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Ce que veut savoir les gendarmes sur les cas Obs/Quotidien

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 15 Juillet 2015 à 13:49

On en sait un peu sur les convocations suivies de l'arrestation ce mardi 14 Juillet des Directeurs de Publication de "l'Obs" et celui du "Quotidien".


Ce que veut savoir les gendarmes sur les cas Obs/Quotidien

Fortunes diverses pour nos confrères de l'Obs et du Quotidien. Si, le Directeur de Publication de l'Obs a eu la veine d'être libéré, après six heures de garde à vue, tel n'a pas été le cas pour son collègue Dirpub du Quotidien, Mohamed Guèye. Ce dernier, aussitôt arrêté ce mardi s'est vu notifier sa garde à vue. Il a du passer la nuit du mardi au mercredi dans les locaux de la Section Recherches de la Gendarmerie. N'empêche, Alioune Badara Fall et Mamadou Seck de l'Obs ont été tenus de déférer à une convocation des pandores ce mercredi matin. Et, au moment où ces lignes sont écrites (12 h 15), ils sont encore dans les locaux de la SR.

Figurez -vous que d'ores et déjà les auditions entamées entre les pandores et nos confrères d'abord de l'Obs sont parties pour être un dialogue de sourds. Car, des informations glanées, il ressort que les enquêteurs de la Sr ont été instruit de tirer les vers du nez à Alioune Badara Fall, Mamadou Seck et l'autre confrère du "Quotidien".

S'agissant du cas des journalistes de  l'Obs, les gendarmes veulent coute que coute savoir d'où nos confrères ont pu avoir "les informations sensibles" concernant le déploiement des Diambars au Yemen d'autant que pas moins de 7 personnes seraient censés détenir l'information qui été publié dans les colonnes de l'Obs.

 

Niet catégorique de nos confrères. Lesquels, refusent jusque-là de révéler leur source.

Car, comme l'ont d'ailleurs souligné nos confrères du quotidien de la Médina, dans leur éditorial, demander à un journaliste de révéler sa source, c'est l'inciter à fouler aux pieds les dispositions de la charte des journalistes. C'est dire que la démarche est illégale.

 

 

Quoi qu'il en soit,   un journaliste, au vrai sens du terme, qui choisit de faire de l’enquête doit être prêt à aller en prison plutôt que de devoir dévoiler sa source. Faudrait-il rappeler que la source est  est plus importante que la nouvelle elle-même.

 A partir du moment où un individu confie à la presse un dossier ou un document pouvant lui valoir des représailles, le journaliste doit pouvoir assumer la responsabilité de le protéger.
 
 La protection des sources permet au journaliste de recevoir des informations importantes et de les divulguer au public car, lorsqu’un media ou un journaliste ne protège pas ses sources, il brise la relation de confiance avec les informateurs. 

En somme, l'on nous apprit que le journaliste est tenu de veiller à ce qu’aucun détail pouvant conduire à l’identification de sa source ne soit publié, dans l’intérêt,  non seulement de ce journaliste mais aussi du média pour lequel il travaille.

 

S'agissant du cas du Dirpub du "Quotidien", nous avons apprit dans les colonnes du même canard que l'administrateur, Madiambal Diagne a présenté ses excuses aux autorités judiciaires.

 

Même si officiellement, il est dit que le Dirpub du Quotidien est arrêté suite à la plainte des avocats de Thione Seck, il n'en demeure pas moins que le cas Mohamed Guèye est à loger dans la même enseigne que nos confrères de l'Obs: les gendarmes veulent également savoir d'où il a tiré les fameux Procès Verbaux de Thione Seck et Alaye Djitèye.

 

Affaire à suivre...

 


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