En effet, le fameux pontife, qui a eu à gérer le budget de l’État, également édile de la commune de Boké Dialloubé, a, de nouveau, passé une bonne partie de la journée d’hier dans les redoutés locaux de la Division des Investigations Criminelles sis en plein cœur de Dakar, sur la rue Carde.
Comme la dernière fois, entré en tapinois à la DIC, dans un véhicule de prestige aux vitres teintées, aux fins certainement de passer inaperçu, celui qui a été le surintendant des finances sous l’ère de l’exilé de Marrakech a été soumis au feu roulant d’un interrogatoire et ce, pendant plusieurs tours d’horloge dans le cadre de l’enquête sur la gestion des finances publiques.
De nos recoupements rondement menés, il s’avère que les perspicaces limiers de la DIC, précisément les enquêteurs de la Brigade des Affaires Financières, s’intéressent sur des transactions suspectes, notamment des mouvements au niveau certains établissements bancaires entre autres marchés passés sous sa responsabilité.
Et, c’est en début de soirée que celle préposée à l’audition, une certaine F.., OPJ (Officier de Police Judiciaire), après bien évidemment avoir rendu compte à la hiérarchie, notamment « Chef DIC » (appellation de leur commissaire), a délivré l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Qui, nous revient-il « est tenu de rester à la disposition de la justice ».
Le fils d’Abdoulaye Daouda Diallo s’éclipse et s’installeau…Nigéria avec sa femme
Mais, aussi bizarre que cela puisse paraitre, nous apprenons, dans la foulée, de ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Abdoulaye Daouda Diallo), que l’un des fils de cet ex argentier de l’establishment a, discrètement, pris ses cliques et ses claques, pour ne pas dire filer à l’anglaise au même titre que sa femme (belle- fille d’Abdoulaye Daouda Diallo).
« Diallo Junior » (appelons-ainsi le rejeton d’ABD) a été d’ailleurs signalé au Nigéria (Nous reviendrons du reste sur son cas).
S’agissant de la procédure enclenchée, il nous revient, cependant, que d’autres « pontes du Macky » sont visés par le même référé de la Cour des comptes, qui vaut la convocation à « ADD » et ayant conduit à l’ouverture de procédure judiciaire confiée à la DIC.
C’est dans ce cadre que la Division des investigations criminelles (Dic), chargée des auditions, a commencé par entendre d’éminents cadres du Trésor.
Parmi les premiers concernés figuraient deux figures majeures de l’institution : Adama Racine Sow, Trésorier général de mai 2015 à mai 2020, et Waly Ndour, qui a occupé ce poste de 2008 à 2012 avant d’être nommé, sous Macky, à la tête de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif).
Leurs auditions ont-elles fourni aux enquêteurs des éléments clés pour comprendre les mécanismes d’un système parallèle dans lequel des fonds publics auraient été détournés, en dehors des circuits budgétaires officiels ? Mystère et boule de gomme.
L’enquête, à l’actif de la DIC, porte notamment sur deux dossiers sensibles. Le premier concerne l’ouverture de plusieurs Dépôts à terme (Dat) – des comptes assimilables à des placements bloqués pour une durée déterminée (3, 5 ou 12 mois), normalement non retirables avant échéance.
Dans ce dossier impliquant l’ancien ministre Amadou Ba, c’est une somme vertigineuse de 141 milliards 87 millions de FCFA qui est en cause.
Selon la Cour des comptes, la quasi-totalité de ces dépôts auraient été « cassés », c’est-à-dire retirés avant terme, sans que les montants n’aient été reversés au Trésor public.
Outre Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo, successivement ministres des Finances et du Budget, les noms de Birima Mangara (alors ministre délégué chargé du Budget) et de Cheikh Tidiane Diop (ex-Directeur général du Trésor et Secrétaire général du ministère des Finances à l’époque) sont également cités.
« Tous, entre autres, sont dans le collimateur de la justice » avons-nous appris.
Il y’a un second dossier qui porte sur le scandale présumé des certificats nominatifs d’obligation (Cno), évalués à 546,7 milliards de FCFA.
Quid de la BAF ?
La Brigade des Affaires Financières (BAF), démembrement de la DIC, est une unité spécialisée de la police judiciaire chargée d’enquêter sur les infractions financières, comme l’abus de biens sociaux, le blanchiment d’argent, le détournement de fonds, la fraude fiscale, entre autres escroquerie à grande échelle.
Affaire à suivre…
Comme la dernière fois, entré en tapinois à la DIC, dans un véhicule de prestige aux vitres teintées, aux fins certainement de passer inaperçu, celui qui a été le surintendant des finances sous l’ère de l’exilé de Marrakech a été soumis au feu roulant d’un interrogatoire et ce, pendant plusieurs tours d’horloge dans le cadre de l’enquête sur la gestion des finances publiques.
De nos recoupements rondement menés, il s’avère que les perspicaces limiers de la DIC, précisément les enquêteurs de la Brigade des Affaires Financières, s’intéressent sur des transactions suspectes, notamment des mouvements au niveau certains établissements bancaires entre autres marchés passés sous sa responsabilité.
Et, c’est en début de soirée que celle préposée à l’audition, une certaine F.., OPJ (Officier de Police Judiciaire), après bien évidemment avoir rendu compte à la hiérarchie, notamment « Chef DIC » (appellation de leur commissaire), a délivré l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Qui, nous revient-il « est tenu de rester à la disposition de la justice ».
Le fils d’Abdoulaye Daouda Diallo s’éclipse et s’installeau…Nigéria avec sa femme
Mais, aussi bizarre que cela puisse paraitre, nous apprenons, dans la foulée, de ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Abdoulaye Daouda Diallo), que l’un des fils de cet ex argentier de l’establishment a, discrètement, pris ses cliques et ses claques, pour ne pas dire filer à l’anglaise au même titre que sa femme (belle- fille d’Abdoulaye Daouda Diallo).
« Diallo Junior » (appelons-ainsi le rejeton d’ABD) a été d’ailleurs signalé au Nigéria (Nous reviendrons du reste sur son cas).
S’agissant de la procédure enclenchée, il nous revient, cependant, que d’autres « pontes du Macky » sont visés par le même référé de la Cour des comptes, qui vaut la convocation à « ADD » et ayant conduit à l’ouverture de procédure judiciaire confiée à la DIC.
C’est dans ce cadre que la Division des investigations criminelles (Dic), chargée des auditions, a commencé par entendre d’éminents cadres du Trésor.
Parmi les premiers concernés figuraient deux figures majeures de l’institution : Adama Racine Sow, Trésorier général de mai 2015 à mai 2020, et Waly Ndour, qui a occupé ce poste de 2008 à 2012 avant d’être nommé, sous Macky, à la tête de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif).
Leurs auditions ont-elles fourni aux enquêteurs des éléments clés pour comprendre les mécanismes d’un système parallèle dans lequel des fonds publics auraient été détournés, en dehors des circuits budgétaires officiels ? Mystère et boule de gomme.
L’enquête, à l’actif de la DIC, porte notamment sur deux dossiers sensibles. Le premier concerne l’ouverture de plusieurs Dépôts à terme (Dat) – des comptes assimilables à des placements bloqués pour une durée déterminée (3, 5 ou 12 mois), normalement non retirables avant échéance.
Dans ce dossier impliquant l’ancien ministre Amadou Ba, c’est une somme vertigineuse de 141 milliards 87 millions de FCFA qui est en cause.
Selon la Cour des comptes, la quasi-totalité de ces dépôts auraient été « cassés », c’est-à-dire retirés avant terme, sans que les montants n’aient été reversés au Trésor public.
Outre Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo, successivement ministres des Finances et du Budget, les noms de Birima Mangara (alors ministre délégué chargé du Budget) et de Cheikh Tidiane Diop (ex-Directeur général du Trésor et Secrétaire général du ministère des Finances à l’époque) sont également cités.
« Tous, entre autres, sont dans le collimateur de la justice » avons-nous appris.
Il y’a un second dossier qui porte sur le scandale présumé des certificats nominatifs d’obligation (Cno), évalués à 546,7 milliards de FCFA.
Quid de la BAF ?
La Brigade des Affaires Financières (BAF), démembrement de la DIC, est une unité spécialisée de la police judiciaire chargée d’enquêter sur les infractions financières, comme l’abus de biens sociaux, le blanchiment d’argent, le détournement de fonds, la fraude fiscale, entre autres escroquerie à grande échelle.
Affaire à suivre…


L’ancien ministre des finances, Abdoulaye Daouda Diallo, encore entendu par la DIC

