
Depuis que l'ancien président américain Donald Trump a affirmé que les Haïtiens de Springfield mangent des chiens et des chats lors de son débat avec Kamala Harris, la ville de l'Ohio vit dans la tension.
Une alerte à la bombe a poussé la mairie à fermer, jeudi 12 septembre. Le lendemain, plusieurs écoles ont été évacuées. Sans parler des menaces anonymes reçus par les établissements identifiés comme Haïtiens.
Des remarques racistes
Aux côtés d'autres représentants de la société civile, Denis Williams, présidente de l'Association nationale pour la promotion des gens de couleur de Springfield, appelle à l'unité. « J'appelle nos communautés, blanche, noire, haïtienne, mexicaine, à se rassembler. Nous ne pouvons pas adopter la violence et la haine. Nous sommes une ville d'amour et de compassion », plaide-t-elle.
La déflagration de ces remarques racistes touche tout le pays, jusqu'à la Maison Blanche où la porte-parole Karine Jean-Pierre a été questionnée par un journaliste sur son point de vue personnel, en tant qu'afro-américaine.
« Peu importe la communauté attaquée, je prends ça personnellement, dit-elle, pas seulement lorsqu'il s'agit de la mienne. C'est notre responsabilité à tous, peu importe que vous soyez Américain juif, Américain musulman, nous devrions tous nous protéger les uns les autres et dénoncer ensemble ce genre de rhétorique. Car c'est dangereux et met des vies en danger », explique Karine Jean-Pierre.
Donald Trump n'est pas revenu sur ses fausses accusations. Il a même réitéré en traitant les Haïtiens d'« assassins terroristes ».
Une alerte à la bombe a poussé la mairie à fermer, jeudi 12 septembre. Le lendemain, plusieurs écoles ont été évacuées. Sans parler des menaces anonymes reçus par les établissements identifiés comme Haïtiens.
Des remarques racistes
Aux côtés d'autres représentants de la société civile, Denis Williams, présidente de l'Association nationale pour la promotion des gens de couleur de Springfield, appelle à l'unité. « J'appelle nos communautés, blanche, noire, haïtienne, mexicaine, à se rassembler. Nous ne pouvons pas adopter la violence et la haine. Nous sommes une ville d'amour et de compassion », plaide-t-elle.
La déflagration de ces remarques racistes touche tout le pays, jusqu'à la Maison Blanche où la porte-parole Karine Jean-Pierre a été questionnée par un journaliste sur son point de vue personnel, en tant qu'afro-américaine.
« Peu importe la communauté attaquée, je prends ça personnellement, dit-elle, pas seulement lorsqu'il s'agit de la mienne. C'est notre responsabilité à tous, peu importe que vous soyez Américain juif, Américain musulman, nous devrions tous nous protéger les uns les autres et dénoncer ensemble ce genre de rhétorique. Car c'est dangereux et met des vies en danger », explique Karine Jean-Pierre.
Donald Trump n'est pas revenu sur ses fausses accusations. Il a même réitéré en traitant les Haïtiens d'« assassins terroristes ».