
Il se présentait comme un marabout hors du commun, promettant réussite, amour et prospérité à coups de bains mystiques… mais c’est menotté qu’il a terminé la fête, dans la nuit du 31 juillet aux Almadies. Selon le Quotidien Libération, Oumar Sow, 30 ans, activement recherché depuis plusieurs mois par la Brigade de recherches de Dakar, a finalement été interpellé en pleine soirée mondaine.
Maraboutage version réseaux sociaux
La méthode de ce charlatan des temps modernes était bien huilée : des vidéos virales sur les réseaux sociaux, une communication savamment orchestrée, et des témoignages inventés de “clients comblés”. Ce stratagème lui aurait permis d’attirer plusieurs victimes, séduites par ses promesses d’enrichissement rapide et de succès personnel.
Parmi elles, A. Diaw et D. Ndiaye, aujourd’hui plaignantes, affirment avoir découvert Oumar Sow en ligne, fascinées par ses “pouvoirs”. C’est ainsi qu’elles ont accepté de verser, l’une 6,5 millions, l’autre 17 millions de francs CFA, pour bénéficier de rituels mystiques censés changer leur destin.
Selon les témoignages recueillis par les gendarmes, les deux femmes auraient été “envoûtées”, au point de verser de l’argent « sans compter », jusqu’à ce qu’un déclic brutal les pousse à porter plainte.
Elles affirment ne s’être “réveillées” qu’après avoir été dépouillées, comme sorties d’un rêve. Un réveil amer, certes, mais salutaire. Les enquêteurs, eux, penchent pour une manipulation psychologique bien rodée, fondée sur la vulnérabilité émotionnelle des victimes et l’illusion d’un miracle facile.
Le coup de filet des gendarmes a été opéré dans un appartement huppé des Almadies, où Oumar Sow faisait la fête. Une descente discrète mais efficace qui a mis fin à sa cavale.
Il est désormais placé en garde à vue pour les délits de charlatanisme et escroquerie, tandis que l’enquête se poursuit pour identifier d’éventuelles autres victimes de ce marabout 2.0. Les gendarmes n’excluent pas que le réseau soit plus vaste, d’autant que le mis en cause aurait géré plusieurs comptes sur les réseaux sociaux avec de fausses identités mystiques.
rewmi
Maraboutage version réseaux sociaux
La méthode de ce charlatan des temps modernes était bien huilée : des vidéos virales sur les réseaux sociaux, une communication savamment orchestrée, et des témoignages inventés de “clients comblés”. Ce stratagème lui aurait permis d’attirer plusieurs victimes, séduites par ses promesses d’enrichissement rapide et de succès personnel.
Parmi elles, A. Diaw et D. Ndiaye, aujourd’hui plaignantes, affirment avoir découvert Oumar Sow en ligne, fascinées par ses “pouvoirs”. C’est ainsi qu’elles ont accepté de verser, l’une 6,5 millions, l’autre 17 millions de francs CFA, pour bénéficier de rituels mystiques censés changer leur destin.
Selon les témoignages recueillis par les gendarmes, les deux femmes auraient été “envoûtées”, au point de verser de l’argent « sans compter », jusqu’à ce qu’un déclic brutal les pousse à porter plainte.
Elles affirment ne s’être “réveillées” qu’après avoir été dépouillées, comme sorties d’un rêve. Un réveil amer, certes, mais salutaire. Les enquêteurs, eux, penchent pour une manipulation psychologique bien rodée, fondée sur la vulnérabilité émotionnelle des victimes et l’illusion d’un miracle facile.
Le coup de filet des gendarmes a été opéré dans un appartement huppé des Almadies, où Oumar Sow faisait la fête. Une descente discrète mais efficace qui a mis fin à sa cavale.
Il est désormais placé en garde à vue pour les délits de charlatanisme et escroquerie, tandis que l’enquête se poursuit pour identifier d’éventuelles autres victimes de ce marabout 2.0. Les gendarmes n’excluent pas que le réseau soit plus vaste, d’autant que le mis en cause aurait géré plusieurs comptes sur les réseaux sociaux avec de fausses identités mystiques.
rewmi