, une déferlante qui en bouchera un coin à nombre de sceptiques.
Outre le discours de mobilisation destiné à ses militants et sympathisants, Sonko promet d’évoquer la situation du pays avant l’arrivée au pouvoir de Diomaye, quels sont les réalisations terminées, ce qui reste à faire et comment y parvenir sans dévier du chemin du ”jub, jubal, jubbanti”.
En un mot, comme en mille, ce sera un grand moment de vérité. Et comme le dit Sonko lui-même, il y aura un avant 8 novembre, un 8 novembre et un après 8 novembre.
Rendez-vous est pris !


« TERA MEETING »-Retrouvailles entre Ousmane SONKO, en…taille patron, et son… « peuple » !
