
Ce mercredi, face à la presse et ses militants, Barthélémy Dias a lancé un cri du cœur, qualifié d’appel vibrant à la nation. « Je parle comme un fils à sa mère patrie, debout, au seuil de l’épuisement, comme un frère à ses sœurs et frères quand la maison prend feu. Je ne viens pas réclamer un pouvoir, mais une conscience. Je ne viens pas diviser ni séduire, mais rassembler et servir. Quelque chose s’est brisé dans notre contrat national, entre l’État et son peuple. Ce n’est ni un discours ni une promesse de plus qui recollera les morceaux, mais un acte de vérité, de foi et d’amour », a-t-il déclaré.
Un Sénégal en souffrance
Pour l’ancien maire de Dakar, « le Sénégal souffre, et sa souffrance n’est pas abstraite. Elle a des visages, des odeurs, des silences : le souffle court d’une mère qui ne sait plus quoi mettre dans la marmite, le regard perdu d’un jeune face à un lendemain vide, la lassitude d’un père qui rentre les mains vides, l’attente d’un talibé sur le trottoir d’un pays sourd à ses enfants. » Il critique les discours glorifiant le pétrole et la croissance du PIB : « Oui, le PIB monte, mais pour qui ? Pour les puissants qui s’enrichissent sans partager ? Cette croissance ne nourrit pas, n’emploie pas, ne soigne pas, ne console pas. Quand les bailleurs se retirent, que l’inflation mord les salaires, que les prix flambent et que les services publics vacillent, ce n’est pas le Sénégal qui monte, mais la colère. »
Les tares du régime mises à nu
À la tête de son nouveau mouvement, Sénégal Bi Nu Beug. Barthélémy Dias dénonce les maux de la société : « Je suis venu non pour dominer, mais pour porter un appel calme, ferme, lucide et responsable. Un appel qui traverse les silences et rompt les routines. » Il fustige un régime qu’il accuse de confisquer l’État et de négliger les besoins du peuple.
Sans prétendre détenir une solution miracle, Dias insiste sur la nécessité d’un changement collectif : « Ce pays ne changera que si nous changeons notre manière de le regarder, de le toucher, de le porter et de l’aimer. » Il s’adresse aux enseignants sans craie, aux médecins sans moyens, aux jeunes sans emploi, aux femmes sans justice, aux retraités sans repos, aux paysans sans semences, aux pêcheurs sans aide, aux commerçants asphyxiés, aux fonctionnaires humiliés, aux artistes sans scènes, aux talibés sans sandales, aux scientifiques sans laboratoires et aux artisans sans ateliers. « J’en appelle à toutes celles et ceux qui ne veulent plus subir », conclut-il, plaidant pour un Sénégal plus juste et uni.
seneweb
Un Sénégal en souffrance
Pour l’ancien maire de Dakar, « le Sénégal souffre, et sa souffrance n’est pas abstraite. Elle a des visages, des odeurs, des silences : le souffle court d’une mère qui ne sait plus quoi mettre dans la marmite, le regard perdu d’un jeune face à un lendemain vide, la lassitude d’un père qui rentre les mains vides, l’attente d’un talibé sur le trottoir d’un pays sourd à ses enfants. » Il critique les discours glorifiant le pétrole et la croissance du PIB : « Oui, le PIB monte, mais pour qui ? Pour les puissants qui s’enrichissent sans partager ? Cette croissance ne nourrit pas, n’emploie pas, ne soigne pas, ne console pas. Quand les bailleurs se retirent, que l’inflation mord les salaires, que les prix flambent et que les services publics vacillent, ce n’est pas le Sénégal qui monte, mais la colère. »
Les tares du régime mises à nu
À la tête de son nouveau mouvement, Sénégal Bi Nu Beug. Barthélémy Dias dénonce les maux de la société : « Je suis venu non pour dominer, mais pour porter un appel calme, ferme, lucide et responsable. Un appel qui traverse les silences et rompt les routines. » Il fustige un régime qu’il accuse de confisquer l’État et de négliger les besoins du peuple.
Sans prétendre détenir une solution miracle, Dias insiste sur la nécessité d’un changement collectif : « Ce pays ne changera que si nous changeons notre manière de le regarder, de le toucher, de le porter et de l’aimer. » Il s’adresse aux enseignants sans craie, aux médecins sans moyens, aux jeunes sans emploi, aux femmes sans justice, aux retraités sans repos, aux paysans sans semences, aux pêcheurs sans aide, aux commerçants asphyxiés, aux fonctionnaires humiliés, aux artistes sans scènes, aux talibés sans sandales, aux scientifiques sans laboratoires et aux artisans sans ateliers. « J’en appelle à toutes celles et ceux qui ne veulent plus subir », conclut-il, plaidant pour un Sénégal plus juste et uni.
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