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Mis en examen pour corruption dans l’affaire des ports africains, Bolloré se pourvoit en cassation pour éviter le procès

Rédigé par Dakarposte le Lundi 17 Novembre 2025 à 03:03 modifié le Lundi 17 Novembre 2025 - 03:07

Le milliardaire breton tente d’éviter un procès en corruption après une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité invalidée


Vincent Bolloré a-t-il peur des juges ? Ce vendredi, l’avocate du milliardaire a indiqué avoir formé un pourvoi devant la cour de Cassation pour tenter d’échapper à un procès après sa mise en examen pour corruption dans l’attribution frauduleuse de la gestion des ports au Togo et en Guinée.
Me Céline Astolfe, avocate de Vincent Bolloré avec Mes Pierre Cornut-Gentille et Jean Veil, a confirmé ce pourvoi en cassation qui avait été évoqué la semaine dernière, après le rejet d’un recours par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris.
Soupçons de corruption

C’est « toute la procédure qui doit être annulée » car elle est « parfaitement inéquitable, nuit aux droits de la défense et constitue une indélébile atteinte à la présomption d’innocence », avait alors déclaré Me Olivier Baratelli, associé de Me Astolfe et autre avocat en défense.

La semaine passée, la cour d’appel de Paris avait seulement accordé au camp Bolloré la suppression de certaines pièces ou passages du dossier, mais avait largement validé la procédure judiciaire à l’encontre de l’industriel.
Saisis depuis 2013, des juges financiers parisiens soupçonnent le groupe Bolloré d’avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Euro RSCG (devenue Havas) pour décrocher frauduleusement la gestion des ports de Lomé et Conakry au bénéfice d’une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV, au moment d’élections présidentielles en 2010 dans ces pays.
La reconnaissance de culpabilité insuffisante

Pour éviter un long procès pénal, Vincent Bolloré, l’une des principales fortunes de France, ainsi que Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré à l’époque, et Jean-Philippe Dorent, directeur international chez Havas, avaient reconnu les faits en 2021 lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), et accepté une peine de 375.000 euros d’amende.
Le tribunal avait refusé de l’homologuer, renvoyant le dossier à l’instruction. L’industriel breton de 73 ans conteste depuis ardemment ce revers procédural.


Le groupe Bolloré avait lui bénéficié d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP), payant 12 millions d’euros d’amende contre l’abandon des poursuites.
Abus de confiance et complicité d’abus de confiance

En juin 2024, le Parquet national financier a requis un procès pour corruption active d’agent public étranger contre Vincent Bolloré et Gilles Alix, pour abus de confiance pour ce dernier et pour complicité d’abus de confiance pour Vincent Bolloré et Jean-Philippe Dorent.







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