La Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINURCA) été créée en mars 1998 pour aider à maintenir et à renforcer la sécurité et la stabilité à Bangui et aux alentours, contrôler l’élimination des armes collectées dans les opérations de désarmement, faciliter la création de capacités dans la police nationale et soutenir l’organisation des élections législatives. La Mission a pris fin le 15 février 2000.
En 2014, dans sa résolution 2149 (2014), le Conseil de sécurité a autorisé le déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), dont la première des priorités consiste à protéger la population civile. Parmi les autres activités prioritaires qui lui ont été confiées figurent l’appui à la mise en œuvre de la transition, la facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire, la promotion et la protection des droits de l’homme, l’action en faveur de la justice et de l’état de droit et le désarmement, la démobilisation, la réintégration et le rapatriement.
Malheureusement, les Nations Unies ont commencé à réduire drastiquement leurs opérations de maintien de la paix, obligeant des milliers de soldats à évacuer des zones sensibles, notamment au cours des prochaines semaines. Cette décision fait suite aux récentes coupes budgétaires américaines, a expliqué un haut responsable de l’ONU.
Ce responsable, qui s’exprimait sous couvert d’anonymat, a informé de la réduction de 25 % des effectifs de maintien de la paix dans le monde alors que les États-Unis, le principal donateur de l’ONU, se réalignent vers une diplomatie mettant «l’Amérique d’abord».
De 13 000 à 14 000 militaires et policiers, sur les plus de 50 000 Casques bleus déployés dans neuf missions à travers le monde, sont renvoyés, au fur et à mesure, dans leur pays d’originedont le Sénégal du moins le contingent de policiers déployé en Centrafrique.
D’ailleurs, une missive officielle a été adressée aux plus hautes autorités des limiers du pays concernant cette cessation des activités opérationnelles en Centrafrique. Motif de l’arrêt ? Il revient à Solo Quotidien que c’est en raison de contraintes de financement. Ainsi, l’Unité de Police Constituée du Sénégal déployée dans le cadre de la MINUSCA à Bangui a cessé toutes activités depuis le 13 octobre 2025.
Il nous revient que le bureau de soutien des Nations Unies en Somalie a été également impacté.
Cette annonce intervient alors que l’ONU prévoit de réduire d’environ 15 % le budget de 5,4 milliards $ US de la force de maintien de la paix pour l’année prochaine.
Le haut responsable a averti que ces réductions affecteraient tous les domaines d’activité de l’ONU; les opérations, tout comme le personnel civil et en uniforme.
Par voie de conséquence, plusieurs personnes, dont nos limiers, déployés depuis quelques années en zone de conflit sont touchées. Pour ainsi dire que l’impact est significatif.
Le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU dirige actuellement des missions dans des pays comme le Congo, la République centrafricaine, le Soudan du Sud, le Liban, Chypre et le Kosovo. Chacun des 193 pays membres de l’ONU est légalement tenu de contribuer au maintien de la paix.
Il y a quelques mois, alors que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, faisait pression sur des pays comme les États-Unis pour qu’ils contribuent davantage, il affirmait qu’avec un budget «représentant une infime fraction des dépenses militaires mondiales – environ 0,5 % –, le maintien de la paix de l’ONU demeure l’un des outils les plus efficaces et les plus rentables pour consolider la paix et la sécurité internationales».
La décision d’engager une refonte majeure de la force de maintien de la paix fait suite à une réunion entre M. Guterres et des représentants des principaux pays donateurs, dont Mike Waltz, le nouvel ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies. M. Waltz et d’autres responsables de l’administration Trump ont affirmé que l’ONU avait un trop grand budget et des agences superflues.
Ils ont dit qu’ils ne verseraient plus de contributions tant que le Département d’État n’aurait pas évalué l’efficacité de chaque agence ou programme de l’ONU.
Dans une entrevue télévisée, M. Waltz a déclaré que les États-Unis s’attachaient à «ramener l’ONU à ses fondamentaux: promouvoir la paix, imposer la paix et prévenir la guerre».
Il a ajouté qu’il était temps de «mettre un terme à toutes ces absurdités».
Les opérations de maintien de la paix de l’ONU ont connu une croissance spectaculaire. À la fin de la Guerre froide, au début des années 1990, on comptait 11 000 Casques bleus. En 2014, ils étaient 130 000 soldats, affectés à 16 opérations de maintien de la paix de grande envergure.
Aujourd’hui, environ 52 000 hommes et femmes servent dans 11 zones de conflit en Afrique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient.
Les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient consacrer 680 millions $ US à neuf de ces opérations de maintien de la paix: une réduction significative par rapport au milliard de dollars versés à la même période l’année dernière, selon le responsable de l’ONU.
Ce financement sera accessible à toutes les missions actives, en particulier celles qui intéressent les États-Unis, comme au Liban et en République démocratique du Congo.
Les contributions des États-Unis et de la Chine représentent la moitié du budget de maintien de la paix de l’ONU. Un autre haut responsable des Nations Unies, qui a également requis l’anonymat pour évoquer des entretiens privés, a indiqué que la Chine verserait l’intégralité de sa contribution d’ici la fin de l’année.
Afica7.com
En 2014, dans sa résolution 2149 (2014), le Conseil de sécurité a autorisé le déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), dont la première des priorités consiste à protéger la population civile. Parmi les autres activités prioritaires qui lui ont été confiées figurent l’appui à la mise en œuvre de la transition, la facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire, la promotion et la protection des droits de l’homme, l’action en faveur de la justice et de l’état de droit et le désarmement, la démobilisation, la réintégration et le rapatriement.
Malheureusement, les Nations Unies ont commencé à réduire drastiquement leurs opérations de maintien de la paix, obligeant des milliers de soldats à évacuer des zones sensibles, notamment au cours des prochaines semaines. Cette décision fait suite aux récentes coupes budgétaires américaines, a expliqué un haut responsable de l’ONU.
Ce responsable, qui s’exprimait sous couvert d’anonymat, a informé de la réduction de 25 % des effectifs de maintien de la paix dans le monde alors que les États-Unis, le principal donateur de l’ONU, se réalignent vers une diplomatie mettant «l’Amérique d’abord».
De 13 000 à 14 000 militaires et policiers, sur les plus de 50 000 Casques bleus déployés dans neuf missions à travers le monde, sont renvoyés, au fur et à mesure, dans leur pays d’originedont le Sénégal du moins le contingent de policiers déployé en Centrafrique.
D’ailleurs, une missive officielle a été adressée aux plus hautes autorités des limiers du pays concernant cette cessation des activités opérationnelles en Centrafrique. Motif de l’arrêt ? Il revient à Solo Quotidien que c’est en raison de contraintes de financement. Ainsi, l’Unité de Police Constituée du Sénégal déployée dans le cadre de la MINUSCA à Bangui a cessé toutes activités depuis le 13 octobre 2025.
Il nous revient que le bureau de soutien des Nations Unies en Somalie a été également impacté.
Cette annonce intervient alors que l’ONU prévoit de réduire d’environ 15 % le budget de 5,4 milliards $ US de la force de maintien de la paix pour l’année prochaine.
Le haut responsable a averti que ces réductions affecteraient tous les domaines d’activité de l’ONU; les opérations, tout comme le personnel civil et en uniforme.
Par voie de conséquence, plusieurs personnes, dont nos limiers, déployés depuis quelques années en zone de conflit sont touchées. Pour ainsi dire que l’impact est significatif.
Le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU dirige actuellement des missions dans des pays comme le Congo, la République centrafricaine, le Soudan du Sud, le Liban, Chypre et le Kosovo. Chacun des 193 pays membres de l’ONU est légalement tenu de contribuer au maintien de la paix.
Il y a quelques mois, alors que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, faisait pression sur des pays comme les États-Unis pour qu’ils contribuent davantage, il affirmait qu’avec un budget «représentant une infime fraction des dépenses militaires mondiales – environ 0,5 % –, le maintien de la paix de l’ONU demeure l’un des outils les plus efficaces et les plus rentables pour consolider la paix et la sécurité internationales».
La décision d’engager une refonte majeure de la force de maintien de la paix fait suite à une réunion entre M. Guterres et des représentants des principaux pays donateurs, dont Mike Waltz, le nouvel ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies. M. Waltz et d’autres responsables de l’administration Trump ont affirmé que l’ONU avait un trop grand budget et des agences superflues.
Ils ont dit qu’ils ne verseraient plus de contributions tant que le Département d’État n’aurait pas évalué l’efficacité de chaque agence ou programme de l’ONU.
Dans une entrevue télévisée, M. Waltz a déclaré que les États-Unis s’attachaient à «ramener l’ONU à ses fondamentaux: promouvoir la paix, imposer la paix et prévenir la guerre».
Il a ajouté qu’il était temps de «mettre un terme à toutes ces absurdités».
Les opérations de maintien de la paix de l’ONU ont connu une croissance spectaculaire. À la fin de la Guerre froide, au début des années 1990, on comptait 11 000 Casques bleus. En 2014, ils étaient 130 000 soldats, affectés à 16 opérations de maintien de la paix de grande envergure.
Aujourd’hui, environ 52 000 hommes et femmes servent dans 11 zones de conflit en Afrique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient.
Les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient consacrer 680 millions $ US à neuf de ces opérations de maintien de la paix: une réduction significative par rapport au milliard de dollars versés à la même période l’année dernière, selon le responsable de l’ONU.
Ce financement sera accessible à toutes les missions actives, en particulier celles qui intéressent les États-Unis, comme au Liban et en République démocratique du Congo.
Les contributions des États-Unis et de la Chine représentent la moitié du budget de maintien de la paix de l’ONU. Un autre haut responsable des Nations Unies, qui a également requis l’anonymat pour évoquer des entretiens privés, a indiqué que la Chine verserait l’intégralité de sa contribution d’ici la fin de l’année.
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