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"UNE MENACE TRÈS CLAIRE": LES FRÈRES MUSULMANS VISÉS PAR UN RAPPORT DÉVOILÉ CE MERCREDI

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 21 Mai 2025 à 12:41 modifié le Mercredi 21 Mai 2025 - 12:47

À l'issue du Conseil de défense et de sécurité nationale ce mercredi 21 mai, un rapport qui alerte sur la place du mouvement des Frères musulmans en France doit être publié.


Emmanuel Macron réunit ce mercredi 21 mai à 11h30 un Conseil de défense et de sécurité nationale qui aura pour thème "séparatisme et entrisme". Y sont attendus le Premier ministre François Bayrou, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le ministre de la Défense Sébastien Lecornu, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot ou encore le ministre de l'Économie Éric Lombard.

Ce conseil a pour objectif de revenir sur le bilan effectué par le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, a précisé l'Élysée à la presse ce mardi. À son issue, des mesures seront prises, dont certaines seront classifiées. Un rapport sera également publié, avec pour sujet "l'islamisme politique et la mouvance des Frères musulmans".

"Un islamisme à bas bruit qui se répand"

Ce rapport "indique qu'il y a une menace très claire vis-à-vis de la République, une menace sur la cohésion nationale" voire "de submersion", a affirmé Bruno Retailleau à la presse. S'inquiétant d'"un islamisme à bas bruit qui se répand en tentant d'infiltrer les associations sportives, culturelles, sociales ou autres", le ministre de l'Intérieur a estimé que "l'objectif ultime est de faire basculer toute la société française dans la charia".

Un but "inacceptable" puisque "parfaitement incompatible avec les principes de la République et les objectifs de la cohésion nationale", a-t-il martelé.
Une source sécuritaire, qui a eu accès au rapport élaboré à partir du travail des services de renseignement et de "pays partenaires", en confirme à BFMTV les tendances alarmantes.

Ce rapport analyse les outils financiers des Frères musulmans - un mouvement né en 1928 en Egypte qui porte le projet d'un islam politique conservateur - mais aussi leur structure, leurs canaux d'influence...

Selon cette source sécuritaire, le rapport constate une "désaffection pour les Frères musulmans" dans certains pays musulmans depuis une dizaine d'années. Ce qui entraînerait un recentrage de l'action des fréristes en Europe avec "une volonté d'entrisme puissante, planifiée et élaborée", nous explique cette source. Le mouvement a été interdit dans plusieurs pays, comme l'Arabie saoudite, l'Égypte et très récemment la Jordanie.

Un "écosystème" des Frères musulmans

En France, il y a "un écosystème" des Frères musulmans "dans plusieurs villes" qui s'appuie sur des structures caritatives, associatives, d'enseignement, assure la source. Des structures qui coopèrent entre elles. Des tentatives "de dialogue ou d'infiltration d'équipes municipales" sont même constatées, nous relève-t-elle.

Plusieurs structures françaises sont désignées dans le rapport. Comme le lycée lillois Averroès, le groupe scolaire Al-Kindi près de Lyon ou encore deux Institut européen des sciences humaines (IESH) spécialisés dans l'enseignement du monde arabe et du Coran.

Des structures européennes sont également visées. Figure parmi elles l'association étudiante "Femyso" basée à Bruxelles, "très actives auprès des jeunes" selon notre source. Si officiellement cette association promeut "l'antiracisme et la lutte contre l'islamophobie", notre source nous assure que le rapport la désigne comme une association liée aux Frères musulmans.

Le rapport relève que toutes les structures coopèrent entre elles, via par exemple un fond de financement basé à Londres qui serait lié aux Frères musulmans, "Europe Trust".

Ces éléments sont cependant "difficiles à faire tomber sous le coup de la loi", nous explique notre source car "on ne peut condamner que ce qui est condamnable". Or, la stratégie des Frères musulmans serait de veiller à ne pas surpasser la loi.

En abordant ce thème, l'Élysée indique ne pas souhaiter tomber "dans l'amalgame". "Quand l'État lutte contre le séparatisme, on ne lutte pas contre l'islam mais contre l'islamisme, l'islam radical", a insisté l'Élysée auprès des journalistes.

L'islam politique fait l'objet d'un discours ferme de Bruno Retailleau depuis son arrivée à Beauvau en septembre. Le 6 janvier, il assurait que la "lutte contre l'islamisme des Frères musulmans" serait l'une des grandes priorités de ces prochains mois. Désormais à la tête de LR et un œil sur la présidentielle de 2027, il continue de creuser ce sillon.






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