L'Union africaine (UA) soutient la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) concernant la situation au Niger.
Le 10 août 2023, au terme d'un sommet de l'organisation sous-régionale, les chefs d'État et de gouvernement de la Cédéao ont haussé le ton contre la junte qui a pris le pouvoir à Niamey le 26 juillet. Ils ont décidé d'activer la force militaire d'attente.
Les sanctions mises en place ont par ailleurs été maintenues et devraient être renforcées.
« Urgence de stopper l'escalade »
L'organisation a néanmoins affirmé qu'elle gardait sur la table toutes les options pour « la résolution pacifique » de la crise. Position appuyée au niveau continental, par l'UA donc.
Le Tchadien Moussa Faki Mahamat, à travers un communiqué, interpelle les putschistes sur « l'urgence de stopper l'escalade » avec la Cédéao, et sur leur « défiance » à l'égard de l'organisation.
Les présidents ouest-africains ont maintenu les sanctions et précisé qu'ils souhaitaient une résolution pacifique par le dialogue. Mais ils ont dans le même temps ordonné « d'activer » les forces militaires et de les déployer « en vue de restaurer l'ordre démocratique au Niger ».
Selon le président ivoirien Alassane Ouattara, les États membres ont donné leur feu vert pour que l'opération « démarre dans les plus brefs délais », précisant que la Côte d’Ivoire fournirait un bataillon de 850 à 1 100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment.
« Vives préoccupations » sur l'état de santé de Bazoum
La Cédéao avait demandé que l'Union africaine approuve ces démarches. C'est chose faite à présent, ce qui va donner plus de poids et de légitimité à l'instance sous-régionale.
Dans le même temps, l'UA dénonce « le traitement inadmissible » infligé au président Mohamed Bazoum. Le chef de l'État nigérien est toujours séquestré dans sa résidence avec sa famille. L'UA exprime ses « vives préoccupations » quant à ses conditions de détention qui « se dégradent sérieusement », dit-elle...
Moussa Faki demande la « libération immédiate » de Mohamed Bazoum et appelle la communauté internationale à rassembler ses efforts pour « sauver la vie » du président.
rfi
Le 10 août 2023, au terme d'un sommet de l'organisation sous-régionale, les chefs d'État et de gouvernement de la Cédéao ont haussé le ton contre la junte qui a pris le pouvoir à Niamey le 26 juillet. Ils ont décidé d'activer la force militaire d'attente.
Les sanctions mises en place ont par ailleurs été maintenues et devraient être renforcées.
« Urgence de stopper l'escalade »
L'organisation a néanmoins affirmé qu'elle gardait sur la table toutes les options pour « la résolution pacifique » de la crise. Position appuyée au niveau continental, par l'UA donc.
Le Tchadien Moussa Faki Mahamat, à travers un communiqué, interpelle les putschistes sur « l'urgence de stopper l'escalade » avec la Cédéao, et sur leur « défiance » à l'égard de l'organisation.
Les présidents ouest-africains ont maintenu les sanctions et précisé qu'ils souhaitaient une résolution pacifique par le dialogue. Mais ils ont dans le même temps ordonné « d'activer » les forces militaires et de les déployer « en vue de restaurer l'ordre démocratique au Niger ».
Selon le président ivoirien Alassane Ouattara, les États membres ont donné leur feu vert pour que l'opération « démarre dans les plus brefs délais », précisant que la Côte d’Ivoire fournirait un bataillon de 850 à 1 100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment.
« Vives préoccupations » sur l'état de santé de Bazoum
La Cédéao avait demandé que l'Union africaine approuve ces démarches. C'est chose faite à présent, ce qui va donner plus de poids et de légitimité à l'instance sous-régionale.
Dans le même temps, l'UA dénonce « le traitement inadmissible » infligé au président Mohamed Bazoum. Le chef de l'État nigérien est toujours séquestré dans sa résidence avec sa famille. L'UA exprime ses « vives préoccupations » quant à ses conditions de détention qui « se dégradent sérieusement », dit-elle...
Moussa Faki demande la « libération immédiate » de Mohamed Bazoum et appelle la communauté internationale à rassembler ses efforts pour « sauver la vie » du président.
rfi