• Depuis presque deux mois l'école sénégalaise est secouée par une crise ? Qu’en pensez-vous ?
Vraiment dommage, notre jeunesse ne mérite pas cette situation. Tout d’abord je salue la grandeur de notre Président de la République d’avoir eu cet esprit de dépassement en acceptant toutes les propositions du mouvement des syndicats. J’exprime toute ma gratitude au Président de la République pour les efforts consentis en faveur des enseignants avec l’augmentation sur leur traitement salarial, pour maintenir la stabilité dans le secteur de l’éducation.
• Le futur premier ministre est toujours attendu. Votre meilleur profil, un technocrate ou un politique ?
Pourquoi cette impatience ?il faut laisser le Président travailler. Les sénégalais doivent prendre leur mal en patience et faire confiance au Président de la République car c’est lui-même qui leur avait promis la réhabilitation de ce poste de Premier Ministre. Quand au profil technocrate ou politique, cela est du ressort exclusif du Président de la République.
• De plus en plus on parle de retrouvailles Macky Sall et Abdoulaye Wade, êtes-vous pour un gouvernement élargi à l'opposition ?
Bien sûr, cela démontre une fois de plus la vitalité de notre démocratie et mieux vous devez comprendre la démarche du Président qui ne travaille que pour un seul but, un Sénégal pour tous.
• Reparlons des locales, quel bilan tirez-vous du scrutin a Grand Yoff et Dakar ?
Le bilan est globalement positif sur toute l’étendue du territoire national, s’il s’agissait des élections présidentielles nous serons sortis vainqueurs dès le premier tour. Maintenant si nous devons évaluer d’une manière intrinsèque ces résultats, vous devez savoir une chose : l’effritement de nos voix à travers les multitudes de listes parallèles a favorisé dans certaines localités l’opposition au détriment de la grande majorité présidentielle qui reste et demeure majoritaire dans ce pays.
Concernant ma commune initiale Grand Yoff, un seul sentiment m’habite, un sentiment de regret. De regret pourquoi ? Pour la seule et simple raison que ce fut vraiment du gâchis, un regret vraiment lamentable, dû à ce manque de sincérité, d’unité, de générosité et de solidarité dans nos rangs.
Nous ne pouvons pas gagner grand yoff en étant toujours dans les calculs politiques, sans aucune cohésion de groupe c’est-à-dire ce manque d’esprit de camaraderies , et là c’est le moment de le dire, si cela ne dépendait que de moi, j’allais démissionner depuis longtemps mais par respect vis-à-vis de mon engagement envers le Président Macky SALL, je suis restée dans Benno, avec une farouche détermination à œuvrer pour le collectif au bénéfice d’une victoire. La réalité de l’activité politique c’est la proximité avec la population au quotidien, l’humilité et Malheureusement c’est ce qui manque dans notre commune. On ne peut pas se lever à 3 mois des élections et penser qu’on peut venir pour gagner les élections aussi facilement. En ce qui concerne les échéances futures il nous faut aller à la conquête des jeunes et des femmes tout en conservant bien ceux qui sont déjà avec nous.
Quelles analyses faire de cette défaite de BBY ?
De quelle défaite parlez-vous ? Les résultats de ces élections ne laissent pas place au doute que nous sommes majoritaires dans ce pays à moins que vous parliez d’un autre Sénégal.
Comment appréhendez-vous les législatives prévues en juillet ?
J’ai appris à être patiente dans ma vie, si c’est pour figurer sur une liste, laissez-moi vous dire que cela ne dépend pas de moi c’est du ressort exclusif de mon parti politique.