
Le 12 août 2025, lors d’une réunion du Conseil des ministres, le gouvernement gabonais a déclaré qu’il serait interdit aux étrangers de mener une série d’activités économiques dites « de proximité ». Cette initiative a pour objectif de consolider l’indépendance économique et de favoriser l’esprit d’entreprise national, particulièrement parmi les jeunes et les femmes.
Cette décision est prise alors que les critiques sur le rôle des étrangers dans l’économie gabonaise se multiplient. Elle rappelle une action semblable initiée par la Tanzanie en juillet dernier.
Désormais, huit activités sont exclusivement réservées aux citoyens gabonais : les transferts d’argent non autorisés, la réparation de téléphones et petits appareils électroniques, la coiffure et soins esthétiques de rue, le travail de l’orpaillage artisanal non autorisé, le rôle d’intermédiaire informel dans l’achat de récoltes, la gestion de petits ateliers non enregistrés, l’exploitation non déclarée des machines à jeux ainsi que certaines nouvelles formes de commerce numérique.
L’implémentation se fera de manière graduelle, accompagnée d’une phase de transition et du soutien des collectivités locales. Le gouvernement envisage : des processus allégés pour officialiser les activités, un appui technique et fiscal, une simplification de l’accès au financement pour les entrepreneurs du Gabon.
Cette mesure suscite des réactions partagées : d’autres saluent la volonté de protéger les micro-entrepreneurs locaux et de limiter la concurrence jugée déloyale et certains accusent le gouvernement de xénophobie et craignent d’occulter des difficultés économiques plus profondes.
Walf
Cette décision est prise alors que les critiques sur le rôle des étrangers dans l’économie gabonaise se multiplient. Elle rappelle une action semblable initiée par la Tanzanie en juillet dernier.
Désormais, huit activités sont exclusivement réservées aux citoyens gabonais : les transferts d’argent non autorisés, la réparation de téléphones et petits appareils électroniques, la coiffure et soins esthétiques de rue, le travail de l’orpaillage artisanal non autorisé, le rôle d’intermédiaire informel dans l’achat de récoltes, la gestion de petits ateliers non enregistrés, l’exploitation non déclarée des machines à jeux ainsi que certaines nouvelles formes de commerce numérique.
L’implémentation se fera de manière graduelle, accompagnée d’une phase de transition et du soutien des collectivités locales. Le gouvernement envisage : des processus allégés pour officialiser les activités, un appui technique et fiscal, une simplification de l’accès au financement pour les entrepreneurs du Gabon.
Cette mesure suscite des réactions partagées : d’autres saluent la volonté de protéger les micro-entrepreneurs locaux et de limiter la concurrence jugée déloyale et certains accusent le gouvernement de xénophobie et craignent d’occulter des difficultés économiques plus profondes.
Walf