M. Carvallo n'aurait jamais imaginé que sa fête d’anniversaire se terminerait ainsi. La jeune fille de 17 ans, malgré la pandémie du covid-19, a voulu marquer la dernière année avant sa majorité dans les annuaires. Elle a donc décidé de célébrer le jour de sa naissance en grande pompe. La donzelle a alors convié ses camarades d'école, dans son appartement, pour s'éclater en cette période d'état d'urgence assortis d'un couvre-feu. Avec ses potes, la fille à papa met la musique à fond au de point de stimuler l’irritation du voisinage, énervé par le fait que l’ado fasse ce tapage en plein mois de ramadan. Marre de cette perturbation, un habitant a informé la gendarmerie de Ouakam. Aux pandores, il dit que les jeunes sont en train de perturber la quiétude des occupants de la cité Guedji, sise Ouakam. Subitement, les redoutables hommes se sont dépêchés sur les lieux, ont interrompus la fête, procédé à l'interpellation de M. Carvallo et de ses hôtes.
Ses parents étant à Saly, la demoiselle voulait décompresser avec ses amis
Entendu, la demoiselle dira aux enquêteurs : "J'avais envie de célébrer mon anniversaire avec mes amis. Tout en respectant l’état d'urgence en ce temps de Convid-19, qui interdit les rassemblements. Je n'ai invité que 10 personnes car je pensais que ce nombre n'était pas interdit. Depuis le confinement, je ne suis pas sortie. Donc je voulais profiter de mon anniversaire pour me décompresser avec mes amis", s'explique. Une solitude qui s’explique du fait que la demoiselle est loin de ses parents qui mènent leurs activités à Saly.
Les invités : « Nous reconnaissons les faits et nous nous en excusons »
Si la demoiselle a eu la chance d’être relaxée, tel n’est pas le cas de ses invités, Florian Lecroix, Azar Nader, Michel Senouci, Hussein Jahamy, Mouhamadou Moustapha Keinde, Nassim Aboukhalil, Rudy Tilloy et Wyatt. Agés entre 18 et 20 ans, ils ont, lors de leur procès à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour violation de couvre-feu, tous reconnu l'infraction qui leur est reprochée. "Oui", soufflent-ils à la question du juge de savoir s’ils avaient commis ce qu’on leur reproche tout en précisant avoir agi en connaissance de cause. Le plus bavard d'entre eux explique : << Nous ne pensions pas qu’il y aurait autant de personnes. Nous reconnaissons les faits et nous nous en excusons. >>.
Le parquet : « C’est une folie de jeunesse… »
Dans son réquisitoire, le parquet parle de "folie de jeunesse" et souligne que les prévenus pensaient que les rassemblements sont interdits aux horaires de couvre-feu seulement. Le procureur a requis deux mois sursis avec une amende ferme de 20.000 FCfa pour chacun. Leurs conseils, Mes Omar Sène et Abdy Nar Ndiaye sont d'avis que leurs clients ont trébuché et ont besoin de clémence. Pour les robes noires, seule une amende suffit pour corriger les jeunes. A cet effet, le tribunal a infligé une amende de 20.000 FCfa à tous les prévenus.
Ses parents étant à Saly, la demoiselle voulait décompresser avec ses amis
Entendu, la demoiselle dira aux enquêteurs : "J'avais envie de célébrer mon anniversaire avec mes amis. Tout en respectant l’état d'urgence en ce temps de Convid-19, qui interdit les rassemblements. Je n'ai invité que 10 personnes car je pensais que ce nombre n'était pas interdit. Depuis le confinement, je ne suis pas sortie. Donc je voulais profiter de mon anniversaire pour me décompresser avec mes amis", s'explique. Une solitude qui s’explique du fait que la demoiselle est loin de ses parents qui mènent leurs activités à Saly.
Les invités : « Nous reconnaissons les faits et nous nous en excusons »
Si la demoiselle a eu la chance d’être relaxée, tel n’est pas le cas de ses invités, Florian Lecroix, Azar Nader, Michel Senouci, Hussein Jahamy, Mouhamadou Moustapha Keinde, Nassim Aboukhalil, Rudy Tilloy et Wyatt. Agés entre 18 et 20 ans, ils ont, lors de leur procès à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour violation de couvre-feu, tous reconnu l'infraction qui leur est reprochée. "Oui", soufflent-ils à la question du juge de savoir s’ils avaient commis ce qu’on leur reproche tout en précisant avoir agi en connaissance de cause. Le plus bavard d'entre eux explique : << Nous ne pensions pas qu’il y aurait autant de personnes. Nous reconnaissons les faits et nous nous en excusons. >>.
Le parquet : « C’est une folie de jeunesse… »
Dans son réquisitoire, le parquet parle de "folie de jeunesse" et souligne que les prévenus pensaient que les rassemblements sont interdits aux horaires de couvre-feu seulement. Le procureur a requis deux mois sursis avec une amende ferme de 20.000 FCfa pour chacun. Leurs conseils, Mes Omar Sène et Abdy Nar Ndiaye sont d'avis que leurs clients ont trébuché et ont besoin de clémence. Pour les robes noires, seule une amende suffit pour corriger les jeunes. A cet effet, le tribunal a infligé une amende de 20.000 FCfa à tous les prévenus.