Ce dicton seereer met en lumière le rôle fondamental du patriarche au sein de la communauté. Il rappelle que l’Ancien, fort des années accumulées, porte en lui une sagesse née de la proximité avec le sacré, l’histoire et les épreuves de la vie. Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, vous avez appris, au terroir natal du Jegem, dans le Njanaaw-Sandock (Ndiaganiao ), que l’Ancien n’est jamais un homme ordinaire. Par son long compagnonnage avec la vie, il a pénétré bien des mystères : ceux de Dieu, de la puissance des Aïeux, Daan we Jaaniw, et des détours parfois rudes de l’existence. Cette connaissance silencieuse, patiemment acquise, fonde son autorité morale et spirituelle.
Oui, Monsieur le Président, vos gestes nobles et mesurés parlent avec éloquence. Ils révèlent les vertus reçues à la grande école de Njafangara (au Ndut / Bois sacré ou Case de l’homme), cette école de la vie où l’on apprend très tôt que l’on ne grandit véritablement qu’en s’inclinant devant l’expérience des Anciens. Votre attitude honore ceux qui vous connaissent, et plus encore ceux qui vous observent dans le silence de vos actes, là où la parole devient inutile.
Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, qui ne lirait pas, à travers vos gestes, le témoignage d’une âme profondément respectueuse de ces femmes et de ces hommes âgés qui ont tout donné à cette République ? Vous avez compris et vous le signifiez avec justesse que le respect des Anciens n’est ni un simple protocole ni une posture, mais le fruit d’une éducation enracinée dans la tradition Seereer et, plus largement, sénégalaise, africaine. Nous avons appris que l’Ancien est un sage, que ses prières sont puissantes et ferventes, car son cœur demeure semblable à celui d’un enfant : pur, entier, habité par le bien.
Joomay o Yaal Saax le, andaa tigi ee, o Maak anaa ga’aa ke fadafuleerna : lorsque Dieu accorde longue vie, l’Ancien devient naturellement un éclaireur, capable d’anticiper les conséquences des actes, notamment ceux des plus jeunes. Ce savoir accumulé lui confère une autorité naturelle, appelant le respect et l’écoute de tous. Merci, Monsieur le Président, d’avoir intégré cette vérité essentielle, parce que vous l’avez apprise dès l’enfance, au cœur du Jegem, là où l’on enseigne que l’Ancien est à la fois guide, protecteur et mémoire vivante. En tant que figure de référence, il joue un rôle quasi sacré, orientant et façonnant, à la manière d’un démiurge bienveillant, la destinée des générations futures.
🙏🏾Yaasam maat of a nam ne maat Mbegaan Nduur, comme prie encore le Seereer : (Que votre règne ressemble à celui du Roi Mbégane Ndour, florissant et prospère.)
Amiin !
Vive la République qui honore ses Anciens !
Keyi Ñing, Njañaaw (Ndiaganiao).
Oui, Monsieur le Président, vos gestes nobles et mesurés parlent avec éloquence. Ils révèlent les vertus reçues à la grande école de Njafangara (au Ndut / Bois sacré ou Case de l’homme), cette école de la vie où l’on apprend très tôt que l’on ne grandit véritablement qu’en s’inclinant devant l’expérience des Anciens. Votre attitude honore ceux qui vous connaissent, et plus encore ceux qui vous observent dans le silence de vos actes, là où la parole devient inutile.
Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, qui ne lirait pas, à travers vos gestes, le témoignage d’une âme profondément respectueuse de ces femmes et de ces hommes âgés qui ont tout donné à cette République ? Vous avez compris et vous le signifiez avec justesse que le respect des Anciens n’est ni un simple protocole ni une posture, mais le fruit d’une éducation enracinée dans la tradition Seereer et, plus largement, sénégalaise, africaine. Nous avons appris que l’Ancien est un sage, que ses prières sont puissantes et ferventes, car son cœur demeure semblable à celui d’un enfant : pur, entier, habité par le bien.
Joomay o Yaal Saax le, andaa tigi ee, o Maak anaa ga’aa ke fadafuleerna : lorsque Dieu accorde longue vie, l’Ancien devient naturellement un éclaireur, capable d’anticiper les conséquences des actes, notamment ceux des plus jeunes. Ce savoir accumulé lui confère une autorité naturelle, appelant le respect et l’écoute de tous. Merci, Monsieur le Président, d’avoir intégré cette vérité essentielle, parce que vous l’avez apprise dès l’enfance, au cœur du Jegem, là où l’on enseigne que l’Ancien est à la fois guide, protecteur et mémoire vivante. En tant que figure de référence, il joue un rôle quasi sacré, orientant et façonnant, à la manière d’un démiurge bienveillant, la destinée des générations futures.
🙏🏾Yaasam maat of a nam ne maat Mbegaan Nduur, comme prie encore le Seereer : (Que votre règne ressemble à celui du Roi Mbégane Ndour, florissant et prospère.)
Amiin !
Vive la République qui honore ses Anciens !
Keyi Ñing, Njañaaw (Ndiaganiao).


O MAAK REFEE A ROOG NDAA KAA MIÑ FA ROOG(Le vieillard n’est point Dieu, mais il a longtemps cheminé à ses côtés.)
