Dans les rangs de la majorité, on dit « prendre acte » du choix du chef du Conseil militaire de transition. Il fallait une personnalité qui connaisse les dossiers et la scène politique et institutionnelle, estime Jean-Bernard Padaré, le porte-parole du MPS, le parti présidentiel.
« Cela nous paraît raisonnable et être un bon choix dans la mesure où c'est quelqu’un qui connaît un peu les arcanes de la classe politique tchadienne. Je pense que c'est quelqu'un qui pourra, par rapport à son tempérament, être amené à appeler les uns et autres à travailler ensemble dans un gouvernement de transition », explique-t-il.
Le profil d’Albert Pahimi Padacké, qui a passé près de 30 ans dans les arcanes du pouvoir avant de devenir un opposant modéré, pourrait permettre de discuter avec les opposants. Saleh Kebzabo, le leader de l’UNDR, a ainsi déclaré à l’AFP qu’il fallait « accompagner » M.Pahimi, et lui a souhaité « beaucoup de réussite ».
Un avis que ne partage pas Succès Masra, du parti Les Transformateurs. « Le recyclage ne peut pas nous permettre d'aller de l'avant. L'espèce de mutation de l'ancien système pour continuer ne peux pas nous permettre d'aller de l'avant, analyse-t-il. Je crois qu'il faut sortir de la boîte, être capable de se poser les vraies questions sur pourquoi nous en sommes arrivés à ça et comment on sort de cela définitivement ».
La coalition d’opposants et de la société civile Wakit Tamma, à laquelle il appartient, appelle à manifester ce mardi 27 avril au matin à Ndjamena pour exiger la démission du CMT.
rfi
« Cela nous paraît raisonnable et être un bon choix dans la mesure où c'est quelqu’un qui connaît un peu les arcanes de la classe politique tchadienne. Je pense que c'est quelqu'un qui pourra, par rapport à son tempérament, être amené à appeler les uns et autres à travailler ensemble dans un gouvernement de transition », explique-t-il.
Le profil d’Albert Pahimi Padacké, qui a passé près de 30 ans dans les arcanes du pouvoir avant de devenir un opposant modéré, pourrait permettre de discuter avec les opposants. Saleh Kebzabo, le leader de l’UNDR, a ainsi déclaré à l’AFP qu’il fallait « accompagner » M.Pahimi, et lui a souhaité « beaucoup de réussite ».
Un avis que ne partage pas Succès Masra, du parti Les Transformateurs. « Le recyclage ne peut pas nous permettre d'aller de l'avant. L'espèce de mutation de l'ancien système pour continuer ne peux pas nous permettre d'aller de l'avant, analyse-t-il. Je crois qu'il faut sortir de la boîte, être capable de se poser les vraies questions sur pourquoi nous en sommes arrivés à ça et comment on sort de cela définitivement ».
La coalition d’opposants et de la société civile Wakit Tamma, à laquelle il appartient, appelle à manifester ce mardi 27 avril au matin à Ndjamena pour exiger la démission du CMT.
rfi