Échauffourées à l’Université de Bambey : Plus d’une vingtaine d’étudiants arrêtés

Les affrontements entre les étudiants et les Forces de l’ordre au niveau de l’université Alioune Diop de Bambey (Uadb) sont loin de connaître leur épilogue. Tout comme la semaine dernière, la matinée d’hier a été encore chaude au niveau de cet établissement. En effet, de 7 heures du matin à 12 heures, échange de jets de pierres et de gaz lacrymogènes entre étudiants et Forces de l’ordre a été le décor au niveau de ce temple du savoir.
Outre ces affrontements, le portail du campus 2 a été brûlé. Rappelons que le 9 décembre dernier, l’assemblée de l’université avait fait un communiqué autorisant le Recteur de requérir la présence des Forces de l’ordre au niveau du campus pédagogique. En ce sens, près de 700 agents du Groupement mobile d’intervention (Gmi) sont venus prêter main forte aux éléments du commissariat urbain de police de Bambey.
Une intégration des Forces de l’ordre, qui a mis les étudiants dans tous leurs états. Car, selon le président de la coordination des amicales, les autorités internes administratives de l’université sont les seules responsables de cette situation. Assane Ndour explique : «Si nous sommes aujourd’hui à ce stade de la violence au niveau de l’Uadb, c’est parce que les autorités compétentes ne nous ont pas prêté l’oreille attentive alors que nous avons toujours opté pour des discussions.» A l’en croire, ils ont ajouté dans leur plateforme revendicative, le retrait des Forces de l’ordre qui ont été installées au niveau des campus pédagogique et social. Et M. Ndour de poursuivre : «Elles (les autorités) savent bien que les étudiants ne peuvent pas cohabiter avec les Forces de l’ordre, donc pourquoi nous pousser à vivre avec tant de violence. Il y a même des étudiants qui sont rentrés par mesure de sécurité.»
Toutefois, Assane Ndour a fait remarquer qu’une vingtaine d’étudiants ont été interpellés.




















Le Quotidien