Pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a effectué, hier, une visite des chantiers de la voie de contournement sud de Mbour et de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack. Yankhoba Diémé a constaté un avancement correct des travaux sur les deux chantiers et assure que leur réalisation complète sera d’une utilité majeure, aussi bien pour le tourisme, l’économie que pour l’équité territoriale. Les deux chantiers ont été conçus par l’État du Sénégal pour décongestionner les villes, connecter les centres urbains et promouvoir le développement local, mais aussi l’émergence de nouvelles cités. L’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, long de 100 km, est financée à hauteur de 432 milliards de FCfa par l’État du Sénégal et la Banque Export-Import de Chine. Entamée le 22 avril 2022, l’exécution de cette voie est à 91 % pour un délai consommé de 81 %. Sur le terrain, les travaux vont bon train.
La section Mbour–Thiadiaye est presque achevée, y compris les autoponts qui la jalonnent ainsi que la gare de péage de Thiadiaye qui est en phase avancée de réalisation. Les chantiers se poursuivent vers Kaolack et sont à un état d’avancement jugé satisfaisant par le ministre. « Nous sommes très satisfaits », a déclaré M. Diémé. Maître d’ouvrage du projet, l’Ageroute a accordé une attention particulière à la robustesse de cette œuvre, appelée, à terme, à supporter un trafic intense avec des gros porteurs. L’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack est conçue comme un système de renforcement du corridor Dakar-Bamako et intègre la construction de 14 passages supérieurs, 7 passages inférieurs dont un viaduc d’une longueur totale de 168 m, et 58 passages agricoles. L’autoroute comprend également trois échangeurs de type trompette situés dans les zones stratégiques de Thiadiaye, Fatick et Kaolack.
À ce propos, le ministre Yankhoba Diémé a demandé qu’un échangeur soit implanté à hauteur de Sandiara pour accompagner le programme d’érection de la zone en agropôle. La construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack a généré 2.100 emplois directs. Des mesures d’accompagnement des personnes impactées par le projet (2.200) sont également prises, en plus de la réalisation d’infrastructures sociales (salles de classe, postes de santé, pistes rurales…) sur l’ensemble des trois régions traversées par l’autoroute. L’infrastructure devrait être livrée dans sa totalité en avril 2026. Selon les équipes sur le terrain, les délais sont tenables, compte tenu du niveau d’avancement des travaux, estimé à 91 %.
Voie de contournement sud de Mbour
Longue de 14 kilomètres, la voie de contournement sud de Mbour est connectée à l’autoroute à péage Thiès-Touba à travers la sortie de Keur Balla. Les villes de Thiès, Touba et l’ensemble des départements traversés par ladite autoroute seront mieux connectés à la Petite Côte grâce à la voie de contournement sud de Mbour, qui débouche sur Nianing. Sur le terrain, la voie est déblayée et le terrassement avec de la latérite est en cours. Ce projet d’envergure, conçu pour être économe, constitue une alternative au transit par la route nationale, avec un temps de trajet réduit. Il assure par ailleurs une connexion économique directe entre les grands centres urbains du centre et de la Petite Côte (Touba, Thiès et Mbour), avec notamment la réalisation de la bretelle de connexion de la ville de Diourbel à l’échangeur de Diourbel et l’aménagement de la traversée urbaine de la ville. Au-delà de la réalisation de cette voirie d’interconnexion, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens vise des objectifs socioéconomiques clairs : faciliter l’accès aux zones touristiques de la Petite Côte, mais aussi à des secteurs à haut potentiel agricole. Le coût des travaux, estimés à 22 milliards de FCfa, est financé principalement par l’État du Sénégal dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (Bci).
Yankhoba Diémé demande un échangeur à Sandiara
Les prévisions initiales de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack prévoyaient trois échangeurs trompettes dans chacune des trois gares de péage. Cependant, le ministre Yankhoba Diémé a demandé qu’un quatrième échangeur soit construit à Sandiara, compte tenu d’un changement contextuel. « Il se trouve que lors du paramétrage de l’autoroute en 2016, les études n’avaient pas révélé la nécessité impérieuse de réaliser un diffuseur à Sandiara. Il y a eu des faits nouveaux : il y a aujourd’hui une agropole fonctionnelle à Sandiara », a-t-il fait savoir. Il a expliqué qu’en plus d’ajouter de la rentabilité au projet, l’échangeur de Sandiara est d’une importance capitale pour le développement de l’agropole ouest.
L’infrastructure devrait permettre une meilleure circulation des produits de l’agropole, tout en améliorant son accessibilité. « Il y a à Sandiara un nouveau lycée qui sera le plus grand de l’Afrique de l’Ouest, avec un effectif qui devrait avoisiner 3.000 apprenants. Il y a aujourd’hui des complexes, au-delà du fait qu’on a le marché hebdomadaire de bétail. Cela nécessite que l’on dépasse les calculs stricts de rentabilité financière pour embrasser la rentabilité socio-économique », a-t-il expliqué. Le ministre a fait savoir que cette demande a été formulée par le chef du gouvernement, et qu’il s’est fait le porte-parole des populations environnantes. Selon le ministre, il s’agit d’une requête à prendre en compte dans la finalisation de la section Mbour–Thiadiaye.
La section Mbour–Thiadiaye prête à l’exploitation sous conditions
Lors de la visite du ministre Yankhoba Diémé, les équipes de l’Ageroute ont confirmé que le tronçon Mbour–Thiadiaye est opérationnel. Techniquement, il ne manque que la signalisation horizontale pour une mise en service conforme aux normes. Selon les équipes de l’Ageroute, cette partie du travail est effectuée en dernier lieu pour éviter une dégradation prématurée. Cependant, compte tenu de l’absence de signalisation, le ministre a indiqué qu’il ne saurait donner une suite favorable aux requêtes des acteurs des transports, notamment dans ce contexte préparatoire de la fête de la Tabaski. D’après Yankhoba Diémé, il faut prendre le temps de faire le travail nécessaire, car, a-t-il, il est hors de question de livrer une route sans signalisation, aussi grande que puisse être la pression populaire. « Cela risque de créer une situation d’insécurité », a-t-il soutenu.
Le Soleil
La section Mbour–Thiadiaye est presque achevée, y compris les autoponts qui la jalonnent ainsi que la gare de péage de Thiadiaye qui est en phase avancée de réalisation. Les chantiers se poursuivent vers Kaolack et sont à un état d’avancement jugé satisfaisant par le ministre. « Nous sommes très satisfaits », a déclaré M. Diémé. Maître d’ouvrage du projet, l’Ageroute a accordé une attention particulière à la robustesse de cette œuvre, appelée, à terme, à supporter un trafic intense avec des gros porteurs. L’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack est conçue comme un système de renforcement du corridor Dakar-Bamako et intègre la construction de 14 passages supérieurs, 7 passages inférieurs dont un viaduc d’une longueur totale de 168 m, et 58 passages agricoles. L’autoroute comprend également trois échangeurs de type trompette situés dans les zones stratégiques de Thiadiaye, Fatick et Kaolack.
À ce propos, le ministre Yankhoba Diémé a demandé qu’un échangeur soit implanté à hauteur de Sandiara pour accompagner le programme d’érection de la zone en agropôle. La construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack a généré 2.100 emplois directs. Des mesures d’accompagnement des personnes impactées par le projet (2.200) sont également prises, en plus de la réalisation d’infrastructures sociales (salles de classe, postes de santé, pistes rurales…) sur l’ensemble des trois régions traversées par l’autoroute. L’infrastructure devrait être livrée dans sa totalité en avril 2026. Selon les équipes sur le terrain, les délais sont tenables, compte tenu du niveau d’avancement des travaux, estimé à 91 %.
Voie de contournement sud de Mbour
Longue de 14 kilomètres, la voie de contournement sud de Mbour est connectée à l’autoroute à péage Thiès-Touba à travers la sortie de Keur Balla. Les villes de Thiès, Touba et l’ensemble des départements traversés par ladite autoroute seront mieux connectés à la Petite Côte grâce à la voie de contournement sud de Mbour, qui débouche sur Nianing. Sur le terrain, la voie est déblayée et le terrassement avec de la latérite est en cours. Ce projet d’envergure, conçu pour être économe, constitue une alternative au transit par la route nationale, avec un temps de trajet réduit. Il assure par ailleurs une connexion économique directe entre les grands centres urbains du centre et de la Petite Côte (Touba, Thiès et Mbour), avec notamment la réalisation de la bretelle de connexion de la ville de Diourbel à l’échangeur de Diourbel et l’aménagement de la traversée urbaine de la ville. Au-delà de la réalisation de cette voirie d’interconnexion, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens vise des objectifs socioéconomiques clairs : faciliter l’accès aux zones touristiques de la Petite Côte, mais aussi à des secteurs à haut potentiel agricole. Le coût des travaux, estimés à 22 milliards de FCfa, est financé principalement par l’État du Sénégal dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (Bci).
Yankhoba Diémé demande un échangeur à Sandiara
Les prévisions initiales de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack prévoyaient trois échangeurs trompettes dans chacune des trois gares de péage. Cependant, le ministre Yankhoba Diémé a demandé qu’un quatrième échangeur soit construit à Sandiara, compte tenu d’un changement contextuel. « Il se trouve que lors du paramétrage de l’autoroute en 2016, les études n’avaient pas révélé la nécessité impérieuse de réaliser un diffuseur à Sandiara. Il y a eu des faits nouveaux : il y a aujourd’hui une agropole fonctionnelle à Sandiara », a-t-il fait savoir. Il a expliqué qu’en plus d’ajouter de la rentabilité au projet, l’échangeur de Sandiara est d’une importance capitale pour le développement de l’agropole ouest.
L’infrastructure devrait permettre une meilleure circulation des produits de l’agropole, tout en améliorant son accessibilité. « Il y a à Sandiara un nouveau lycée qui sera le plus grand de l’Afrique de l’Ouest, avec un effectif qui devrait avoisiner 3.000 apprenants. Il y a aujourd’hui des complexes, au-delà du fait qu’on a le marché hebdomadaire de bétail. Cela nécessite que l’on dépasse les calculs stricts de rentabilité financière pour embrasser la rentabilité socio-économique », a-t-il expliqué. Le ministre a fait savoir que cette demande a été formulée par le chef du gouvernement, et qu’il s’est fait le porte-parole des populations environnantes. Selon le ministre, il s’agit d’une requête à prendre en compte dans la finalisation de la section Mbour–Thiadiaye.
La section Mbour–Thiadiaye prête à l’exploitation sous conditions
Lors de la visite du ministre Yankhoba Diémé, les équipes de l’Ageroute ont confirmé que le tronçon Mbour–Thiadiaye est opérationnel. Techniquement, il ne manque que la signalisation horizontale pour une mise en service conforme aux normes. Selon les équipes de l’Ageroute, cette partie du travail est effectuée en dernier lieu pour éviter une dégradation prématurée. Cependant, compte tenu de l’absence de signalisation, le ministre a indiqué qu’il ne saurait donner une suite favorable aux requêtes des acteurs des transports, notamment dans ce contexte préparatoire de la fête de la Tabaski. D’après Yankhoba Diémé, il faut prendre le temps de faire le travail nécessaire, car, a-t-il, il est hors de question de livrer une route sans signalisation, aussi grande que puisse être la pression populaire. « Cela risque de créer une situation d’insécurité », a-t-il soutenu.
Le Soleil