Le projet de loi de finances initiale pour l’année 2019, arrêté à plus de 4.000 milliards de francs CFA, cadre avec l’objectif de déficit budgétaire de 3 % du Produit intérieur brut (PIB), fixé par l’UEMOA, a affirmé, mercredi à Dakar, Michel Lazare, sous-directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).
Il s’exprimait lors d’une conférence de presse au terme de ses entretiens avec les autorités sénégalaises sur le programme de soutien du FMI à la politique économique du Sénégal.
Selon M. Lazare, l’atteinte de cet objectif représente ‘’un défi’’ au vu de ‘’la faiblesse récente des recettes et l’incidence négative de la persistance des prix mondiaux élevés du pétrole sur les finances publiques’’.
L’économiste du FMI demande aux autorités sénégalaises d’élaborer une stratégie de politique fiscale et d’administration des recettes, qui permettra d’atteindre à moyen terme l’objectif de 20 % fixé par l’UEMOA pour le ratio recettes fiscales/PIB.
Il a aussi rappelé l’importance de mettre en place un cadre de gestion de la richesse pétrolière et gazière conforme aux meilleures pratiques internationales pour limiter la ‘’procyclicité’’ de la politique budgétaire.
‘’La stratégie de gestion de la dette doit viser à accroître la part de la dette intérieure dans le total de la dette et à recourir à des emprunts concessionnels autant que possible’’, a-t-il suggéré.
Cependant, M. Lazare a souligné que la croissance ‘’devrait rester vigoureuse en 2018’’ en dépassant 6 % pour la cinquième année consécutive’’. ‘’Cette croissance est portée par l’investissement public et privé’’, a-t-il précisé.
Selon lui, la croissance, forte dans les secteurs de la construction et des services, est freinée dans le secteur agricole par une pluviométrie tardive.
‘’L’inflation sur la période de 12 mois prenant fin en septembre était inférieur à 1 % et devrait rester faible pour le reste de l’année 2018’’, a-t-il dit, ajoutant que la mise en œuvre du programme au premier semestre de 2018 a été satisfaisant.
Il s’exprimait lors d’une conférence de presse au terme de ses entretiens avec les autorités sénégalaises sur le programme de soutien du FMI à la politique économique du Sénégal.
Selon M. Lazare, l’atteinte de cet objectif représente ‘’un défi’’ au vu de ‘’la faiblesse récente des recettes et l’incidence négative de la persistance des prix mondiaux élevés du pétrole sur les finances publiques’’.
L’économiste du FMI demande aux autorités sénégalaises d’élaborer une stratégie de politique fiscale et d’administration des recettes, qui permettra d’atteindre à moyen terme l’objectif de 20 % fixé par l’UEMOA pour le ratio recettes fiscales/PIB.
Il a aussi rappelé l’importance de mettre en place un cadre de gestion de la richesse pétrolière et gazière conforme aux meilleures pratiques internationales pour limiter la ‘’procyclicité’’ de la politique budgétaire.
‘’La stratégie de gestion de la dette doit viser à accroître la part de la dette intérieure dans le total de la dette et à recourir à des emprunts concessionnels autant que possible’’, a-t-il suggéré.
Cependant, M. Lazare a souligné que la croissance ‘’devrait rester vigoureuse en 2018’’ en dépassant 6 % pour la cinquième année consécutive’’. ‘’Cette croissance est portée par l’investissement public et privé’’, a-t-il précisé.
Selon lui, la croissance, forte dans les secteurs de la construction et des services, est freinée dans le secteur agricole par une pluviométrie tardive.
‘’L’inflation sur la période de 12 mois prenant fin en septembre était inférieur à 1 % et devrait rester faible pour le reste de l’année 2018’’, a-t-il dit, ajoutant que la mise en œuvre du programme au premier semestre de 2018 a été satisfaisant.