C’est une affaire qui fait grincer des dents à la Senelec et menace de faire tomber tout un réseau clandestin de détournement d’électricité. Selon les révélations explosives du journal Libération, Mamadou Sarr, administrateur de la société « Fotall Services Sarl », est désormais au cœur d’un vaste scandale de branchements frauduleux sur le réseau électrique national.
Tout commence à la Cité BCEAO 1, lors d’un simple « peignage » – ces contrôles de routine opérés par les agents de la Senelec pour vérifier la conformité des branchements. Mais ce jour-là, les techniciens tombent sur un raccordement illégal qui alimente directement les équipements de lavage automatique de « Fotall Services ». Ce n’était que le début d’un enchevêtrement de câbles frauduleux dissimulés dans l’ombre.
Alertée par cette découverte, la hiérarchie de la Senelec décide de frapper fort : un audit généralisé est lancé sur l’ensemble des installations de l’entreprise. Le résultat est tout simplement stupéfiant. Neuf autres sites de la société, répartis entre Ouakam, Zac Mbao, Cité Alioune Sow, Maristes, Yoff Apecsy 1, Sacré-Cœur, Point E, Fass Delorme et même Saint-Louis, présentaient tous le même modus operandi : des branchements frauduleux savamment organisés pour contourner le compteur et siphonner de l’électricité sans jamais payer un franc.
Le préjudice est lourd : 682.578.549 francs CFA volés, selon une estimation provisoire. Et la facture pourrait encore s’alourdir, à mesure que l’enquête avance.
Face à l’évidence des faits, Mamadou Sarr a reconnu sa responsabilité. Il a d’abord été arrêté puis placé sous mandat de dépôt par la brigade de gendarmerie de la Foire. Mais l’affaire prend une tournure plus grave : la semaine dernière, alors qu’il était déjà en détention, il a de nouveau été extrait de prison et présenté au parquet, cette fois par la Division des investigations criminelles (DIC), après la découverte de nouveaux branchements frauduleux.
dakaractu
Tout commence à la Cité BCEAO 1, lors d’un simple « peignage » – ces contrôles de routine opérés par les agents de la Senelec pour vérifier la conformité des branchements. Mais ce jour-là, les techniciens tombent sur un raccordement illégal qui alimente directement les équipements de lavage automatique de « Fotall Services ». Ce n’était que le début d’un enchevêtrement de câbles frauduleux dissimulés dans l’ombre.
Alertée par cette découverte, la hiérarchie de la Senelec décide de frapper fort : un audit généralisé est lancé sur l’ensemble des installations de l’entreprise. Le résultat est tout simplement stupéfiant. Neuf autres sites de la société, répartis entre Ouakam, Zac Mbao, Cité Alioune Sow, Maristes, Yoff Apecsy 1, Sacré-Cœur, Point E, Fass Delorme et même Saint-Louis, présentaient tous le même modus operandi : des branchements frauduleux savamment organisés pour contourner le compteur et siphonner de l’électricité sans jamais payer un franc.
Le préjudice est lourd : 682.578.549 francs CFA volés, selon une estimation provisoire. Et la facture pourrait encore s’alourdir, à mesure que l’enquête avance.
Face à l’évidence des faits, Mamadou Sarr a reconnu sa responsabilité. Il a d’abord été arrêté puis placé sous mandat de dépôt par la brigade de gendarmerie de la Foire. Mais l’affaire prend une tournure plus grave : la semaine dernière, alors qu’il était déjà en détention, il a de nouveau été extrait de prison et présenté au parquet, cette fois par la Division des investigations criminelles (DIC), après la découverte de nouveaux branchements frauduleux.
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