Les vérités de Paco Jackson Thiam : "Pourquoi le Pr Macky Sall mérite du respect(...) Je ne suis pas pour des retrouvailles basés sur des intérêts crypto-personnels entre Macky et Wade (...)"
Dakarposte.com: "Paco Jackson", on aimerait bien avoir votre avis sur ce récent classement qui fait un tollé, je fais allusion au fait que le Sénégal soit classé 25 eme pays le plus pauvre au monde?
Paco Jackson Thiam: D'abord, je salue tous les Sénégalais, chacun d'entre nos concitoyens où qu'il se trouve et quel que soit son statut. Pour répondre à votre question, il est vrai qu'à l'image de bon nombre de Sénégalais, je suis de très prés l'actualité de mon pays. Que l'on soit premier ou dernier de ce classement n'est pas important parce que c'est une question de prestige et de manipulation du taux du dollar. L'essentiel est que cela ne puisse pas se répercuter sur le niveau de vie des Sénégalais. D'ailleurs, le correspondant de la RFM à Washington, Baba Aïdara, qui s’est rendu au siège du FMI, précisément au niveau services de l’administrateur en charge de 10 pays de l'Afrique de l’Ouest, a pu constater que ces mêmes services ne sont pas au courant de cette nouvelle, c'est à dire que le Sénégal aurait été classé 25 ème pays le plus pauvre au monde. Ils ont affirmé n’avoir reçu aucun rapport du FMI qui place notre pays à une telle position.
Pourtant d'aucuns ont interpellé le Président Macky Sall sur ce classement que vous semblez minimiser...
(Il coupe net) Ecoutez, il faut que ses maitres chanteurs, je pèse bien mes mots, il faut que ces maitres chanteurs arrêtent; il y'a suffisamment de démembrements de l'Etat à même de s'occuper de ses questions. D'ailleurs, le chef de l'Etat a rabattu le caquet à ses détracteurs, à ces oiseaux de mauvais augure qui colportent ces faussetés. C'est absurde, ridicule. Comment peut-on être dans un pays et le dénigrer de la sorte. C'est mesquin. Il y a eu suffisamment de réactions et des sorties du Fonds monétaire international qui ont montré que ce n'est pas vrai. Et, pour paraphraser le Président Sall, avec des chiffres, on peut faire ce qu'on veut pour analyser, comparer et tirer la conclusion que l'on veut. Ça n'a pas de sens. Quand on voit la position du Sénégal, ses revenus, ses moyens d'intervention..., dire qu'on est parmi les 25 pays les plus pauvres au monde, c'est absurde. Même en Afrique, on ne peut pas être 25e. Maintenant, quand on manipule les chiffres avec des paramètres différents forcément les résultats sont différents.
Mais, Paco vous conviendrez avec moi que la famine existe bel et bien au Sénégal, la paupérisation est plus que galopante...
Soit. Mais, là n'est pas la question. Citez moi de 2000 à nos jours au moins 10 hommes d'affaires Sénégalais qui ont investi pour que ce pays prospère. A l'exception près d'un Cheikh Amar ou un Ameth Amar. La plupart des hommes d'affaires, ou industriels n'ont investi que dans l'immobilier. Ils ne font qu'acheter des appartements, des immeubles...Je veux dire par là qu'il ne crée pas d'emplois. Tout le contraire d'un Cheikh Amar ou Ameth Amar. Il est vrai que ce sont les hommes d'affaires qui créent de la valeur ajoutée, mais il revient à l'Etat de poser les conditions pour stimuler, encourager la création d' emplois, booster la création d'emplois à même de faire développer notre pays. Ce sont les industries qui créent des services et c'est le lieu de lancer un appel solennel à l'Etat, particulièrement au chef de l'Etat, de galvaniser, soutenir, porter à bout de bras le secteur privé. Qui, faut-il le rappeler est un secteur porteur de croissance.
L’année 2014 correspond à la première vague de lancement de 14 des 27 projets phares et de 5 des 17 réformes majeures du Plan Sénégal Émergent (PSE), qui veut faire du Sénégal une économie émergente d’ici à 2035. Pour sa première période de mise en oeuvre (2014-18), le PSE s’articule autour de trois axes : transformation structurelle de l’économie et croissance ; capital humain, protection sociale et développement durable ; gouvernance, institutions, paix et sécurité. Le PSE a l’ambition de réaliser, sur cette période, un taux de croissance moyen de 7 %. La nouvelle stratégie de développement devrait se traduire par des réformes structurelles de fond afin de relever le potentiel de croissance et stimuler la créativité et l’initiative privée. Il s’agit avant tout de satisfaire la forte aspiration au mieux-être des populations.
Pour réussir les objectifs du PSE, les autorités devront s’assurer de la mise en oeuvre soutenue des réformes phares, notamment dans les domaines de l’énergie, du foncier, de la logistique et des infrastructures, des technologies de l’information et de la communication et de l’environnement des affaires. Le PSE, toutefois, pourrait se heurter à des retards d’exécution et subir les effets des aléas climatiques. De plus, l’ouverture de l’économie rend le pays sensible aux fluctuations des marchés internationaux et aux changements économiques en Europe.
Pour qui me connait sait que je ne suis pas du genre à tresser des lauriers aux gens. Je dis les choses telles qu'elles sont. Mais, il faut encourager notre Président qui est jeune et qui force est de le reconnaitre a maintes fois affiché ses ambitions pour le Sénégal. A preuve, les autorités ont décidé de mettre en place une stratégie sur le long terme en faveur d’un développement territorial plus équilibré et harmonieux. Pour cela, elles travaillent à l’élaboration d’un Plan national d’aménagement et de développement territorial (PNADT 2015-35), une révision du plan de 1997. Son but est d’établir des territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. Parallèlement, le gouvernement a adopté le 28 décembre 2013 un code général des collectivités locales, baptisé « Acte III de la décentralisation ». L’exécution rapide et efficace du PNADT et de la réforme de la décentralisation sera déterminante pour atteindre les objectifs du développement territorial.
Paco, votre ami , le magnat Cheikh Amar a laissé entendre, lors du dernier rituel de Khelcom que le Sénégal atteindra son autosuffisance en riz dans deux ans. Vous, qui lui êtes proche, sur quoi se base son optimisme? Je vous remercie pour cette question, qui permettra d'éclairer bien des lanternes. Effectivement, la traditionnelle récolte du mil à Khelcom, édition 2015, a vécu. Les travaux ont pris fin, samedi dernier, après deux semaines de dur labeur des milliers de talibés et sympathisants de mon marabout au même titre que Cheikh Amar, feu Sérigne Saliou Mbacké.
Des centaines d’ha de champs de mil ont été moissonnés dans ce laps de temps. Comme chaque année Cheikh Amar, patron de TSE, a sacrifié à la tradition, en prenant, entièrement, en charge la logistique et la restauration des moissonneurs disséminés au niveau des différents champs à khelcom. Réconforté par les bonnes récoltes de cette saison et par la performance de ses troupes, le PDG de TSE ne doute plus d’une autosuffisance alimentaire au Sénégal. Il a d'ailleurs saisi l'opportunité à lui offerte de son face à face avec les médias pour lancer un vibrant appel à la diaspora pour un retour vers l’agriculture.
Après un long marathon au niveau des différents daras de Khelcom toutes la journée du samedi, Cheikh Amar, communément appelé « Diewrin de Khelcom », s’est prêté, à son retour, aux questions de vos confrères. J'étais présent et j'ai religieusement écouté ce qu'il a dit et proposé. Cheikh Amar s’est d’emblée réjoui de la confiance encore renouvelée de son marabout, sérigne Cheikh Saliou, en faisant, encore de lui le « diéwrine de Khélcom ». IL s’est ensuite dit ravi de la participation des sénégalais, toutes confréries confondues, à la récolte de Khelcom de cette année.
A l’instar des saisons précédentes, Cheikh Amar a déployé d’énormes moyens financiers et logistiques dont il se garde de quantifier. Il a néanmoins, précisé, en effet, avoir dépensé sans compter pour rendre grâce à son guide spirituel Serigne Saliou Mbacké. Il s’est également félicité des importantes superficies cultivées par le chef religieux, cette année.
Interrogé, en fait, sur le programme d’autosuffisance en riz au Sénégal, très cher au président Macky Sall, Cheikh Amar s’est voulu optimiste. Cheikh s’est dit convaincu de l’effectivité et du réalisme de ce rêve du chef de l’Etat. "S’il plait à Dieu, le Sénégal atteindra son autosuffisance en riz dans deux ans car tout ce qu’il faut pour la réussite de ce programme gouvernemental est en train d’être mis en place. A savoir : la maîtrise de l’eau, la disponibilité des terres, la mécanisation, l’engrais, des semences de qualité" a t'il clairement expliqué et c'est plausible . Pour ainsi dire qu'il a des raisons d'être optimiste et nous devons avoir bon espoir; ce au lieu de passer notre temps à dénigrer, calomnier, colporter des ragots sur le dos des gens. De grâce, arrêtons la médisance, la calomnie...
Un Cheikh Amar sait de quoi il parle pour avoir été initié dans l'agriculture par notre regretté marabout. Un Elhaj Diouf ne peut pas trop avancer sur le secteur de l'agriculture parce que ce n'est pas son secteur. Mon ami "Ndioufa" excelle plutôt dans le football.
Paco, que vous inspire cet appel de Serigne Bass Abdou Khadre pour des retrouvailles entre Wade et Macky?
C'est une bonne chose. Car, comme disait l'autre, le Sénégal est un et indivisible. Cette La récente déclaration du bien nommé Serigne Basse Abdou Khadre a été saisie par nombre de nos compatriotes comme prétexte pour interpréter comme pas possible et de manière erronée.
Je suis pour ces retrouvailles si et seulement si c'est pour le développement du Sénégal, pour l'envol de notre cher pays vers l'émergence, mais pas pour des intérêts crypto personnels.
Il nous revient que vous avez rénové des mosquées à la Médina, fief qui vous a vu naitre et grandir. A quel impératif obéit cela?
Pour qui me connait, sait que j'ai toujours, de tous temps oeuvré dans le social-living. J'aime faire des actes caritatifs. Aider mon prochain dans le besoin me met du baume au coeur. C'est inné chez moi. Je vais d'ailleurs vous raconter une anecdote dont j'ai été témoin oculaire et cela mérite d'être porté à l'attention du commun des Sénégalais. Il m'est arrivé de me rendre dans un hopital pour rendre visite à une connaissance malade, mais j'étais ébahi, je n'en reviens toujours pas de voir la Première Dame dans ce même centre de santé. Elle payait les frais d'hospitalisation des malades démunis, entre autres ordonnances. Ce qui m'a le plus impressionné, c'est le fait que la dame était sans escorte et puis elle était décontractée; je veux dire par là que Mme Sall passait pratiquement inapercue. On dirait une citoyenne ordinaire or que, vous conviendrez avec moi, elle est loin d'être ordinaire: c'est la Première Dame. Ce sont des actes de ce genre qu'il faut promouvoir, qui mérite d'être dit ne serait-ce que pour inciter ceux qui ont les moyens de venir en aide aux démunis.
D'ailleurs, je profite de l'occasion pour féliciter le maire de la Médina, mon ami Bamba Fall. Qui, sans tambour ni trompette, a fait beaucoup de social il y'a peu de temps et devant moi. Il venait en appui à ces administrés, des familles démunies. C'est le lieu de lui dire Merci au nom des Médinois.
Pour en venir à votre question, j'ai eu à rénover effectivement des morgues de mon fief, aider financièrement parlant des ASC de mon quartier, compte non tenu de l'appui mensuel à des familles. Ce qui me motive, j'essaye d'être utile, serviable à mon quartier, je dirais plutôt à mon pays. A preuve, allez à la Médina et faites vos investigations. Vous vous rendrez compte de ma représentativité dans ce fief qui m'a vu naitre et grandir.
Paco, une question me brûle les lèvres. Quelles sont vos impressions sur le bruit qui a couru par rapport à votre ami et une célèbre jet-setteuse?
Ecoutez, Cheikh Amar mérite du respect. Il lui était loisible de rester dans son coin et de ne pas se préoccuper des autres à l'image de certains nantis. Mais, il préfère tendre la perche à son prochain, particulièrement aux démunis. C'est un Monsieur de bonnes moeurs, qui est aux antipodes de certaines bassesses. Pour qui le connait, en tout cas, je suis très bien placé pour dire qu'il aime plus que tout sa femme, Marie Amar et sa progéniture. Bref, ce sont des rumeurs et cela est l'auteur de pourfendeurs. Laissez les aboyer, la caravane passe. J'en déduis que le nom Cheikh Amar fait fantasmer bien des gens. Suivez mon regard!
Paco Jackson Thiam: D'abord, je salue tous les Sénégalais, chacun d'entre nos concitoyens où qu'il se trouve et quel que soit son statut. Pour répondre à votre question, il est vrai qu'à l'image de bon nombre de Sénégalais, je suis de très prés l'actualité de mon pays. Que l'on soit premier ou dernier de ce classement n'est pas important parce que c'est une question de prestige et de manipulation du taux du dollar. L'essentiel est que cela ne puisse pas se répercuter sur le niveau de vie des Sénégalais. D'ailleurs, le correspondant de la RFM à Washington, Baba Aïdara, qui s’est rendu au siège du FMI, précisément au niveau services de l’administrateur en charge de 10 pays de l'Afrique de l’Ouest, a pu constater que ces mêmes services ne sont pas au courant de cette nouvelle, c'est à dire que le Sénégal aurait été classé 25 ème pays le plus pauvre au monde. Ils ont affirmé n’avoir reçu aucun rapport du FMI qui place notre pays à une telle position.
Pourtant d'aucuns ont interpellé le Président Macky Sall sur ce classement que vous semblez minimiser...
(Il coupe net) Ecoutez, il faut que ses maitres chanteurs, je pèse bien mes mots, il faut que ces maitres chanteurs arrêtent; il y'a suffisamment de démembrements de l'Etat à même de s'occuper de ses questions. D'ailleurs, le chef de l'Etat a rabattu le caquet à ses détracteurs, à ces oiseaux de mauvais augure qui colportent ces faussetés. C'est absurde, ridicule. Comment peut-on être dans un pays et le dénigrer de la sorte. C'est mesquin. Il y a eu suffisamment de réactions et des sorties du Fonds monétaire international qui ont montré que ce n'est pas vrai. Et, pour paraphraser le Président Sall, avec des chiffres, on peut faire ce qu'on veut pour analyser, comparer et tirer la conclusion que l'on veut. Ça n'a pas de sens. Quand on voit la position du Sénégal, ses revenus, ses moyens d'intervention..., dire qu'on est parmi les 25 pays les plus pauvres au monde, c'est absurde. Même en Afrique, on ne peut pas être 25e. Maintenant, quand on manipule les chiffres avec des paramètres différents forcément les résultats sont différents.
Mais, Paco vous conviendrez avec moi que la famine existe bel et bien au Sénégal, la paupérisation est plus que galopante...
Soit. Mais, là n'est pas la question. Citez moi de 2000 à nos jours au moins 10 hommes d'affaires Sénégalais qui ont investi pour que ce pays prospère. A l'exception près d'un Cheikh Amar ou un Ameth Amar. La plupart des hommes d'affaires, ou industriels n'ont investi que dans l'immobilier. Ils ne font qu'acheter des appartements, des immeubles...Je veux dire par là qu'il ne crée pas d'emplois. Tout le contraire d'un Cheikh Amar ou Ameth Amar. Il est vrai que ce sont les hommes d'affaires qui créent de la valeur ajoutée, mais il revient à l'Etat de poser les conditions pour stimuler, encourager la création d' emplois, booster la création d'emplois à même de faire développer notre pays. Ce sont les industries qui créent des services et c'est le lieu de lancer un appel solennel à l'Etat, particulièrement au chef de l'Etat, de galvaniser, soutenir, porter à bout de bras le secteur privé. Qui, faut-il le rappeler est un secteur porteur de croissance.
L’année 2014 correspond à la première vague de lancement de 14 des 27 projets phares et de 5 des 17 réformes majeures du Plan Sénégal Émergent (PSE), qui veut faire du Sénégal une économie émergente d’ici à 2035. Pour sa première période de mise en oeuvre (2014-18), le PSE s’articule autour de trois axes : transformation structurelle de l’économie et croissance ; capital humain, protection sociale et développement durable ; gouvernance, institutions, paix et sécurité. Le PSE a l’ambition de réaliser, sur cette période, un taux de croissance moyen de 7 %. La nouvelle stratégie de développement devrait se traduire par des réformes structurelles de fond afin de relever le potentiel de croissance et stimuler la créativité et l’initiative privée. Il s’agit avant tout de satisfaire la forte aspiration au mieux-être des populations.
Pour réussir les objectifs du PSE, les autorités devront s’assurer de la mise en oeuvre soutenue des réformes phares, notamment dans les domaines de l’énergie, du foncier, de la logistique et des infrastructures, des technologies de l’information et de la communication et de l’environnement des affaires. Le PSE, toutefois, pourrait se heurter à des retards d’exécution et subir les effets des aléas climatiques. De plus, l’ouverture de l’économie rend le pays sensible aux fluctuations des marchés internationaux et aux changements économiques en Europe.
Pour qui me connait sait que je ne suis pas du genre à tresser des lauriers aux gens. Je dis les choses telles qu'elles sont. Mais, il faut encourager notre Président qui est jeune et qui force est de le reconnaitre a maintes fois affiché ses ambitions pour le Sénégal. A preuve, les autorités ont décidé de mettre en place une stratégie sur le long terme en faveur d’un développement territorial plus équilibré et harmonieux. Pour cela, elles travaillent à l’élaboration d’un Plan national d’aménagement et de développement territorial (PNADT 2015-35), une révision du plan de 1997. Son but est d’établir des territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. Parallèlement, le gouvernement a adopté le 28 décembre 2013 un code général des collectivités locales, baptisé « Acte III de la décentralisation ». L’exécution rapide et efficace du PNADT et de la réforme de la décentralisation sera déterminante pour atteindre les objectifs du développement territorial.
Paco, votre ami , le magnat Cheikh Amar a laissé entendre, lors du dernier rituel de Khelcom que le Sénégal atteindra son autosuffisance en riz dans deux ans. Vous, qui lui êtes proche, sur quoi se base son optimisme?
Des centaines d’ha de champs de mil ont été moissonnés dans ce laps de temps. Comme chaque année Cheikh Amar, patron de TSE, a sacrifié à la tradition, en prenant, entièrement, en charge la logistique et la restauration des moissonneurs disséminés au niveau des différents champs à khelcom. Réconforté par les bonnes récoltes de cette saison et par la performance de ses troupes, le PDG de TSE ne doute plus d’une autosuffisance alimentaire au Sénégal. Il a d'ailleurs saisi l'opportunité à lui offerte de son face à face avec les médias pour lancer un vibrant appel à la diaspora pour un retour vers l’agriculture.
Après un long marathon au niveau des différents daras de Khelcom toutes la journée du samedi, Cheikh Amar, communément appelé « Diewrin de Khelcom », s’est prêté, à son retour, aux questions de vos confrères. J'étais présent et j'ai religieusement écouté ce qu'il a dit et proposé. Cheikh Amar s’est d’emblée réjoui de la confiance encore renouvelée de son marabout, sérigne Cheikh Saliou, en faisant, encore de lui le « diéwrine de Khélcom ». IL s’est ensuite dit ravi de la participation des sénégalais, toutes confréries confondues, à la récolte de Khelcom de cette année.
A l’instar des saisons précédentes, Cheikh Amar a déployé d’énormes moyens financiers et logistiques dont il se garde de quantifier. Il a néanmoins, précisé, en effet, avoir dépensé sans compter pour rendre grâce à son guide spirituel Serigne Saliou Mbacké. Il s’est également félicité des importantes superficies cultivées par le chef religieux, cette année.
Interrogé, en fait, sur le programme d’autosuffisance en riz au Sénégal, très cher au président Macky Sall, Cheikh Amar s’est voulu optimiste. Cheikh s’est dit convaincu de l’effectivité et du réalisme de ce rêve du chef de l’Etat. "S’il plait à Dieu, le Sénégal atteindra son autosuffisance en riz dans deux ans car tout ce qu’il faut pour la réussite de ce programme gouvernemental est en train d’être mis en place. A savoir : la maîtrise de l’eau, la disponibilité des terres, la mécanisation, l’engrais, des semences de qualité" a t'il clairement expliqué et c'est plausible . Pour ainsi dire qu'il a des raisons d'être optimiste et nous devons avoir bon espoir; ce au lieu de passer notre temps à dénigrer, calomnier, colporter des ragots sur le dos des gens. De grâce, arrêtons la médisance, la calomnie...
Un Cheikh Amar sait de quoi il parle pour avoir été initié dans l'agriculture par notre regretté marabout. Un Elhaj Diouf ne peut pas trop avancer sur le secteur de l'agriculture parce que ce n'est pas son secteur. Mon ami "Ndioufa" excelle plutôt dans le football.
Paco, que vous inspire cet appel de Serigne Bass Abdou Khadre pour des retrouvailles entre Wade et Macky?
C'est une bonne chose. Car, comme disait l'autre, le Sénégal est un et indivisible. Cette La récente déclaration du bien nommé Serigne Basse Abdou Khadre a été saisie par nombre de nos compatriotes comme prétexte pour interpréter comme pas possible et de manière erronée.
Je suis pour ces retrouvailles si et seulement si c'est pour le développement du Sénégal, pour l'envol de notre cher pays vers l'émergence, mais pas pour des intérêts crypto personnels.
Il nous revient que vous avez rénové des mosquées à la Médina, fief qui vous a vu naitre et grandir. A quel impératif obéit cela?
Pour qui me connait, sait que j'ai toujours, de tous temps oeuvré dans le social-living. J'aime faire des actes caritatifs. Aider mon prochain dans le besoin me met du baume au coeur. C'est inné chez moi. Je vais d'ailleurs vous raconter une anecdote dont j'ai été témoin oculaire et cela mérite d'être porté à l'attention du commun des Sénégalais. Il m'est arrivé de me rendre dans un hopital pour rendre visite à une connaissance malade, mais j'étais ébahi, je n'en reviens toujours pas de voir la Première Dame dans ce même centre de santé. Elle payait les frais d'hospitalisation des malades démunis, entre autres ordonnances. Ce qui m'a le plus impressionné, c'est le fait que la dame était sans escorte et puis elle était décontractée; je veux dire par là que Mme Sall passait pratiquement inapercue. On dirait une citoyenne ordinaire or que, vous conviendrez avec moi, elle est loin d'être ordinaire: c'est la Première Dame. Ce sont des actes de ce genre qu'il faut promouvoir, qui mérite d'être dit ne serait-ce que pour inciter ceux qui ont les moyens de venir en aide aux démunis.
D'ailleurs, je profite de l'occasion pour féliciter le maire de la Médina, mon ami Bamba Fall. Qui, sans tambour ni trompette, a fait beaucoup de social il y'a peu de temps et devant moi. Il venait en appui à ces administrés, des familles démunies. C'est le lieu de lui dire Merci au nom des Médinois.
Pour en venir à votre question, j'ai eu à rénover effectivement des morgues de mon fief, aider financièrement parlant des ASC de mon quartier, compte non tenu de l'appui mensuel à des familles. Ce qui me motive, j'essaye d'être utile, serviable à mon quartier, je dirais plutôt à mon pays. A preuve, allez à la Médina et faites vos investigations. Vous vous rendrez compte de ma représentativité dans ce fief qui m'a vu naitre et grandir.
Paco, une question me brûle les lèvres. Quelles sont vos impressions sur le bruit qui a couru par rapport à votre ami et une célèbre jet-setteuse?
Ecoutez, Cheikh Amar mérite du respect. Il lui était loisible de rester dans son coin et de ne pas se préoccuper des autres à l'image de certains nantis. Mais, il préfère tendre la perche à son prochain, particulièrement aux démunis. C'est un Monsieur de bonnes moeurs, qui est aux antipodes de certaines bassesses. Pour qui le connait, en tout cas, je suis très bien placé pour dire qu'il aime plus que tout sa femme, Marie Amar et sa progéniture. Bref, ce sont des rumeurs et cela est l'auteur de pourfendeurs. Laissez les aboyer, la caravane passe. J'en déduis que le nom Cheikh Amar fait fantasmer bien des gens. Suivez mon regard!
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
