Le ministère des Finances et du Budget a publié, dimanche, le deuxième rapport trimestriel d’exécution budgétaire (RTEB) de cette année, selon lequel les ressources mobilisées étaient de 4 474,1 milliards de francs CFA à la fin du mois de juin, soit 43,1 % des prévisions faites dans la loi de finances rectificative (LFR).
‘’Les ressources du budget général mobilisées à la fin de juin 2025 sont arrêtées à 4 474,1 milliards de francs CFA, soit 43,1 % des prévisions de la loi de finances rectificative (10 384,5 milliards de francs CFA)’’, indique le rapport.
Le RTEB donne une analyse exhaustive de l’exécution du budget de l’État au terme du deuxième trimestre de l’année, selon le ministère.
Les recettes du budget général se sont élevées à 2 226,3 milliards, sur un objectif annuel de 4 668,9 milliards, soit un taux de recouvrement de 47,7 %.
De la comparaison de ce montant des recettes budgétaires avec celui de la même période de l’année dernière découle une augmentation de 175,3 milliards (+8,5 %), qui résulte, selon le ministère des Finances et du Budget, du ‘’regain de l’activité économique’’ et des ‘’efforts des services chargés de la mobilisation des recettes’’.
Le ministère explique que les impôts directs ‘’se distinguent particulièrement’’, avec un taux de réalisation de 60,3 % (913,9 milliards) au cours du premier semestre, les impôts indirects s’élevant à 1 074,2 milliards.
L’impôt sur les sociétés a atteint 392,3 milliards, selon la même source.
Les recettes non fiscales, elles, s’élèvent à 116,6 milliards, le taux de recouvrement représentant 41,2 % de l’objectif annuel, indique le RTEB.
— Une domination des fonds mobilisés sur les marchés bancaires et financiers —
Ce rapport trimestriel publié sous le signe de la transparence et de l’obligation de reddition des comptes par les pouvoirs publics indique que ‘’les dons budgétaires ont été mobilisés à hauteur 19,3 milliards, soit 8,0 % de l’objectif annuel de 241,6 milliards, et sont constitués ‘exclusivement de dons en capital’‘’.
‘’Les ressources de trésorerie ont été mobilisées à hauteur de 2 247,8 milliards, soit 39,3 % du besoin de financement annuel arrêté dans la LFR 2025’’, ajoute le RTEB.
Selon le rapport, les fonds mobilisés sur les marchés bancaires et financiers s’élèvent à 1 677 milliards, ce qui représente 74,6 % des ressources, tandis que les prêts-programmes affichent un taux de réalisation de 3,5 %, soit 20,7 milliards.
Le ministère des Finances et du Budget signale que l’exécution du budget de l’État au premier semestre 2025 s’inscrit dans un contexte économique mondial caractérisé par ‘’un ralentissement de la croissance américaine, un rebond en zone euro et un dynamisme des économies émergentes, notamment la Chine’’.
Il observe que dans l’espace UEMOA, auquel appartient le Sénégal, ‘’l’activité économique est demeurée soutenue’’.
Au même moment, le produit intérieur brut réel du Sénégal s’est amélioré au premier trimestre 2025 en s’élevant à 12,1 %, une amélioration ‘’portée essentiellement par l’exploitation des hydrocarbures’’.
Aps
‘’Les ressources du budget général mobilisées à la fin de juin 2025 sont arrêtées à 4 474,1 milliards de francs CFA, soit 43,1 % des prévisions de la loi de finances rectificative (10 384,5 milliards de francs CFA)’’, indique le rapport.
Le RTEB donne une analyse exhaustive de l’exécution du budget de l’État au terme du deuxième trimestre de l’année, selon le ministère.
Les recettes du budget général se sont élevées à 2 226,3 milliards, sur un objectif annuel de 4 668,9 milliards, soit un taux de recouvrement de 47,7 %.
De la comparaison de ce montant des recettes budgétaires avec celui de la même période de l’année dernière découle une augmentation de 175,3 milliards (+8,5 %), qui résulte, selon le ministère des Finances et du Budget, du ‘’regain de l’activité économique’’ et des ‘’efforts des services chargés de la mobilisation des recettes’’.
Le ministère explique que les impôts directs ‘’se distinguent particulièrement’’, avec un taux de réalisation de 60,3 % (913,9 milliards) au cours du premier semestre, les impôts indirects s’élevant à 1 074,2 milliards.
L’impôt sur les sociétés a atteint 392,3 milliards, selon la même source.
Les recettes non fiscales, elles, s’élèvent à 116,6 milliards, le taux de recouvrement représentant 41,2 % de l’objectif annuel, indique le RTEB.
— Une domination des fonds mobilisés sur les marchés bancaires et financiers —
Ce rapport trimestriel publié sous le signe de la transparence et de l’obligation de reddition des comptes par les pouvoirs publics indique que ‘’les dons budgétaires ont été mobilisés à hauteur 19,3 milliards, soit 8,0 % de l’objectif annuel de 241,6 milliards, et sont constitués ‘exclusivement de dons en capital’‘’.
‘’Les ressources de trésorerie ont été mobilisées à hauteur de 2 247,8 milliards, soit 39,3 % du besoin de financement annuel arrêté dans la LFR 2025’’, ajoute le RTEB.
Selon le rapport, les fonds mobilisés sur les marchés bancaires et financiers s’élèvent à 1 677 milliards, ce qui représente 74,6 % des ressources, tandis que les prêts-programmes affichent un taux de réalisation de 3,5 %, soit 20,7 milliards.
Le ministère des Finances et du Budget signale que l’exécution du budget de l’État au premier semestre 2025 s’inscrit dans un contexte économique mondial caractérisé par ‘’un ralentissement de la croissance américaine, un rebond en zone euro et un dynamisme des économies émergentes, notamment la Chine’’.
Il observe que dans l’espace UEMOA, auquel appartient le Sénégal, ‘’l’activité économique est demeurée soutenue’’.
Au même moment, le produit intérieur brut réel du Sénégal s’est amélioré au premier trimestre 2025 en s’élevant à 12,1 %, une amélioration ‘’portée essentiellement par l’exploitation des hydrocarbures’’.
Aps