Lors du vote du budget 2026 à l’Assemblée nationale, la ministre de la Justice, Yacine FALL, a été interpellée sur la question sensible des extraditions entre le Sénégal et la France. Dans une déclaration ferme, elle a confirmé l’application stricte du principe de réciprocité, marquant un tournant dans les relations judiciaires entre les deux pays. Cette position intervient alors que le Sénégal réclame l’extradition du fugitif Madiambal DIAGNE, dont le délibéré est attendu le 3 février 2026.
Sur RFM, ce vendredi, Moustapha DIOUF, magistrat à la retraite, a réagi à cette décision. Il estime que le Sénégal est pleinement dans son droit de suspendre l’extradition de citoyens français réclamés par la justice française.
Le magistrat à la retraite estime que le dossier de Madiambal relève d’une infraction économique et, par conséquent, ne devrait pas prendre la tournure qu’il a connue.« Le processus est en cours, mais la justice française traîne les pieds sur le dossier de Madiambal », a-t-il expliqué. « Les accords d’extradition fonctionnent un peu comme des échanges d’otages : chaque partie doit respecter ses engagements. Si l’une des parties refuse d’extrader, l’autre est en droit d’appliquer le principe de réciprocité », ajoute-t-il.
Pour M. DIOUF, cette posture s’inscrit dans le cadre du respect des accords bilatéraux et du droit international. Selon lui, la réciprocité est un mécanisme légal qui protège les intérêts des deux États et garantit l’équité dans le traitement des demandes d’extradition.
Cette réaction du magistrat à la retraite vient appuyer la position ferme de la ministre Yacine FALL, alors que le débat sur la coopération judiciaire entre Dakar et Paris reste très suivi, notamment dans le cadre du dossier Madiambal DIAGNE.
Walf
Sur RFM, ce vendredi, Moustapha DIOUF, magistrat à la retraite, a réagi à cette décision. Il estime que le Sénégal est pleinement dans son droit de suspendre l’extradition de citoyens français réclamés par la justice française.
Le magistrat à la retraite estime que le dossier de Madiambal relève d’une infraction économique et, par conséquent, ne devrait pas prendre la tournure qu’il a connue.« Le processus est en cours, mais la justice française traîne les pieds sur le dossier de Madiambal », a-t-il expliqué. « Les accords d’extradition fonctionnent un peu comme des échanges d’otages : chaque partie doit respecter ses engagements. Si l’une des parties refuse d’extrader, l’autre est en droit d’appliquer le principe de réciprocité », ajoute-t-il.
Pour M. DIOUF, cette posture s’inscrit dans le cadre du respect des accords bilatéraux et du droit international. Selon lui, la réciprocité est un mécanisme légal qui protège les intérêts des deux États et garantit l’équité dans le traitement des demandes d’extradition.
Cette réaction du magistrat à la retraite vient appuyer la position ferme de la ministre Yacine FALL, alors que le débat sur la coopération judiciaire entre Dakar et Paris reste très suivi, notamment dans le cadre du dossier Madiambal DIAGNE.
Walf


Suspension de l’accord d’extradition avec la France : un magistrat à la retraite salue la position du Sénégal
