Cette décision fait suite à une médiation menée la veille par deux éminentes figures religieuses, rapporte PressAfrik. Et de préciser qu'entre 18 heures et minuit, le Collectif a reçu sur le campus le Khalife général de Bambilor et Serigne Moustapha Absa Tiala. Les échanges ont porté sur la situation critique de l’université et sur les récentes tensions ayant causé des blessés parmi les étudiants. Les deux guides religieux ont fait part de leur compréhension à l’égard du combat mené par les étudiants.
Ils ont alors demandé au Collectif non pas de lever la grève, mais d’accepter une pause de deux jours, le temps qu’ils interviennent "personnellement" pour tenter de résoudre la crise et éviter de nouveaux incidents. Ils se sont déclarés prêts, si besoin, "à saisir le Président de la République". Les médiateurs ont également prévenu que si l’État ne prenait pas ses responsabilités dans ce délai, ils s’impliqueraient pleinement dans la recherche d’une solution.
En réponse, le Collectif a accepté la suspension du mot d’ordre pour 48 heures, mais sous une condition expresse : "l’annulation de la note autorisant l’entrée des forces de l’ordre dans le campus, ainsi que l’arrêt de toutes les activités pédagogiques". Cette mesure, précise-t-il, est "un geste de respect envers les autorités religieuses engagées dans la médiation".
Le Collectif réaffirme, enfin, sa détermination à défendre les intérêts des étudiants et son engagement à poursuivre la lutte jusqu’à son terme.
Igm
Ils ont alors demandé au Collectif non pas de lever la grève, mais d’accepter une pause de deux jours, le temps qu’ils interviennent "personnellement" pour tenter de résoudre la crise et éviter de nouveaux incidents. Ils se sont déclarés prêts, si besoin, "à saisir le Président de la République". Les médiateurs ont également prévenu que si l’État ne prenait pas ses responsabilités dans ce délai, ils s’impliqueraient pleinement dans la recherche d’une solution.
En réponse, le Collectif a accepté la suspension du mot d’ordre pour 48 heures, mais sous une condition expresse : "l’annulation de la note autorisant l’entrée des forces de l’ordre dans le campus, ainsi que l’arrêt de toutes les activités pédagogiques". Cette mesure, précise-t-il, est "un geste de respect envers les autorités religieuses engagées dans la médiation".
Le Collectif réaffirme, enfin, sa détermination à défendre les intérêts des étudiants et son engagement à poursuivre la lutte jusqu’à son terme.
Igm


Front à l’UCAD : une médiation religieuse fait baisser la tension

