Le quotidien Libération révèle une enquête explosive menée par la Section de recherches de Saint-Louis sur la gestion du projet Agropole Nord. Véhicules disparus, décaissements fictifs, marchés douteux : un cocktail de malversations en plein cœur d’un programme censé booster le développement agro-industriel dans le Nord du pays.
Ce qui devait être un levier de croissance pour la région de Saint-Louis vire au cauchemar judiciaire. Le projet Agropole Nord, présenté comme un moteur pour la transformation agricole, fait aujourd’hui l’objet d’une enquête judiciaire de grande envergure pour banditisme financier, comme l’indique Libération dans son édition de ce mardi.
Selon les informations obtenues par Libération, la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Saint-Louis, saisie par le parquet financier, a presque bouclé ses investigations. Et les premières conclusions sont accablantes : des véhicules achetés pour les besoins du projet ont été volés, pendant que d’autres ont été loués à des particuliers, totalement étrangers à l’initiative publique.
Mais ce n’est pas tout. Les enquêteurs ont également mis au jour des décaissements fictifs : de prétendus bénéficiaires du projet n’existent tout simplement pas ou n’ont jamais reçu les fonds annoncés. Même constat pour certains marchés publics attribués dans le cadre du projet, qui se sont révélés bidons, sans exécution réelle ni prestataire identifiable.
Cette affaire n’est pas isolée. Toujours selon Libération, deux autres enquêtes, cette fois menées respectivement par la Dic et la Sr de Dakar, ont été récemment bouclées et transmises au parquet financier. La première porte sur l’affaire Aee Power, avec des soupçons de faux après une plainte déposée par l’Agent judiciaire de l’État. La seconde concerne la gestion du Fonds d’entretien routier autonome (Fera), où l’ancien directeur général Pape Ibrahima Faye a été longuement interrogé en décembre 2024.
Si l’enquête sur l’Agropole Nord est dans sa phase finale, son impact politique et institutionnel pourrait être retentissant. Ce projet, censé incarner la rigueur et l’efficacité d’une politique de développement régional, semble avoir été transformé en vache à lait par des prédateurs tapis dans les rouages de l’administration.
Le parquet financier devrait bientôt livrer ses conclusions et, potentiellement, engager des poursuites.
dakaractu
Ce qui devait être un levier de croissance pour la région de Saint-Louis vire au cauchemar judiciaire. Le projet Agropole Nord, présenté comme un moteur pour la transformation agricole, fait aujourd’hui l’objet d’une enquête judiciaire de grande envergure pour banditisme financier, comme l’indique Libération dans son édition de ce mardi.
Selon les informations obtenues par Libération, la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Saint-Louis, saisie par le parquet financier, a presque bouclé ses investigations. Et les premières conclusions sont accablantes : des véhicules achetés pour les besoins du projet ont été volés, pendant que d’autres ont été loués à des particuliers, totalement étrangers à l’initiative publique.
Mais ce n’est pas tout. Les enquêteurs ont également mis au jour des décaissements fictifs : de prétendus bénéficiaires du projet n’existent tout simplement pas ou n’ont jamais reçu les fonds annoncés. Même constat pour certains marchés publics attribués dans le cadre du projet, qui se sont révélés bidons, sans exécution réelle ni prestataire identifiable.
Cette affaire n’est pas isolée. Toujours selon Libération, deux autres enquêtes, cette fois menées respectivement par la Dic et la Sr de Dakar, ont été récemment bouclées et transmises au parquet financier. La première porte sur l’affaire Aee Power, avec des soupçons de faux après une plainte déposée par l’Agent judiciaire de l’État. La seconde concerne la gestion du Fonds d’entretien routier autonome (Fera), où l’ancien directeur général Pape Ibrahima Faye a été longuement interrogé en décembre 2024.
Si l’enquête sur l’Agropole Nord est dans sa phase finale, son impact politique et institutionnel pourrait être retentissant. Ce projet, censé incarner la rigueur et l’efficacité d’une politique de développement régional, semble avoir été transformé en vache à lait par des prédateurs tapis dans les rouages de l’administration.
Le parquet financier devrait bientôt livrer ses conclusions et, potentiellement, engager des poursuites.
dakaractu