Les charges financières de la dette intérieure s’élèvent à 59,37 milliards de F CFA pour une prévision de 63,02 milliards de F CFA, soit un taux d’exécution de 94,20%. Elles ont baissé de 11,11% en moyenne entre 2018 et 2020, renseigne le rapport définitif sur l’exécution des lois de finances rendu public, le 28 février 2023 par la Cour des comptes.
Les obligations du Trésor par adjudication, les obligations du Trésor par appel public à l'épargne et les Sukuk représentent 90,52%, informe le document officialisé sous le numéro N°04/2023/CC/SG/GC.
Les intérêts et commissions sur les obligations du Trésor par adjudication représentent 58,3% des charges financières sur la dette intérieure. Cette situation reflète selon la Cour l’option du Gouvernement de recourir à cet instrument sur le marché financier régional au regard de ses avantages en termes de maturité (entre 3 et 7 ans).
Dans l’analyse de la situation des dépenses de personnel prévues à 817,70 milliards de F CFA par la LFI, elles n’ont pas été révisées par la LFR et s’établissent à 831,29 milliards de F CFA, soit un taux d’exécution de 101,66%.
Les dépenses communes enregistrent un taux de réalisation de 99,27% alors que les ministères et des institutions constitutionnelles affichent, respectivement, des taux d’exécution de 101,51% et 117,62%. Les ministères absorbent 93,41% du total des dépenses de personnel, contre 1,87% pour les institutions constitutionnelles et 4,72% pour les dépenses communes. Le Ministère de l’Education nationale occupe la proportion la plus importante avec 51,66%, suivi, du Ministère des Forces armées (14,02%), le Ministère de l’Intérieur (7,23%), le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (5,16%) et les « charges non réparties » (4,72%).
En glissement annuel, les dépenses de personnel progressent de 86,33 milliards de F CFA (+11,59%). Cet accroissement résulte selon le PLR de « l’augmentation des effectifs et de la prise en charge des indemnités téléphoniques allouées dans le cadre de la rationalisation des dépenses permanentes ».
Entre 2018 et 2020, les dépenses de personnel ont augmenté de 21,70% passant ainsi de 683,02 milliards de F CFA à 831,29 milliards de F CFA, soit une hausse de 148,27 milliards de F CFA.
Projetés à 311,61 milliards de F CFA par la LFI, les dépenses d’acquisitions de biens et services ont été revues à 305,81 milliards de F CFA, soit une baisse de 5,80 milliards de F CFA. Elles sont exécutées à 339,02 milliards de F CFA pour des crédits de la gestion de 301,59 milliards de F CFA, soit 1 12,41%.
Toujours selon le rapport de la Cour, l’exécution des dépenses d’acquisition des biens et services des institutions constitutionnelles et des ministères enregistre des taux de réalisation respectifs de 92,11% et 93,24%. Les dépenses communes affichent un taux d’exécution de 180,36% et concernent essentiellement les impôts et taxes supportés par l’Etat dans le cadre de l’exécution des projets financés sur ressources extérieures pour un montant de 68,75 milliards de F CFA.
Les ministères absorbent 63,07% des dépenses d’acquisition de biens et services contre 1,58% pour les institutions constitutionnelles et 35,35% pour les dépenses communes. Le Ministère de l’Education nationale exécute 17,95% des dépenses d’acquisition de biens et services. Suivent, par ordre d’importance, le Ministère des Forces armées avec 14,59%, le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale et le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique pour respectivement 5,98%, 4,71% et 4,41%.
955,93 milliards F CFA de dépenses de transferts courant.
Entre 2018 et 2019, les dépenses d’acquisition de biens et services affichent une progression de 90,77 milliards de F CFA (+30,87%) suivie d’une baisse de 45,81 milliards de F CFA (- 11,90%) entre 2019 et 2020.
En 2020, les dépenses de transferts courants sont revues à la hausse par l’ordonnance n°07 du 17 juin 2020 faisant passer les prévisions de 635,82 milliards de F CFA à 957,90 milliards de F CFA, soit un écart de 322,08 milliards de F CFA représentant une évolution de 50,65%. Cette importante hausse est imputable selon l’étude aux dépenses effectuées dans le cadre du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19.
Les dépenses de transferts courants exécutées durant la gestion 2020 s’établissent à 955,93 milliards de F CFA, soit un taux d’exécution de 99,36% par rapport aux crédits ouverts (962,12 milliards de F CFA).
En 2020, la part des ministères dans les dépenses de transferts courants est de 65,33% alors que celles des institutions constitutionnelles et des charges non réparties sont respectivement de 11,04% et 23,63%.
Plus de deux-tiers (77,90%) des dépenses de transferts courants se répartissent entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation (27,53%), le Ministère du Pétrole et des Energies (17,89%), le Ministère du Développement communautaire de l'Equité sociale et territoriale (10,51%), le Ministère de l'Urbanisme du Logement et de l'Hygiène publique (6,73%), le Ministère de la Santé et de l'Action sociale (5,46%), le Ministère des Collectivités territoriales et de l'Aménagement du Territoire (5,13%) et le Ministère de l'Agriculture et de l'Equipement rural (4,66%).
Les institutions constitutionnelles qui concentrent l’essentiel des dépenses de transferts sont la Présidence de la République avec 49,51% et l’Assemblée Nationale avec 15,14%.
dakaractu
Les obligations du Trésor par adjudication, les obligations du Trésor par appel public à l'épargne et les Sukuk représentent 90,52%, informe le document officialisé sous le numéro N°04/2023/CC/SG/GC.
Les intérêts et commissions sur les obligations du Trésor par adjudication représentent 58,3% des charges financières sur la dette intérieure. Cette situation reflète selon la Cour l’option du Gouvernement de recourir à cet instrument sur le marché financier régional au regard de ses avantages en termes de maturité (entre 3 et 7 ans).
Dans l’analyse de la situation des dépenses de personnel prévues à 817,70 milliards de F CFA par la LFI, elles n’ont pas été révisées par la LFR et s’établissent à 831,29 milliards de F CFA, soit un taux d’exécution de 101,66%.
Les dépenses communes enregistrent un taux de réalisation de 99,27% alors que les ministères et des institutions constitutionnelles affichent, respectivement, des taux d’exécution de 101,51% et 117,62%. Les ministères absorbent 93,41% du total des dépenses de personnel, contre 1,87% pour les institutions constitutionnelles et 4,72% pour les dépenses communes. Le Ministère de l’Education nationale occupe la proportion la plus importante avec 51,66%, suivi, du Ministère des Forces armées (14,02%), le Ministère de l’Intérieur (7,23%), le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (5,16%) et les « charges non réparties » (4,72%).
En glissement annuel, les dépenses de personnel progressent de 86,33 milliards de F CFA (+11,59%). Cet accroissement résulte selon le PLR de « l’augmentation des effectifs et de la prise en charge des indemnités téléphoniques allouées dans le cadre de la rationalisation des dépenses permanentes ».
Entre 2018 et 2020, les dépenses de personnel ont augmenté de 21,70% passant ainsi de 683,02 milliards de F CFA à 831,29 milliards de F CFA, soit une hausse de 148,27 milliards de F CFA.
Projetés à 311,61 milliards de F CFA par la LFI, les dépenses d’acquisitions de biens et services ont été revues à 305,81 milliards de F CFA, soit une baisse de 5,80 milliards de F CFA. Elles sont exécutées à 339,02 milliards de F CFA pour des crédits de la gestion de 301,59 milliards de F CFA, soit 1 12,41%.
Toujours selon le rapport de la Cour, l’exécution des dépenses d’acquisition des biens et services des institutions constitutionnelles et des ministères enregistre des taux de réalisation respectifs de 92,11% et 93,24%. Les dépenses communes affichent un taux d’exécution de 180,36% et concernent essentiellement les impôts et taxes supportés par l’Etat dans le cadre de l’exécution des projets financés sur ressources extérieures pour un montant de 68,75 milliards de F CFA.
Les ministères absorbent 63,07% des dépenses d’acquisition de biens et services contre 1,58% pour les institutions constitutionnelles et 35,35% pour les dépenses communes. Le Ministère de l’Education nationale exécute 17,95% des dépenses d’acquisition de biens et services. Suivent, par ordre d’importance, le Ministère des Forces armées avec 14,59%, le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale et le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique pour respectivement 5,98%, 4,71% et 4,41%.
955,93 milliards F CFA de dépenses de transferts courant.
Entre 2018 et 2019, les dépenses d’acquisition de biens et services affichent une progression de 90,77 milliards de F CFA (+30,87%) suivie d’une baisse de 45,81 milliards de F CFA (- 11,90%) entre 2019 et 2020.
En 2020, les dépenses de transferts courants sont revues à la hausse par l’ordonnance n°07 du 17 juin 2020 faisant passer les prévisions de 635,82 milliards de F CFA à 957,90 milliards de F CFA, soit un écart de 322,08 milliards de F CFA représentant une évolution de 50,65%. Cette importante hausse est imputable selon l’étude aux dépenses effectuées dans le cadre du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19.
Les dépenses de transferts courants exécutées durant la gestion 2020 s’établissent à 955,93 milliards de F CFA, soit un taux d’exécution de 99,36% par rapport aux crédits ouverts (962,12 milliards de F CFA).
En 2020, la part des ministères dans les dépenses de transferts courants est de 65,33% alors que celles des institutions constitutionnelles et des charges non réparties sont respectivement de 11,04% et 23,63%.
Plus de deux-tiers (77,90%) des dépenses de transferts courants se répartissent entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation (27,53%), le Ministère du Pétrole et des Energies (17,89%), le Ministère du Développement communautaire de l'Equité sociale et territoriale (10,51%), le Ministère de l'Urbanisme du Logement et de l'Hygiène publique (6,73%), le Ministère de la Santé et de l'Action sociale (5,46%), le Ministère des Collectivités territoriales et de l'Aménagement du Territoire (5,13%) et le Ministère de l'Agriculture et de l'Equipement rural (4,66%).
Les institutions constitutionnelles qui concentrent l’essentiel des dépenses de transferts sont la Présidence de la République avec 49,51% et l’Assemblée Nationale avec 15,14%.
dakaractu