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​Et si Nkurunziza, et si Amadou Gon Coulibaly, n’étaient pas morts de mort naturelle, mais « proprement » éliminés ?

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 10 Juillet 2020 à 13:12

En moins d’un mois, deux personnalités importantes sont mortes dans des conditions similaires et à des moments où leur position personnelle dans la gouvernance de leurs pays respectifs représentait un enjeu politique de tout premier ordre. Ce qui est bizarre est que beaucoup d’observateurs semblent admettre de bonne foi qu’elles sont emportées par une mort naturelle. Une telle certitude nous paraît d’une naïveté alarmante.


Le 20 juin dernier, le très despotique Pierre Nkurunziza, ci-devant président de la République du Burundi disparaissait, dit-on, d’un arrêt cardiaque. Il allait quitter le pouvoir qu’il exerçait depuis 15 ans, au lendemains d’élections très, très « démocratiques », pour laisser la place à son dauphin, un certain Évariste Ndayishimiye. Tout le monde savait cependant que ce n’était qu’une cession de façade, « à la Poutine » quoi. Autrement dit, son remplaçant n’allait être qu’une minable marionnette, à laquelle il n’allait guère tarder à prêter des yeux et des oreilles dans l’exercice de cette fantasque délégation de pouvoir.
Moins de 20 jours plus tard, précisément le 8 juillet dernier, Amadou Gon Coulibaly, premier ministre de la Côte d’Ivoire et dauphin d’Alassane Ouattara aux prochaines élections présidentielles qui doivent se tenir en octobre prochain, disparaissait à son tour, après s’être battu comme il a pu contre, tenez-vous bien, de terribles PROBLEMES CARDIAQUES. Lui aussi. 
Notre conviction, contrairement à beaucoup, est que tout ça c’est trop facile, vraiment trop facile. Même si vous et nous ne sommes point des experts médicaux, nous savons au moins que le cœur est l’organe le plus facile à toucher chez les pauvres hommes que nous sommes, et qu’il existe des méthodes sophistiquées pour le faire pourrir (cet organe) dans la durée, avant qu’il ne baisse définitivement les armes, au grand dam de son propriétaire.
Que pouvait faire Évariste Ndayshimiye pour museler définitivement ce bienfaiteur de Nkurunziza, qui allait bientôt l’embêter dans son exercice du pouvoir ? L’éliminer. Sans laisser de trace. Que pouvaient faire les potentiels successeurs de Ouattara, ces vaillants cadres du RHDP, que leur leader a soudainement dribblés pour parachuter au poste de candidat du parti le si peu charismatique Amadou Gon Coulibaly ? L’éliminer. Sans laisser de trace. Que pouvait faire Ouattara lui-même pour postuler pour une troisième fois sans renier sa parole donnée ? Éliminer le candidat qu’il a lui-même choisi pour le succéder, après avoir affiché de bonnes intentions de s’éloigner des lambris dorés du pouvoir, au profit des jeunes. 
Ce que nous voulons montrer est qu’elles sont nombreux les motifs susceptibles de nous faire croire que ces deux morts remarquables étaient dans une parfaite situation de danger, et que les flèches empoisonnées pouvaient venir de tous les côtés. 
En tout, cas, pour nous, Nkurunziza et Gon Coulibaly ne sont pas morts de mort naturelle. Ils ont été « proprement » éliminés. Par qui ? Là est toute la question. 
Ah, Afrique, mon Afrique ! Tu es le continent où on trouve les plus grands metteurs en scène dans la sale famille des politiciens. 
C’est triste.    





























njaydakarposte@gmail.com


1.Posté par Lam le 10/07/2020 14:51
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