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Covid-19 : ce que l’on sait du nouveau variant «FLiRT» qui se répand en Europe

Rédigé par Dakarposte le Dimanche 26 Mai 2024 à 05:44

Un nouveau variant, appelé KP.2 et surnommé «FLiRT» est en train de circuler aux Etats-Unis et en Europe. Avant l’été, saison la plus propice aux contaminations, les scientifiques sont inquiets par la hausse des cas de Covid-19 liés à ce variant.


Covid-19 : ce que l’on sait du nouveau variant «FLiRT» qui se répand en Europe
De son vrai nom KP.2 mais surnommé «FLiRT» une famille de nouveaux variants du virus SARS-Cov-2 qui prédominaient jusqu'alors aux Etats-Unis, commence à se répandre en Europe. Ces mutations sont des parents éloignés d’Omicron. Le surnom «FLiRT» fait référence aux noms techniques des différentes mutations, dont l’une comprend les lettres «F» et «L», et une autre les lettres «R» et «T». Il est la souche dominante aux États-Unis depuis le début du mois, avec désormais une présence dans 28,2 % des contaminations, contre 3,8 % fin mars. S’il inquiète les scientifiques, c’est que ce variant FLiRT semble plus résistant aux vaccins que la souche précédente. Néanmoins, il ne semble pas plus dangereux, les symptômes restant les mêmes.

Le variant vient de faire son apparition en Europe, notamment en Espagne où de premiers cas ont été détectés en Catalogne, d’après La Vanguardia cité par RAC 1. Il est aujourd’hui majoritaire dans les cas recensés en France, toujours peu nombreux mais en hausse ces dernières semaines. Cité par le Time Magazine, le Dr Eric Topol, vice-président exécutif du centre de recherche biomédicale américain Scripps Research, qui a écrit sur les variantes FLiRT explique que «s’il est encore est trop tôt pour le dire […] le KP.2 et ses proches provoqueront probablement une augmentation du nombre de cas, mais (mon) intuition est que ce ne sera pas une grande vague».

Une population plus résistante grâce aux vaccins

Eric Topol estime ainsi que, «le virus n’a pas suffisamment muté pour devenir très différent des souches précédentes». Ainsi, selon des chercheurs de l’université Johns – Hopkins de Baltimore, en ce qui concerne les symptômes, «nous ne voyons rien de nouveau ou de différent. Nous continuons de voir des maladies bénignes. Ce n’est probablement pas parce que le virus est plus bénin, mais parce que notre immunité est désormais beaucoup plus forte. Après des années de vaccinations et d’infections, la majeure partie de la population est plus à même de combattre une infection».



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