
Certains dans la société civile et l’opposition sénégalaises craignent une légitimation totale des autorités burkinabé arrivées au pouvoir par un coup d’État. Yoro Dia, politologue et ancien porte-parole de la présidence sous Macky Sall, très critique du déplacement parle même d’une erreur politique de la part du Premier ministre : « Nous sommes tous d'accord qu'il faut mutualiser les moyens. Mais lutter contre le terrorisme, c'est d'abord avoir des pouvoirs légitimes. Il faut que le Sénégal tienne son rang et dise en toute fraternité aux États de l'AES que la seule solution aujourd'hui est de retourner à la démocratie et que les peuples souverains décident de l'orientation qu'ils veulent donner à l'avenir. »
L’exécutif et le Pastef estiment que c’est justement en se rendant à Ouagadougou que les choses pourront avancer et pas en continuant à appliquer la politique d’isolement de la Cédéao. Amadou Ba, député Pastef : « Cette stratégie a montré ses limites. Au final, ces sanctions n'ont produit aucun effet autrement que des effets désastreux sur la population. Maintenant, le Sénégal a toujours eu et le président Bassirou Diomaye Faye a toujours eu une attitude équilibrée et responsable pour que l'on trouve un calendrier d'alignement, de règlements, de résolutions pour que ces pays retournent vers les standards démocratiques. »
Autre signe d’un rapprochement : la volonté d’organiser prochainement la 6e session de la Grande commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et le Sénégal.
Rfi
L’exécutif et le Pastef estiment que c’est justement en se rendant à Ouagadougou que les choses pourront avancer et pas en continuant à appliquer la politique d’isolement de la Cédéao. Amadou Ba, député Pastef : « Cette stratégie a montré ses limites. Au final, ces sanctions n'ont produit aucun effet autrement que des effets désastreux sur la population. Maintenant, le Sénégal a toujours eu et le président Bassirou Diomaye Faye a toujours eu une attitude équilibrée et responsable pour que l'on trouve un calendrier d'alignement, de règlements, de résolutions pour que ces pays retournent vers les standards démocratiques. »
Autre signe d’un rapprochement : la volonté d’organiser prochainement la 6e session de la Grande commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et le Sénégal.
Rfi