
Il y a douze ans, elle était déjà venue de sa Californie ensoleillée pour braver le froid glacial de l'Iowa et faire campagne pour un jeune candidat noir à la Maison-Blanche. Pour défendre la cause des femmes, elle aurait pu choisir Hillary Clinton. Mais son parcours de fille d'immigrés – père jamaïcain et mère indienne – la rapprochait davantage de Barack Obama, fils d'un Kényan et d'une mère blanche du Kansas. À l'époque, Kamala Harris avait 43 ans et lui 47. Elle avait été élue en 2003 procureure du district de San Francisco, première femme noire à ce poste.
Obama, lui, était sénateur de l'Illinois au Congrès depuis début 2005. Dans son autobiographie, elle se souvient d'avoir pleuré de joie lorsqu'il fut élu. Son amitié avec le procureur Beau Biden, le fils aîné de Joe Biden, l'a rapprochée des cercles du pouvoir et, en 2011, c'est un président Obama très flatteur qui fit le déplacement à Los Angeles pour la soutenir dans sa candidature au poste de ministre de la Justice de Californie. Trop flatteur. Nombre de commentateurs ont estimé qu'il tenait des propos "sexistes" – dont il s'est très vite excusé – lorsqu'il a souligné les qualités professionnelles de Kamala Harris en vantant également son apparence physique.
Le soutien de Michelle Obama
Lorsque Biden a cherché son "ticket" pour la présidentielle, Obama a appuyé son choix en faveur de Harris. "L'histoire de sa vie, je ne suis pas le seul à pouvoir m'y retrouver", avait-il commenté. En septembre dernier, il enregistrait même un clip de campagne sous forme de conversation complice avec elle. Et Michelle Obama d'ajouter : "Quand je pense à toutes ces filles qui grandissent aujourd'hui et qui pourront enfin se dire plus tard que des femmes comme elle peuvent diriger une nation comme la nôtre, je me dis que Kamala est peut-être la première mais certainement pas la dernière."
Gwen Ifill, la célèbre journaliste afro-américaine de la chaîne PBS, décédée en 2016, l'avait envisagé dès 2009 en écrivant dans son livre sur la couleur de peau en politique que Kamala Harris était "une Obama au féminin".
Obama, lui, était sénateur de l'Illinois au Congrès depuis début 2005. Dans son autobiographie, elle se souvient d'avoir pleuré de joie lorsqu'il fut élu. Son amitié avec le procureur Beau Biden, le fils aîné de Joe Biden, l'a rapprochée des cercles du pouvoir et, en 2011, c'est un président Obama très flatteur qui fit le déplacement à Los Angeles pour la soutenir dans sa candidature au poste de ministre de la Justice de Californie. Trop flatteur. Nombre de commentateurs ont estimé qu'il tenait des propos "sexistes" – dont il s'est très vite excusé – lorsqu'il a souligné les qualités professionnelles de Kamala Harris en vantant également son apparence physique.
Le soutien de Michelle Obama
Lorsque Biden a cherché son "ticket" pour la présidentielle, Obama a appuyé son choix en faveur de Harris. "L'histoire de sa vie, je ne suis pas le seul à pouvoir m'y retrouver", avait-il commenté. En septembre dernier, il enregistrait même un clip de campagne sous forme de conversation complice avec elle. Et Michelle Obama d'ajouter : "Quand je pense à toutes ces filles qui grandissent aujourd'hui et qui pourront enfin se dire plus tard que des femmes comme elle peuvent diriger une nation comme la nôtre, je me dis que Kamala est peut-être la première mais certainement pas la dernière."
Gwen Ifill, la célèbre journaliste afro-américaine de la chaîne PBS, décédée en 2016, l'avait envisagé dès 2009 en écrivant dans son livre sur la couleur de peau en politique que Kamala Harris était "une Obama au féminin".