Candidat déclaré à la Présidentielle de Février prochain- Pourquoi Idrissa Seck prêche dans le ...désert

À chaque élection, on voit un foisonnement de candidatures et encore davantage de… candidats à la candidature. Sans prêter d’intention à quiconque, on peut trouver que c’est positif car cela reflète d’une certaine façon un intérêt citoyen pour la politique, c’est-à-dire la gestion de nos sociétés, et donc d’une volonté de s’impliquer dans le pouvoir de décision pour améliorer notre vivre ensemble.

C’est aussi l’expression d’une vie relativement libre et démocratique. Mais lorsqu’on parle de politique au sens noble du terme rappelé plus haut, de liberté et de démocratie, il faut encore que ces valeurs soient mises en pratique et que certains principes fondamentaux soient respectés, sinon la démarche électorale perd son sens et lui donne un contenu pour le moins ambigu.

Ainsi, lorsqu’on entend par exemple quelqu'un comme Idrissa Seck annoncer qu'il se lance dans la course à la décisive Présidentielle de Février prochain, on s’interroge sur la signification de ce projet. La cause? Les  altermoiements stratégiques ( ses fameux rendez-vous du midi avec Wade au Palais, son indescriptible ralliement à Benno Bok Yaakar...) à l'actif du chef de file du parti Rewmi  lui ont fait perdre l'once de crédibilité qui lui restait. 

N'est ce pas Idrissa Seck "himself" qui a annoncé à haute et intelligible voix qu'il démissionne de tous ses postes politiques en... 2022? 

En effet, celui que l'ancien ministre Ousmane Ngom (au fait, où se terre t'il çui-là?) avait surnommé Raspoutine Seck, avait claironné sa retraite politique.

"Ndamal Kajoor"  avait d'ailleurs  donné une date précise, le 09 août 2022.
Une date qui coïncide avec le jour de son anniversaire. Date à laquelle il a eu... 63 ans. Et comme il le disait lui-même que " 63 ans, c’est l’âge de la disparition du prophète (PSL) de l’Islam, et ce sera aussi l’âge de la fin de sa carrière politique." 

Malheureusement,  Raspoutine pardon Idrissa Seck a fait  du "Wax Waxeet". À l'image de son mentor (Me  Wade), il va, à n'en point douter, payer le prix de ce manque de respect au peuple Sénégalais. Loin de faire dans la météo politique, les résultats tant attendus au soir du 24 Février prochain seront assez révélateurs. 
Gare au candidat qui s'alliera avec lui !

Bref, nombre de Sénégalais, pas du tout amnésiques, gardent d'Idy  l’image du " traître ". De nombreux citoyens lui reprochent "d'avoir poignardé dans le dos le Président Abdoulaye Wade" allusion faite à leur différend connu de tous.

En un mot comme en mille, ce n'est pas évident d’avoir un impact positif autour de soi quand on ne respecte pas ce que l’on prône.

Comme disait mon défunt grand padré édenté:  "Si vous vous engagez dans un projet, assurez-vous de tenir votre parole sans quoi l’on doutera de votre crédibilité."

En d'autres termes, la confiance se gagne lentement, mais se perd très rapidement!


Dans les hâbleries de l'outrecuidant "Raspoutine", qui  s'efforce de se forger, depuis le magistère de Wade, une image de martyr, il y a peu de place pour l'intelligentsia Sénégalaise. Its pity ! (C'est dommage)

Ses proches, parents et sympathisants devraient lui conseiller de se retirer de la vie politique. Car, le candidat de Rewmi, qui se complait à jouer au mariol (comprenez jouer au plus malin) risque, sans l'ombre d'un doute, d'être défait au premier tour de la Présidentielle.

 Cela dit, pour l’instant, le niveau du débat électoral, à 307 jours du scrutin, est encore très bas, animé avant tout par des ambitions personnelles et partisanes, avec des polémiques sans intérêt pour beaucoup de Sénégalais rencontrés.

Donc, vivement les débats démocratiques et responsables, pour que l’on évite de dire une chose… et de faire le contraire à l'image d'un Idrissa Seck ! À bon entendeur...



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