Quand l’aventure démarrait, nous étions en train de commencer notre carrière dans le plus beau métier du monde : le journalisme. Nous étions jeune reporter et étions naturellement fasciné par l’audace empreinte de lucidité de cet homme généreux, qui se proposait de couronner les meilleures initiatives secrétées par des intelligences d’ici et d’ailleurs.
Sans trop savoir pourquoi, nous avions aussitôt fait partie de ceux qui croyaient que cet homme pouvait réussir son pari ; qui, après tout, n’était pas si fou que ça. Car, de toute évidence, avant la création des "Cauris d’or ", il y avait bien quelque chose qui manquait aux citoyens sénégalais qui se distinguaient par des initiatives innovantes dans leurs domaines respectifs.
C’est ce vent de reconnaissance et de valorisation du génie entrepreneurial que venaient pour ainsi dire faire souffler les " Cauris d’or ".
En notre qualité de simple jeune reporter, nous avons fait connaissance avec " Grand Mbagnick " (comme nous aimions bien l’appeler), en un moment où, à vrai dire, rien n’était censé être évident.
Et il nous avait alors pris sous aile et, comme il l’a fait pour bon nombre de jeunes journalistes de ma génération, sachant qu’on n’était pas à l’abri d’erreurs de jeunesse dans la profession, se donnait toujours la peine de nous couvrir de sa chaleureuse bienveillance en nous montrant inlassablement la bonne direction.
Ça, c’est acte d’humanité désintéressé de sa part, invariablement renouvelé à mon égard. Et que je ne suis pas prêt d'oublier.
Avant-hier, quand je me suis retrouvé dans le compartiment des hautes personnalités invitées, pour avoir reçu de sa part un carton d’invitation spécial, autant de souvenirs ont remonté à ma mémoire, et j’étais tellement content de cet homme au " grand cœur " que j’en avais les larmes aux yeux.
J’ai revu un preux revêtu de sa foi seul, accroché à son bâton de pèlerin flageolant, et se disant à lui-même qu’il fallait aller à l’assaut des ténèbres denses, déchirer le voile caustique de la nuit et marcher dans le sens de la pointe la plus avancée du Grand Rêve.
Une édition placée sous le signe d’une innovation majeure. Conformément à " l’apogée ", signe sous lequel était placé l’évènement, la vingtième édition était d’un niveau de qualité presque irréprochable. Et pour cause.
D’abord le décor. Le patron des lieux, Mamadou Racine Sy, a placé la barre très haut en apprêtant l’enceinte du prestigieux hôtel de manière impeccable. Tout était organisé avec un inégalable sens du goût et du raffinement.
Le King Fahd Palace a rarement atteint ce niveau d’élégance en termes de disposition du mobilier, de touches décoratives et de réactivité du personnel.
Au-delà de l’indiscutable pertinence des profils qui ont été distingués par le jury présidé cette année par Ahmadou Bamba Guèye, ci-devant PCA de COS PETRO GAZ, Mbagnick a apporté une innovation d’un symbolisme bouleversant, magnifié par tous.
Il s’agit de distinctions à titre posthume réservé à d’honorables citoyens disparus, de la trempe de Doudou Ndiaye Coumba Rose, pour ne citer que lui.
Ce pas de plus dans le renchérissement du programme des " Cauris " est la preuve que l’homme Mbagnick n’est pas prêt à faire de l’Excellence (déjà astreinte en cette édition) de l’apogée un horizon limite.
Il a à cœur de crever le plafond de ses propres limites et de nous inventer quelque chose de plus impressionnant encore, dans un an.
Youssou Ndour, la star planétaire, choisi pour la énième fois pour animer cette prestigieuse soirée, a naturellement honoré son grand ami Mbagnick en livrant la meilleure version artistique de lui-même.
"L'Empéreur de la musique Africaine", pour paraphraser son frère siamois Babacar Faye dit Mbaye Dièye, a revisité son riche répertoire avec une ardeur et une générosité qui en disent long sur la profondeur de ses relations fraternelles avec cet homme, qui habite toutes les valeurs qui sont les siennes : sens du travail et de la persévérance, discrétion, générosité pudique et désintéressée, sens de la fidélité en, relations, refus obstiné d’accorder quelque importance aux détracteurs et autres mauvaises langues.
Enfin, pourquoi ne pas le mentionner ? Les collaborateurs de " Grand Mbagnick ", dont certains sont à ses côtés depuis les premiers balbutiements du "Projet", ont réservé à leur mentor une belle surprise, qui témoigne, si besoin était, de la sincérité de leur engagement, qu’ils entendent perpétuer à l’infini.
njaydakarposte@gmail.com
Sans trop savoir pourquoi, nous avions aussitôt fait partie de ceux qui croyaient que cet homme pouvait réussir son pari ; qui, après tout, n’était pas si fou que ça. Car, de toute évidence, avant la création des "Cauris d’or ", il y avait bien quelque chose qui manquait aux citoyens sénégalais qui se distinguaient par des initiatives innovantes dans leurs domaines respectifs.
C’est ce vent de reconnaissance et de valorisation du génie entrepreneurial que venaient pour ainsi dire faire souffler les " Cauris d’or ".
En notre qualité de simple jeune reporter, nous avons fait connaissance avec " Grand Mbagnick " (comme nous aimions bien l’appeler), en un moment où, à vrai dire, rien n’était censé être évident.
Et il nous avait alors pris sous aile et, comme il l’a fait pour bon nombre de jeunes journalistes de ma génération, sachant qu’on n’était pas à l’abri d’erreurs de jeunesse dans la profession, se donnait toujours la peine de nous couvrir de sa chaleureuse bienveillance en nous montrant inlassablement la bonne direction.
Ça, c’est acte d’humanité désintéressé de sa part, invariablement renouvelé à mon égard. Et que je ne suis pas prêt d'oublier.
Avant-hier, quand je me suis retrouvé dans le compartiment des hautes personnalités invitées, pour avoir reçu de sa part un carton d’invitation spécial, autant de souvenirs ont remonté à ma mémoire, et j’étais tellement content de cet homme au " grand cœur " que j’en avais les larmes aux yeux.
J’ai revu un preux revêtu de sa foi seul, accroché à son bâton de pèlerin flageolant, et se disant à lui-même qu’il fallait aller à l’assaut des ténèbres denses, déchirer le voile caustique de la nuit et marcher dans le sens de la pointe la plus avancée du Grand Rêve.
Une édition placée sous le signe d’une innovation majeure. Conformément à " l’apogée ", signe sous lequel était placé l’évènement, la vingtième édition était d’un niveau de qualité presque irréprochable. Et pour cause.
D’abord le décor. Le patron des lieux, Mamadou Racine Sy, a placé la barre très haut en apprêtant l’enceinte du prestigieux hôtel de manière impeccable. Tout était organisé avec un inégalable sens du goût et du raffinement.
Le King Fahd Palace a rarement atteint ce niveau d’élégance en termes de disposition du mobilier, de touches décoratives et de réactivité du personnel.
Au-delà de l’indiscutable pertinence des profils qui ont été distingués par le jury présidé cette année par Ahmadou Bamba Guèye, ci-devant PCA de COS PETRO GAZ, Mbagnick a apporté une innovation d’un symbolisme bouleversant, magnifié par tous.
Il s’agit de distinctions à titre posthume réservé à d’honorables citoyens disparus, de la trempe de Doudou Ndiaye Coumba Rose, pour ne citer que lui.
Ce pas de plus dans le renchérissement du programme des " Cauris " est la preuve que l’homme Mbagnick n’est pas prêt à faire de l’Excellence (déjà astreinte en cette édition) de l’apogée un horizon limite.
Il a à cœur de crever le plafond de ses propres limites et de nous inventer quelque chose de plus impressionnant encore, dans un an.
Youssou Ndour, la star planétaire, choisi pour la énième fois pour animer cette prestigieuse soirée, a naturellement honoré son grand ami Mbagnick en livrant la meilleure version artistique de lui-même.
"L'Empéreur de la musique Africaine", pour paraphraser son frère siamois Babacar Faye dit Mbaye Dièye, a revisité son riche répertoire avec une ardeur et une générosité qui en disent long sur la profondeur de ses relations fraternelles avec cet homme, qui habite toutes les valeurs qui sont les siennes : sens du travail et de la persévérance, discrétion, générosité pudique et désintéressée, sens de la fidélité en, relations, refus obstiné d’accorder quelque importance aux détracteurs et autres mauvaises langues.
Enfin, pourquoi ne pas le mentionner ? Les collaborateurs de " Grand Mbagnick ", dont certains sont à ses côtés depuis les premiers balbutiements du "Projet", ont réservé à leur mentor une belle surprise, qui témoigne, si besoin était, de la sincérité de leur engagement, qu’ils entendent perpétuer à l’infini.
njaydakarposte@gmail.com