Dakarposte.com - Le site des scoops
Dakarposte.com
 

Procès affaire Ndiaga Diouf : L’arme du crime, la pièce manquante du puzzle

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 27 Janvier 2017 à 18:50

Procès affaire Ndiaga Diouf : L’arme du crime, la pièce manquante du puzzle
L’absence de l’arme du crime dans les scellées risque de compromettre le procès de Ndiaga Diouf.Ce révolver de calibre 38 qui a tué le sieur Diouf  ne fait pas partie de l’arsenal qui été saisi sur Barthélémy Dias. Confiant, le maire de Mermoz Sacré-Cœur continue de crier au complot politique. 

Comme on s’y attendait, l’arme du crime, un révolver de calibre 38, a posé problème dans le procès Ndiaga Diouf qui s’est ouvert hier en audience spéciale. Cette arme, le révolver de calibre 38 qui a été fatale à Ndiaga Diouf, ne faisait pas partie de l’arsenal qui était utilisé ce fameux 22 décembre par le maire de Mermoz Sacré-Cœur. 

Face aux nervis, Barthélémy Dias disposait d’un pistolet de marque Torus 9 mm 17 coups et deux armes factices (un pistolet briquet et une arme qui prend des balles à plomb). L’arme du crime qui a été fatale à Ndiaga Diouf et entrainée deux autres blessés (Malick Thiombane aux fesses et Cheikh Diop à la cuisse) du côté des assaillants de Mermoz Sacré-Cœur n’a jusqu’à présent été découvert.  Ce qui constitue le nœud gordien du problème. L’accusation n’a placé dans ses scellés que les trois armes de Dias-Fils dont l’un qui dispose d’une autorisation dûment signée par l’autorité.

Du côté des nervis poursuivis pour association de malfaiteurs et participation à une manifestation à caractère illicite, l’arme du crime ayant occasionné la mort de Ndiaga Diouf n’a également rien donné. Dans leurs différentes déclarations, ils ont souligné n’avoir utilisé aucune arme à feu à l’endroit du maire de Mermoz Sacré-Cœur.

34 coups de feu tirés

Coaccusé de Barthélémy Dias pour le crime de meurtre, Habib Dieng a enfoncé Dias-fils lors de son interrogation d’audience. Devant les interrogations du parquet, il a reconnu avoir procédé à une recharge de l’arme à feu de Barthélémy Dias. La première recharge de 17 balles du Torus achevée, il a procédé à la recharge d’un autre chargeur de 17 autres balles. 

Ce qui fait un total de 34 coups de feu tirés. Pour se défendre et se tirer d’affaires, Barth s’est défaussé sur le président sortant, Me Abdoulaye Wade, comme principal instigateur de la casse de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur. Il soutient n’avoir pas eu confiance à l’enquête préliminaire du Commissariat central «faite par un régime qui voulait le condamner».

«Wade m’avait jugé, condamné et emprisonné. Idem pour les ministres de l’Intérieur et de la Justice de l’époque respectivement Ousmane Ngom et Cheikh Tidiane Sy», a expliqué le maire de Mermoz Sacré-Cœur. A l’entendre, «il y avait une volonté politique du pouvoir d’alors de le liquider».

 
WALF



Inscription à la newsletter






Vidéos & images