La première impression est souvent la bonne. Le dicton semble désuet. Pourtant, le vaccin AstraZeneca aurait dû être prévenu puisqu'il paie aujourd'hui les couacs du début. Dès l'autorisation du sérum créé par le laboratoire anglo-suédois, la confusion autour de son efficacité règne. Selon AstraZeneca, l'antidote est performant à 70% (contre plus de 90% pour Pfizer/BioNTech et Moderna), un résultat validé par la revue scientifique The Lancet. Cependant, son efficacité chez les personnes de plus de 65 ans est mise en doute en Europe, faute de données suffisantes.
Conséquences : les pays européens avancent en ordre dispersé. Lorsque les cartons estampillés AstraZeneca atterrissent sur leur sol, les Vingt-Sept semblent hésitants sur la marche à suivre. Illustration de cette cacophonie, l'Allemagne décide dans un premier temps d'écarter le nouveau venu de son projet de vaccination pour les plus de 65 ans. Lorsque des études se montrent plus rassurantes, Berlin fait marche arrière en l'autorisant pour cette tranche d'âge, dans l'espoir d'accélérer leurs campagnes d'immunisation. Idem pour l'Italie. Mais le sentiment de défiance à l'égard du vaccin est enclenché. Il atteint son apogée cette semaine.
Lundi 8 mars, le sérum à la réputation déjà ternie entre dans l'oeil du cyclone. Le nouveau camouflet est infligé par l'Autriche. L'annonce est importante : Vienne décide de cesser l'administration d'un lot de sérums produit par le laboratoire anglo-suédois. La déclaration fait suite au décès d'une infirmière âgée de 49 ans qui a succombé à de "graves troubles de la coagulation" quelques jours après avoir reçu une injection. Une de ses collègues, âgée de 35 ans, vaccinée avec le même lot, avait pour sa part développé une embolie pulmonaire. Elle est actuellement en voie de guérison.
Le sérum AstraZeneca privé de campagne de vaccination
La défiance à l'égard d'AstraZeneca se répand comme une traînée de poudre. Très vite, quatre autres pays, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, suspendent les vaccinations avec des doses provenant de ce lot, livré dans 17 pays et qui comprenait un million d'injections. Le lendemain, rebelote. L'Islande, la Norvège, la Bulgarie et le Danemark leur emboîtent le pas. Ils éliminent le vaccin de leur campagne de vaccination. Cette suspension sera réévaluée d'ici deux semaines selon les autorités danoises. Dans leur sillage s'inscrivent aussi l'Italie et la Thaïlande qui suspend la campagne.
Conséquences : les pays européens avancent en ordre dispersé. Lorsque les cartons estampillés AstraZeneca atterrissent sur leur sol, les Vingt-Sept semblent hésitants sur la marche à suivre. Illustration de cette cacophonie, l'Allemagne décide dans un premier temps d'écarter le nouveau venu de son projet de vaccination pour les plus de 65 ans. Lorsque des études se montrent plus rassurantes, Berlin fait marche arrière en l'autorisant pour cette tranche d'âge, dans l'espoir d'accélérer leurs campagnes d'immunisation. Idem pour l'Italie. Mais le sentiment de défiance à l'égard du vaccin est enclenché. Il atteint son apogée cette semaine.
Lundi 8 mars, le sérum à la réputation déjà ternie entre dans l'oeil du cyclone. Le nouveau camouflet est infligé par l'Autriche. L'annonce est importante : Vienne décide de cesser l'administration d'un lot de sérums produit par le laboratoire anglo-suédois. La déclaration fait suite au décès d'une infirmière âgée de 49 ans qui a succombé à de "graves troubles de la coagulation" quelques jours après avoir reçu une injection. Une de ses collègues, âgée de 35 ans, vaccinée avec le même lot, avait pour sa part développé une embolie pulmonaire. Elle est actuellement en voie de guérison.
Le sérum AstraZeneca privé de campagne de vaccination
La défiance à l'égard d'AstraZeneca se répand comme une traînée de poudre. Très vite, quatre autres pays, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, suspendent les vaccinations avec des doses provenant de ce lot, livré dans 17 pays et qui comprenait un million d'injections. Le lendemain, rebelote. L'Islande, la Norvège, la Bulgarie et le Danemark leur emboîtent le pas. Ils éliminent le vaccin de leur campagne de vaccination. Cette suspension sera réévaluée d'ici deux semaines selon les autorités danoises. Dans leur sillage s'inscrivent aussi l'Italie et la Thaïlande qui suspend la campagne.