Des grenades lacrymogènes auraient été lancées « dans des chambres 13, 14 et 15 de la prison du Camp pénal en ce moment même » a alerté ce matin le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP. Ils en ont profité d’ailleurs pour dénoncer le surpeuplement du Camp pénal et le manque de formation de certains agents de cette administration. Mais que s’est-il réellement passé ?
Dakaractu s'est rapproché des autorités pour trouver la réponse. Et la vérité semble être toute autre puisqu’aucune grenade n’a été lancée, aucun blessé enregistré comme veut le faire croire les sources de Frapp.
En effet, il s’agissait bel et bien d’une fouille des chambres des prisonniers du camp pénal ce matin. Après avoir procédé à la vérification dans deux chambres à la chambre 15, les matons se sont vu opposer une résistance par un groupe d’occupants.
Ces derniers ont refusé systématiquement que leur chambre soit fouillée, brûlant même des matelas.
Selon nos informations les gardes se sont mis en position attendant des instructions. C’est ainsi que l’administration a fait appel au comité des sages qui sont des prisonniers élus par leurs pairs pour les faire revenir à la raison. Ce que le groupe de réfractaires a finalement accepté. Les familles de prisonniers qui étaient au niveau du portail ont été ainsi sensibilisées par rapport à la situation.
Le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières et leurs membres ont de leur côté rappeler les droits des prisonniers. Ils ont fini par interpeller à nouveau le directeur de l'administration pénitentiaire, le ministre de la justice et le président Macky Sall.
dakaractu
Dakaractu s'est rapproché des autorités pour trouver la réponse. Et la vérité semble être toute autre puisqu’aucune grenade n’a été lancée, aucun blessé enregistré comme veut le faire croire les sources de Frapp.
En effet, il s’agissait bel et bien d’une fouille des chambres des prisonniers du camp pénal ce matin. Après avoir procédé à la vérification dans deux chambres à la chambre 15, les matons se sont vu opposer une résistance par un groupe d’occupants.
Ces derniers ont refusé systématiquement que leur chambre soit fouillée, brûlant même des matelas.
Selon nos informations les gardes se sont mis en position attendant des instructions. C’est ainsi que l’administration a fait appel au comité des sages qui sont des prisonniers élus par leurs pairs pour les faire revenir à la raison. Ce que le groupe de réfractaires a finalement accepté. Les familles de prisonniers qui étaient au niveau du portail ont été ainsi sensibilisées par rapport à la situation.
Le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières et leurs membres ont de leur côté rappeler les droits des prisonniers. Ils ont fini par interpeller à nouveau le directeur de l'administration pénitentiaire, le ministre de la justice et le président Macky Sall.
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