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Révélations sur le décès du chef de la sécurité d’Erdogan : Hayrettin Eren trimballé d’un hôpital à l’autre

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 11 Mars 2022 à 21:07

Révélations sur le décès du chef de la sécurité d’Erdogan : Hayrettin Eren trimballé d’un hôpital à l’autre

Les souvenirs de la cérémonie d’inauguration du stade Me Abdoulaye Wade sont encore frais dans les mémoires de certains. Une journée inoubliable marquée par les prestations de plusieurs artistes nationaux et internationaux. Cependant, une ombre s’est ajoutée à ce tableau : la mort du chef de la sécurité du Président Turc, Recep Tayyip Erdogan.

Hayrettin Eren, de son nom, a rendu l’âme des suites d’une attaque cardiaque. Ce vendredi 11 mars, une conférence organisée par le Centre des Hautes Études de la défense et de la sécurité (CHEDS) traitant de « sécurité, sûreté  et gestion des grands évènements sportifs », s’est tenue. Présent à cette occasion, le commandant Ndiaye de la brigade nationale des sapeurs-pompiers est revenu sur les derniers instants du chef de la sécurité turc.

 

La source a dans un premier temps fait part du refus de la délégation turque lorsque les soldats du feu voulaient effectuer les gestes de premiers secours sur la victime. Par la suite, son évacuation se serait passée dans des conditions pénibles, puisqu’il aurait été baladé d’une structure sanitaire à une autre, faute de places disponibles.

 « Quand on l’a évacué, le premier hôpital nous a dit qu’il n’y avait plus de place. Alors qu’il avait un arrêt cardiaque, on était obligé d’aller vers un autre hôpital », explique-t-il. Il poursuit : « c’est ce que nous vivons tous les jours. Il ne se passe pas une semaine sans qu’il y ait une victime qui suffoque dans une ambulance des sapeurs-pompiers ».

Des dires du commandant, la non-prise en charge de ses victimes serait une particularité constatée dans la capitale sénégalaise : « en régions même, s’il y a 1000 patients, ils prennent ces victimes en priorité. Mais à Dakar c’est un problème très sérieux ». Il a par ailleurs évoqué le plan de « régulation médicale » qui exige leur prise en charge prioritaire qui n’est « malheureusement pas respectée par les hôpitaux », se désole-t-il.



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