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FESTIVAL SALAM : De qui se moque t-on ?

Rédigé par Dakarposte le Mardi 6 Juin 2017 à 06:56

Avec Dakarmatin


FESTIVAL SALAM : De qui se moque t-on ?

"On peut avoir la Syphilis et la Légion d'Honneur" disait un de mes maîtres.

Le Sénégal en est la parfaite illustration : il renferme le champion mondial de récital du Coran dont on se gargarise fièrement ces temps-ci mais également les parfaits anti-modèles islamiques.

Mr Youssou NDOUR, Ministre-Conseiller, champion es-qualité en conflits d'intérêts, qui est loin d'être un philanthrope, explique qu'en initiant ce festival, son intention est de rendre grâce à Dieu et célébrer notre religion (l'Islam)(Sic !).
"Ce n'est plus mon festival, mais celui du Sénégal et de tous les musulmans du monde. Une contribution dans un contexte où un peu partout dans le monde les gens perçoivent autrement l'Islam."

Il se serait inspiré du Festival des musiques sacrées du Maroc. Il y'a donc une terrible et grave confusion des genres savamment entretenue. 
En effet le Festival des musiques sacrées n'a rien à voir avec l'islam encore moins avec une quelconque promotion de son image. 
C'est une activité de "Diplomatie Culturelle" visant à établir des ponts culturels entre différentes civilisations et un dialogue des cultures avec des soubassements économiques.

Pour preuve, la "Fondation Esprit de Fès" organisateur de ce Festival, après avoir rendu hommage à l'Inde, célèbre la Chine lors de sa dernière édition, pour promouvoir les échanges sino-marocains.

Un an seulement après la visite du Roi du Maroc à Beijing, "la Chine est venue à la rencontre du Maroc, dans le cadre du Festival des musiques sacrées de Fès, qui, pour sa 23e édition, mettra la culture chinoise à l’honneur", a indiqué S.E.M. Sun Shuzhong, ambassadeur de Chine au Maroc.

Le diplomate a invité les spectateurs marocains et étrangers, «à un programme qui puise dans la mythologie chinoise, pour découvrir une troupe chevronnée du Zhejiang l’Opéra Wu, ancêtre du fameux Opéra de Pékin».

En célébrant la Chine à l’occasion de sa 23e édition, le Festival des musiques sacrées de Fès a voulu un dialogue avec une culture plusieurs fois millénaire et cherche à contribuer à l’enrichissement mutuel entre civilisations.

Plus précisément, pour Abderrafih Zouitene, président de la Fondation Esprit de Fès et du festival, «l’événement phare de la capitale spirituelle crée des ponts culturels avec de grandes nations». 
Pour le cas de la Chine, un accord de jumelage entre la Fondation Esprit de Fès, d’une part, et l’administration de la grande muraille de Chine, d’autre part, a été paraphé.
Le but est de déceler les possibilités de mieux faire connaître les monuments de Fès, son histoire et sa culture. 
Un autre partenariat a été signé également avec la mairie de Chong Xu afin de promouvoir le Maroc dans cette ville chinoise et d’initier un grand événement culturel en Chine pour présenter les potentialités de Fès et de la région. 
A noter enfin l’annulation des visas pour les touristes chinois, décidée par le Souverain : Les touristes chinois sont de plus en plus nombreux et le cap des 100.000 arrivées serait atteint avant la fin 2017.

Où se trouve la defense de l'islam et la promotion de son image dans tout ça ?

«Il y a une philosophie autour de ce festival. Il s’agit essentiellement d’une action où je ne cherche aucune autre rétribution que la face de Dieu «Defal yalla» et l’agrément du Sceau des prophètes. En résumé, c’est une sorte de Festival d’action de grâce. C’est cela avant tout», a justifié le chanteur, initiateur de ce festival centré sur la religion musulmane comme lui-même l'explique.
Pour dire que «Nous ne sommes dans aucune logique mercantile. Bien au contraire. Tout ce qu’on essaie de faire, c’est réussir le défi de la participation collective. Nous n’avons qu’un seul objectif : l’agrément de la Ummah, et la grâce de Dieu».

«On est en train de faire le maximum, tout notre possible, pour défendre notre religion face à toutes les personnes malintentionnées qui critiquent l'Islam. Car, on ne doit pas l'accepter» ; ajoute-il.

Mon œil !

Pour enfoncer le clou, le coordonnateur du Festival, le communicateur traditionnel Abdoul Aziz Mbaye, déclare : "Un tel événement, il faut l’organiser pendant le Ramadan, qui est un mois béni, car les actes de dévotion sont exaucés par le Bon Dieu »
Il poursuit : « Ces chants religieux musulmans veulent montrer que l’Islam n’est pas une religion de tyrannie, comme on le fait penser, mais une religion de paix, de tolérance et de concorde ».

En réalité il ne s'agit ni plus ni moins que d'une vulgaire arnaque, sous le drapeau de l'islam.

« Ce festival veut promouvoir les jeunes talents en leur permettant de vivre de leur art », explique M. Mbaye.

ce sont des artistes complets, des chanteurs brillants avec une bonne maîtrise des techniques vocales’’, soutient Youssou Ndour.

"Le talent de ces belles voix n’était pas perçu, à cause des instruments de sonorisation qu’ils utilisaient. Mais tout change ‘’quand on leur donne la sonorisation appropriée’’. ‘’On se rend compte que les haut-parleurs qu’ils utilisaient ne leur rendaient pas service. Ils ne ressortaient pas la véritable valeur de leurs voix."

Voilà des aveux de taille pour quiconque sait lire entre les lignes, qui en disent long sur les réelles motivations.
Des chefs religieux avertis n'ont pas tardé à fustiger cette démarche à l'instar de ce dernier qui a déclaré sans ambages :

« Ce qu’il a fait n’a rien à voir avec l’Islam. Convoquer des personnes munies de tambours, de clairons dans une grande salle, juste pour faire de l’animation au nom de l’Islam, est à bannir et à dénoncer. C’est du trompe-l’œil ce qu’il a fait et n’a rien à voir avec l'islam», a t-il martelé.

Carton Rouge !

Ramadan Moubarak !




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