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Le DG de l’AIBD au Groupe Bin Ladin, «l’Etat ne paiera rien »

Rédigé par Dakarposte le Dimanche 30 Août 2015 à 20:11

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​L’Etat ne paiera rien au groupe Ben Ladin chargé de la construction de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et qui lui réclame le paiement d’un avenant estimé à 63 milliards de F CFA. Le directeur général du nouvel aéroport, Abdoulaye Mbodj l’a déclaré à l’émission «Grand Jury».




A cause d’un avenant de 63 milliards que lui réclame le Saudi Bin Ladin group (SBLG), les travaux de construction de l’AIBD sont bloqués.

Le groupe saoudien réclame ledit montant ainsi qu’un 4ème avenant de 58 milliards pour la poursuite des travaux. Mais le directeur général de l’AIBD déclare que l’Etat du Sénégal ne paiera rien.

« Il gagnerait à finir les travaux dans les meilleurs délais. Nous ne paierons pas car les deux avenants ne sont pas techniquement justifiables et inappropriés financières», a soutenu M. Mbodj.

 

Poursuivant son argumentaire, il a expliqué que le quatrième avenant est un avenant négatif car il a été signé pour fixer une date pour la fin des travaux.

Rappelant que ce délai a été fixé pour novembre 2014, le DG se désole qu’il y ait aujourd’hui moins d’une centaine d’ouvrier sur le site.

«Pour terminer dans les meilleurs délais, il faut mille ouvriers en permanence sur le chantier or il n’en a même pas une centaine», a fulminé M. Mbodj.

C’est compte tenu de la situation, rappelle-t-il, qu’une mise en demeure a été servie au SLBG pour qu’il fixe la date de la fin des travaux.

En réponse à cette mise en demeure, le partenaire saoudien a proposé une réunion. Mais de l’avis du DG de l’AIBD, cette réunion doit se tenir à haut niveau, notamment au niveau présidentiel pour que des décisions soient prises.

«Nous sommes prêts à aller à la résiliation pour finir les travaux », a conclu Abdoulaye Mbodj.

Par ailleurs, le DG de l’AIBD a insisté sur la nécessité pour l’Etat de mieux s’organiser dans les montages. «Il faut beaucoup plus de réflexion cela permettra d’éviter les égarements. Et pour la mise en œuvre, il faut choisir les entreprises sur la base de leur expertise et capacité financière», a souligné M. Mbodj.

 



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