Le Premier ministre nommé par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger a affirmé, lundi 4 septembre, que son pays avait "bon espoir de parvenir à une entente", d'ici "quelques jours", avec les États ouest-africains qui brandissent la menace d'une intervention armée.
"On n'a pas arrêté les échanges avec la Cédéao [la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, NDLR], nous poursuivons les échanges. Nous avons bon espoir de parvenir à une entente dans quelques jours", a déclaré Ali Mahaman Lamine Zeine, lors d'une conférence de presse à Niamey.
Depuis le coup d'État du 26 juillet, la Cédéao maintient une position constante : les autorités militaires doivent "restaurer l'ordre constitutionnel immédiatement" en libérant le président déchu Mohamed Bazoum et en le réinstallant dans ses fonctions.
"Nous sommes déterminés à nous défendre"
L'organisation ouest-africaine a plusieurs fois brandi la menace d'une intervention armée et a imposé de lourdes sanctions économiques au Niger.
"On s'attend à tout moment à pouvoir être attaqués. Toutes les dispositions sont prises. Ce serait une guerre injuste. Nous sommes déterminés à nous défendre, si jamais il y a une attaque", a déclaré Ali Mahaman Lamine Zeine.
Jeudi, le président du Nigeria, également à la tête de la Cédéao, a toutefois ouvert la porte à une possible courte période de transition. Il a cité en exemple la transition de neuf mois qui avait été mise en œuvre dans son pays en 1999, ne voyant "pas de raison que cela ne puisse pas se reproduire au Niger, si les autorités militaires sont sincères".
"On n'a pas arrêté les échanges avec la Cédéao [la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, NDLR], nous poursuivons les échanges. Nous avons bon espoir de parvenir à une entente dans quelques jours", a déclaré Ali Mahaman Lamine Zeine, lors d'une conférence de presse à Niamey.
Depuis le coup d'État du 26 juillet, la Cédéao maintient une position constante : les autorités militaires doivent "restaurer l'ordre constitutionnel immédiatement" en libérant le président déchu Mohamed Bazoum et en le réinstallant dans ses fonctions.
"Nous sommes déterminés à nous défendre"
L'organisation ouest-africaine a plusieurs fois brandi la menace d'une intervention armée et a imposé de lourdes sanctions économiques au Niger.
"On s'attend à tout moment à pouvoir être attaqués. Toutes les dispositions sont prises. Ce serait une guerre injuste. Nous sommes déterminés à nous défendre, si jamais il y a une attaque", a déclaré Ali Mahaman Lamine Zeine.
Jeudi, le président du Nigeria, également à la tête de la Cédéao, a toutefois ouvert la porte à une possible courte période de transition. Il a cité en exemple la transition de neuf mois qui avait été mise en œuvre dans son pays en 1999, ne voyant "pas de raison que cela ne puisse pas se reproduire au Niger, si les autorités militaires sont sincères".