Une opération de démolition a été observée ce dimanche à la Cité Batrain de Ouakam, où des bulldozers ont rasé les murs d’une belle résidence appartenant au patron du groupe de presse Avenir Communication. Les images sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Les commentaires et les supputations vont bon train. Mais, ce n’est guère une surprise pour le journaliste devenu homme d’affaires. Il avait reconnu qu’il n’était pas le propriétaire de la parcelle sur laquelle il avait pourtant érigé sur luxueuse villa. Contrairement aux accusations largement relayées, cette affaire n’a strictement rien à voir avec l’État. Il s’agit d’un litige privé opposant deux parties devant la justice. La destruction de la maison résulte d’une décision judiciaire régulière, obtenue par la partie plaignante après avoir poursuivi Madiambal Diagne pour occupation illégale de son terrain. Un point essentiel mérite d’être rappelé : Madiambal Diagne lui-même ne conteste pas avoir occupé le terrain appartenant à autrui. Il avait même proposé un règlement à l’amiable. Cette transaction portait sur le paiement d’un montant de 90 millions de F CFA, assorti de la cession d’une autre parcelle, en contrepartie du maintien de l’immeuble.
Proche de l’ancien Président Macky Sall et de l’ex-Premier ministre Amadou Ba
Cette offre a été rejetée par la partie civile qui voulait juste reprendre son bien. Après avoir obtenu gain de cause devant les tribunaux, la partie civile a fait le choix, en toute légalité, de procéder à la démolition des constructions édifiées sur son terrain, conformément à la décision de justice rendue. L’État n’est ni demandeur, ni exécutant, ni partie prenante dans ce dossier. Malheureusement, certains cherchent délibérément à déformer les faits et à instrumentaliser cette affaire privée pour la faire passer pour un acte politique ou une persécution orchestrée par les autorités. Cette stratégie de victimisation vise clairement à déplacer le débat, à émouvoir l’opinion publique et à jeter le discrédit sur l’État, alors que les faits sont limpides. Il faut reconnaître qu’il n’y a ni règlement de comptes politique, ni abus de pouvoir, ni intervention de l’État. La vérité est telle qu’elle. Il faut que chacun accepte les faits, les choses dans leur état brut, sans les déformer par nos perceptions subjectives ou nos désirs. Lors d’une émission à Sen TV, Madiambal disait vouloir « embêter le propriétaire » comme ce dernier avait refusé de céder le terrain contre 90 millions FCFA et une parcelle sur un autre site. Il faut rappeler que depuis le 26 septembre 2025, Madiambal Diagne, patron du groupe Avenir Communication et éditeur du quotidien Le Quotidien, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le président du collège des juges d’instruction du Pôle judiciaire financier. Il a été inculpé pour des faits d’escroquerie portant sur des deniers publics pour un montant de 12 milliards FCFA dans l’affaire Ellipse Projects. Son épouse Mame Binta Diaby, ses deux fils Mohamed et Serigne Saliou Diagne ainsi que son marabout Mame Mor Mbaye ont été arrêtés et envoyés en prison.
Au cœur d’une bataille diplomatique entre la France et le Sénégal
Exilé en France, le journaliste a fait trembler le pouvoir avec ses deux sorties médiatiques sur la RFM et 7TV. Madiambal qui était au cœur du régime de Macky Sall a promis de faire d’autres révélations explosives qui pourraient ébranler le Premier ministre, Ousmane Sonko. Alors qu’il était convoqué à la Division des investigations criminelles (DIC) et frappé d’une interdiction de sortie du territoire, Madiambal Diagne a réussi à quitter le Sénégal avec la complicité de quelques hauts gradés, dans la nuit du 23 au 24 septembre 2025. Il a pris un vol à Banjul pour Casablanca avant de rallier Paris. Furieux, le Premier ministre a ordonné le limogeage du Commissaire spécial de l’aéroport international Blaise Diagne et du chef de la DIC. Par la suite, la machine judiciaire s’est emballée. Les biens de Madiambal Diagne ont été saisis. Interpol et les autorités françaises ont été saisis pour une extradition immédiate du patron du groupe de presse Avenir Communication. Depuis lors, les autorités sénégalaises réclament l’extradition de Madiambal Diagne pour poursuivre la coopération judiciaire entre les deux pays. La justice française refuse de se plier à la volonté de Dakar. Les avocats du patron de presse sénégalais parlent d’un « véritable chantage diplomatique ». Le tribunal de Versailles a reporté à février 2026 sa décision sur la demande d’extradition de Madimabal ordonnant un « supplément d’information », notamment sur « la procédure et le régime juridique applicable au Sénégal ». En conséquence, la ministre de la Justice du Sénégal Yassine Fall a décidé de suspendre toute extradition vers la France jusqu’à ce que la France réponde favorablement aux demandes d’extradition sénégalaises. « La réciprocité va s’appliquer », a déclaré la ministre de la Justice devant les parlementaires sénégalais.
Blaise Diagne
Proche de l’ancien Président Macky Sall et de l’ex-Premier ministre Amadou Ba
Cette offre a été rejetée par la partie civile qui voulait juste reprendre son bien. Après avoir obtenu gain de cause devant les tribunaux, la partie civile a fait le choix, en toute légalité, de procéder à la démolition des constructions édifiées sur son terrain, conformément à la décision de justice rendue. L’État n’est ni demandeur, ni exécutant, ni partie prenante dans ce dossier. Malheureusement, certains cherchent délibérément à déformer les faits et à instrumentaliser cette affaire privée pour la faire passer pour un acte politique ou une persécution orchestrée par les autorités. Cette stratégie de victimisation vise clairement à déplacer le débat, à émouvoir l’opinion publique et à jeter le discrédit sur l’État, alors que les faits sont limpides. Il faut reconnaître qu’il n’y a ni règlement de comptes politique, ni abus de pouvoir, ni intervention de l’État. La vérité est telle qu’elle. Il faut que chacun accepte les faits, les choses dans leur état brut, sans les déformer par nos perceptions subjectives ou nos désirs. Lors d’une émission à Sen TV, Madiambal disait vouloir « embêter le propriétaire » comme ce dernier avait refusé de céder le terrain contre 90 millions FCFA et une parcelle sur un autre site. Il faut rappeler que depuis le 26 septembre 2025, Madiambal Diagne, patron du groupe Avenir Communication et éditeur du quotidien Le Quotidien, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le président du collège des juges d’instruction du Pôle judiciaire financier. Il a été inculpé pour des faits d’escroquerie portant sur des deniers publics pour un montant de 12 milliards FCFA dans l’affaire Ellipse Projects. Son épouse Mame Binta Diaby, ses deux fils Mohamed et Serigne Saliou Diagne ainsi que son marabout Mame Mor Mbaye ont été arrêtés et envoyés en prison.
Au cœur d’une bataille diplomatique entre la France et le Sénégal
Exilé en France, le journaliste a fait trembler le pouvoir avec ses deux sorties médiatiques sur la RFM et 7TV. Madiambal qui était au cœur du régime de Macky Sall a promis de faire d’autres révélations explosives qui pourraient ébranler le Premier ministre, Ousmane Sonko. Alors qu’il était convoqué à la Division des investigations criminelles (DIC) et frappé d’une interdiction de sortie du territoire, Madiambal Diagne a réussi à quitter le Sénégal avec la complicité de quelques hauts gradés, dans la nuit du 23 au 24 septembre 2025. Il a pris un vol à Banjul pour Casablanca avant de rallier Paris. Furieux, le Premier ministre a ordonné le limogeage du Commissaire spécial de l’aéroport international Blaise Diagne et du chef de la DIC. Par la suite, la machine judiciaire s’est emballée. Les biens de Madiambal Diagne ont été saisis. Interpol et les autorités françaises ont été saisis pour une extradition immédiate du patron du groupe de presse Avenir Communication. Depuis lors, les autorités sénégalaises réclament l’extradition de Madiambal Diagne pour poursuivre la coopération judiciaire entre les deux pays. La justice française refuse de se plier à la volonté de Dakar. Les avocats du patron de presse sénégalais parlent d’un « véritable chantage diplomatique ». Le tribunal de Versailles a reporté à février 2026 sa décision sur la demande d’extradition de Madimabal ordonnant un « supplément d’information », notamment sur « la procédure et le régime juridique applicable au Sénégal ». En conséquence, la ministre de la Justice du Sénégal Yassine Fall a décidé de suspendre toute extradition vers la France jusqu’à ce que la France réponde favorablement aux demandes d’extradition sénégalaises. « La réciprocité va s’appliquer », a déclaré la ministre de la Justice devant les parlementaires sénégalais.
Blaise Diagne


HALTE A LA MANIPULATION-TOUTE LA VÉRITÉ SUR LA DESTRUCTION DE LA MAISON DE MADIAMBAL DIAGNE À OUAKAM

