
"Tuer quelqu'un était un rêve pour lui." Mis en examen et placé en détention provisoire le 9 mai dernier pour le meurtre violent d'Aboubakar Cissé, jeune fidèle de la mosquée de Grand-Combe (Gard), le suspect a entretenu des échanges glaçants avec divers personnes sur les réseaux sociaux, avant et après les faits, selon les informations de BFMTV.
Se faisant appeler "Bloodscary" sur les réseaux sociaux (de l'anglais "sang" et "peur"), Olivier H. échangeait notamment avec une jeune fille de 17 ans sans jamais l'avoir rencontrée. Cette dernière est l'une des destinataires de la vidéo qu'a tournée le suspect lors du meurtre d'Aboubakar Cissé, le 25 avril.
"Avant la vidéo que j'ai reçue, je n'avais jamais entendu sa voix, il était très méfiant sur le fait qu'il puisse être identifié. Cela fait environ un an que je connais ce profil sur les réseaux sociaux", raconte la jeune fille auprès des enquêteurs.
Auditionnée par les gendarmes peu de temps après les faits, la jeune fille dresse le portrait d'un jeune homme fasciné par la mort et le viol avec des pulsions tantôt morbides, tantôt suicidaires.
"Il disait que le fait de tuer quelqu'un était un rêve pour lui, dans le sens un aboutissement. Il disait aussi qu'il avait parfois des pulsions qui le poussaient à agir"
"Il y a un an, il postait déjà des contenus comme quoi il aimerait bien violer des filles ou des cadavres. Il ne m'a jamais dit qu'il avait une haine quelconque envers une religion en particulier." poursuit-elle devant les gendarmes, expliquant avoir finalement décidé de signaler ces propos sur la plateforme Pharos.
"Je vais m'attaquer à la mosquée"
Mais quelques jours avant son passage à l'acte, le scénario macabre semble se préciser dans la tête d'Olivier H. Le jeune homme envoie le message suivant à ses quelques interlocuteurs sur les réseaux sociaux: "Vous voulez savoir ce que je vais faire? C'est simple je vais tuer quelqu'un (...) pour vivre un truc qu'on vit une seule fois cette scène, cette montée, cette libération j'en rêve déjà (...) ça ne sert à rien d'essayer de me trouver je vous ai donné que des faux (sic) info sur moi."
"Je vais le faire aujourd'hui, il est encore assez tôt donc c'est le moment ou jamais pas grave si personne ne voit", écrit-il encore le matin des faits sur la plateforme Discord. "Je vais m'attaquer à la mosquée? Il est noir je vais le faire."
Par la suite, le jeune homme envoie une photo de lui en train de fumer, puis une photo d'un couteau. "Je stresse un peu, encouragez moi", ajoute-t-il avant de déclarer: "Je l'attends, j'attends qu'il arrive et qu'il prie, c'est le plus vulnérable."
"Encore deux pour devenir un tueur"
Olivier H. envoie la vidéo du meurtre à plusieurs personnes, entre 9h15 et 9h19. Peu de temps après, il raconte s'être changé pour cacher les preuves et s'être coupé les cheveux.
"Merci de m'avoir suivi jusqu'au bout. C'était ma première fois. J'avais stressé un peu mais quand le coup est parti j'ai enchaîné. Il faut que je fasse encore deux, pour devenir un tueur." dit-il en guise conclusion, alors qu'aucun de ses interlocuteurs ne l'a encouragé ni ne lui a répondu.
Olivier H sera finalement interpellé 48h plus tard en Italie, après s'être rendu dans un commissariat. Mis en examen en France, il n'a fait aucune déclaration sur les faits lors de son premier interrogatoire. L'état psychiatrique du mis en cause au moment des faits sera au cœur de l'instruction ouverte pour assassinat commis à raison de la religion ouverte à Nîmes.
Aîné d'une famille de 11 enfants, Olivier H. a un temps émis l'idée de rejoindre l'armée, mais aussi de travailler dans une morgue. Un témoin affirme par ailleurs qu'il lui arrivait de se mutiler en se scarifiant les bras et les cuisses.
Bfmtv
Se faisant appeler "Bloodscary" sur les réseaux sociaux (de l'anglais "sang" et "peur"), Olivier H. échangeait notamment avec une jeune fille de 17 ans sans jamais l'avoir rencontrée. Cette dernière est l'une des destinataires de la vidéo qu'a tournée le suspect lors du meurtre d'Aboubakar Cissé, le 25 avril.
"Avant la vidéo que j'ai reçue, je n'avais jamais entendu sa voix, il était très méfiant sur le fait qu'il puisse être identifié. Cela fait environ un an que je connais ce profil sur les réseaux sociaux", raconte la jeune fille auprès des enquêteurs.
Auditionnée par les gendarmes peu de temps après les faits, la jeune fille dresse le portrait d'un jeune homme fasciné par la mort et le viol avec des pulsions tantôt morbides, tantôt suicidaires.
"Il disait que le fait de tuer quelqu'un était un rêve pour lui, dans le sens un aboutissement. Il disait aussi qu'il avait parfois des pulsions qui le poussaient à agir"
"Il y a un an, il postait déjà des contenus comme quoi il aimerait bien violer des filles ou des cadavres. Il ne m'a jamais dit qu'il avait une haine quelconque envers une religion en particulier." poursuit-elle devant les gendarmes, expliquant avoir finalement décidé de signaler ces propos sur la plateforme Pharos.
"Je vais m'attaquer à la mosquée"
Mais quelques jours avant son passage à l'acte, le scénario macabre semble se préciser dans la tête d'Olivier H. Le jeune homme envoie le message suivant à ses quelques interlocuteurs sur les réseaux sociaux: "Vous voulez savoir ce que je vais faire? C'est simple je vais tuer quelqu'un (...) pour vivre un truc qu'on vit une seule fois cette scène, cette montée, cette libération j'en rêve déjà (...) ça ne sert à rien d'essayer de me trouver je vous ai donné que des faux (sic) info sur moi."
"Je vais le faire aujourd'hui, il est encore assez tôt donc c'est le moment ou jamais pas grave si personne ne voit", écrit-il encore le matin des faits sur la plateforme Discord. "Je vais m'attaquer à la mosquée? Il est noir je vais le faire."
Par la suite, le jeune homme envoie une photo de lui en train de fumer, puis une photo d'un couteau. "Je stresse un peu, encouragez moi", ajoute-t-il avant de déclarer: "Je l'attends, j'attends qu'il arrive et qu'il prie, c'est le plus vulnérable."
"Encore deux pour devenir un tueur"
Olivier H. envoie la vidéo du meurtre à plusieurs personnes, entre 9h15 et 9h19. Peu de temps après, il raconte s'être changé pour cacher les preuves et s'être coupé les cheveux.
"Merci de m'avoir suivi jusqu'au bout. C'était ma première fois. J'avais stressé un peu mais quand le coup est parti j'ai enchaîné. Il faut que je fasse encore deux, pour devenir un tueur." dit-il en guise conclusion, alors qu'aucun de ses interlocuteurs ne l'a encouragé ni ne lui a répondu.
Olivier H sera finalement interpellé 48h plus tard en Italie, après s'être rendu dans un commissariat. Mis en examen en France, il n'a fait aucune déclaration sur les faits lors de son premier interrogatoire. L'état psychiatrique du mis en cause au moment des faits sera au cœur de l'instruction ouverte pour assassinat commis à raison de la religion ouverte à Nîmes.
Aîné d'une famille de 11 enfants, Olivier H. a un temps émis l'idée de rejoindre l'armée, mais aussi de travailler dans une morgue. Un témoin affirme par ailleurs qu'il lui arrivait de se mutiler en se scarifiant les bras et les cuisses.
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