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Guerre en Ukraine- 2,8 millions de réfugiés, les bombardements continuent sur Kyiv

Rédigé par Dakarposte le Lundi 14 Mars 2022 à 15:51

Alors que de nouvelles négociations russo-ukrainiennes ont lieu ce lundi, les raids de l'aviation et de l'artillerie russe continuent sur plusieurs grandes villes d'Ukraines, dont Marioupol et Kyiv. Infrastructures militaires, industrielles mais aussi zones civiles sont bombardées.


Plusieurs propriétés d'oligarques russes ont été "saisies" par des activistes qui veulent en ouvrir les portes aux réfugiés ukrainiens. 

A Londres, des manifestants occupaient ce lundi une propriété soupçonnée d'être celle de l'oligarque russe Oleg Deripaska, qui fait l'objet de sanctions internationales. Ils disent vouloir utiliser la propriété, située au 5 Belgrave Square, pour héberger des réfugiés d'Ukraine. 
A Biarritz, des activistes, dont le Gilet jaune Pierre Haffner, ont fait irruption dans la ville de l'ancien gendre de Vladimir Poutine pour y filmer une vidéo où l'on voit le drapeau ukrainien brandi sur la terrasse et dans toutes les pièces de la maison. Ils ont déclaré vouloir y accueillir des réfugiés ukrainiens mais à leur sortie de la villa ont été interpellés par la police.


Conséquences économiques de la guerre : récession profonde en Ukraine et risque de famines dans le monde
Le FMI affirme que l'économie de l'Ukraine pourrait se contracter de jusqu'à 35% si la guerre s'enlise. Le Fonds Monétaire International estime aussi que la guerre en Ukraine met en danger la sécurité alimentaire mondiale. En moins de trois semaines de conflit, les prix de l'énergie, des matières premières et agricoles ont flambé. Pour une denrée comme le blé, les effets pourraient être dramatiques, et ce dans plusieurs pays comme l'Egypte, l'Afghanistan, l'Éthiopie, la Syrie ou le Yémen qui dépendent fortement des blés ukrainien et russe. En effet plus la guerre dure, plus les exportations vont être compromises, avec un impact pour les réserves actuelles et futures.

Plus de 2,8 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe lancée le 24 février, selon le dernier décompte publié lundi par l'ONU, qui a recensé aussi environ 2 million de déplacés à l'intérieur du pays.

Aux dernières nouvelles, le président Zelensky s'adressera au Congrès américain ce mercredi à 13H00 GMT (Annonce de Nancy Pelosi)

Négociations "difficiles" avec Moscou
La session de pourparlers entre l'Ukraine et la Russie, qui a débuté lundi, donne lieu à des "négociations difficiles", a déclaré Volodymyr Zelensky, ajoutant qu'un point serait fait "dans la soirée". "Nous devons tenir bon et nous battre pour gagner, pour parvenir à une paix que les Ukrainiens méritent, une paix honnête avec des garanties de sécurité pour notre Etat, pour notre peuple. Et pour les mettre par écrit lors de négociations, de difficiles négociations", a déclaré le président ukrainien dans une adresse vidéo. "Une visioconférence entre les délégations (ukrainienne et russe) a déjà débuté aujourd'hui. Elle se poursuit. Tout le monde attend des nouvelles. Nous ferons un retour dans la soirée", a-t-il ajouté.

Avant Zelensky, l'un de ses négociateurs, Mykhaïlo Podoliak, qui participe aux négociations, avait indiqué que "la communication (avec Moscou) reste établie même si c'est compliqué. La raison de nos désaccords vient du fait que nous avons des systèmes politiques très différents", avait-il souligné, qualifiant celui de la Russie d'"oppression ultime de sa propre société".

Il s'agit de la quatrième séance de pourparlers entre M. Podoliak et son homologue russe, Vladimir Medinski, conseiller du Kremlin. Les trois précédentes sessions s'étaient tenues aux frontières ukraino-bélarusse et polono-bélarusse. Ce nouveau round intervient aussi après une première rencontre infructueuse entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne jeudi dernier en Turquie.

L'Ukraine avait affirmé plus tôt lundi qu'elle exigerait une nouvelle fois une trêve immédiate dans les combats et le retrait des forces russes, près de trois semaines après le début de l'invasion lancée par Vladimir Poutine.

L'armée russe n'exclut pas de prendre "le contrôle total" des grandes villes ukrainiennes
L'armée russe n'exclut pas de lancer des assauts pour prendre le contrôle total des grandes villes ukrainiennes, a prévenu lundi le Kremlin, de nombreux centres urbains du pays étant encerclés par les forces russes.

"Le ministère de la Défense, pour assurer la sécurité maximale des populations civiles, n'exclut pas la possibilité de prendre le contrôle total des grandes villes qui sont déjà encerclées", a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, assurant que le président Vladimir Poutine n'avait jusqu'ici pas ordonné de mener d'assaut.



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